Face à la situation en Ukraine, la banque Barclays a calculé que les multinationales pétrolières et minières opérant en Afrique pourraient engranger des bénéfices sur les marchés d’actions.
Financement de la sortie de crise, nouvelles priorités africaines… La patronne du Fonds monétaire international fait le bilan de 18 mois mouvementés pour le continent et s’alarme du risque de divergences des économies africaines.
Le Centre financier international de Kigali (KIFC) attend des investisseurs en provenance du Luxembourg et de la Suède, alors qu’il se positionne comme place de choix pour les investissements en Afrique.
La brusque envolée des prix des produits alimentaires de base fait courir un risque de défaut aux clients des banques du continent qui pourraient être à leur tour ébranlées. Mais la situation peut aussi, à bien des égards, leur profiter. Décryptage.
Que se passe-t-il dans la course pour la prise de contrôle de la plus ancienne banque du Nigeria ? Entre le milliardaire Femi Otedola et l’homme d’affaires Tunde Hassan-Odukale, la bataille se règle point par point. Récit.
Partenariats internationaux et financement du développement sont les deux domaines d’action de BEI Monde, nouveau pôle de la Banque européenne d’investissements. « Du Cameroun au Malawi », ce sont une demi-douzaine d’institutions privées qui seront concernées.
La plus puissante banque africaine fait face à la pression des ONG pour ne pas financer le pipeline est-africain (Ouganda-Tanzanie) du géant français. Le colosse de Jo’burg résiste pour l’instant à leurs appels.
En Afrique, d’Abidjan à Douala, une poignée d’irréductibles assureurs locaux résiste à l’assaut des poids lourds panafricains et internationaux, dans une période propice aux fusions-acquisitions.
Exclu des plateformes financières régionales en raison des sanctions de la Cedeao, Bamako accumule les défauts de paiement de dette. Le dernier non-remboursement – une créance de 27,5 milliards de F CFA – a fait doubler le montant des défauts de paiement enregistrés depuis janvier.
Qui du leader du secteur bancaire en RDC, dirigé par Mazhar Rawji, ou de son challenger, avec à sa tête James Mwangi, sera désigné vainqueur après une année 2021 mouvementée ? Plusieurs indicateurs permettent d’anticiper l’issue du match.
Si la crise du Covid-19 et le ralentissement économique sont venus grignoter le volume des primes collectées par les réassureurs africains en 2020, ces facteurs n’ont pas entaché la forte prééminence des acteurs anglophones sur le secteur.
Méconnu à l’échelle continentale, le leader des assurances à la Bourse de Maurice grignote méthodiquement des parts de marché dans l’est du continent et lorgne l’Afrique francophone.
La banque française, qui a bouclé 2021 avec un bénéfice net « historique », a enregistré de bons résultats en Afrique, à des niveaux proches de ceux d’avant-Covid-19. Mais toutes ses filiales ne rencontrent pas le même succès que son activité ivoirienne.
Le Gabonais Henri-Claude Oyima compte remettre la banque panafricaine en ordre de bataille en 2022, année pivot pour le groupe, qui a fêté ses 50 ans l’année dernière et dont le PDG veut faire un futur centenaire.
Entre indifférence – ou complicité – aux détournements de ressources publiques et financement inadéquat de l’adaptation climatique, le système financier actuel est en-dessous des attentes. Il est temps de le reformer.
Les chiffres des différents rapports sur le sujet varient quelque peu, mais les conclusions sont les mêmes. 2021 a été une année particulièrement faste pour la tech africaine : les jeunes pousses du continent sont parvenues à lever 5 milliards de dollars.
Avant impôts, les bénéfices cumulés de l’Afrique de l’Ouest francophone et anglophone représentent près de 90 % des revenus du groupe bancaire panafricain.
Les sanctions économiques imposées au Mali accroissent la pression sur les deux banques de développement ouest-africaines qui, par le passé, ont régulièrement accordé des crédits aux structures publiques comme privées actives dans le pays.
S’arc-boutant sur les statuts de la Beac, le gouverneur Tolli contrarie les plans de Yaoundé qui souhaite voir son directeur national se maintenir plus longtemps à son poste. Récit d’un affrontement par courriers interposés.
À l’ère de la digitalisation accélérée, les banques du continent doivent adapter leurs services aux vrais besoins des TPE-PME. Elle peuvent y parvenir en suivant ce parcours en cinq étapes.
En 2021, la Bourse régionale des valeurs mobilières a retrouvé une dynamique positive après quatre exercices moroses. S’il se félicite de cette conjoncture favorable, le Togolais à la tête de l’institution depuis dix ans reste vigilant, conscient des nombreux points sur lesquels il faut agir pour stimuler le marché.
Deuxième bénéficiaire africain des financements de la Banque islamique de développement, le royaume chérifien peut compter sur l’institution de Djeddah pour soutenir ses projets au sud du Sahara. Le dernier en date : le gazoduc Maroc-Nigeria, encore à l’étude.
De l’Égypte à la direction africaine du groupe d’assurance, en passant par les arcanes de la direction générale, le quadragénaire mène Axa dans sa transformation sur le continent, portée par de nouveaux modèles.
Les autorités de Bamako ne sont pas les premières à se voir imposer des restrictions d’accès aux financements de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Durant la crise politico-militaire de 2010-2011, l’exécutif ivoirien avait reçu la même sanction. Pour le même résultat ?
Selon les informations de Jeune Afrique, Bamako fait pression sur les banques présentes dans le pays afin qu’elles ignorent les consignes de l’institution régionale pour le paiement des salaires en particulier et le financement de l’État en général. Une voie qui n’est pas sans danger.
Réponse au Covid-19, financement de la relance mais aussi rôle des plus fortunés dans le développement… Pour l’économiste en chef du bureau Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), le continent a déjà pris son destin en main.
Nouveau siège, nouvelles agences, partenariat avec les start-up… United Bank for Africa (UBA) au Cameroun affiche un ambitieux programme pour 2022, après un exercice 2021 jugé fructueux. De quoi concurrencer Afriland, Société générale et SCB ?
Recrutée il y a un an, la trentenaire originaire de Dakar nourrit l’intérêt du pionnier du capital-risque américain, au point de songer au développement d’une présence africaine en 2022. Jeune Afrique l’a rencontrée.
Dans un entretien exclusif à Jeune Afrique, le PDG du leader bancaire d’Afrique centrale dévoile les grandes lignes de la stratégie de contrôle et de conformité de BGFI, qui entre en vigueur quelques semaines après les révélations de l’enquête Congo Hold-up.