Privatisations, sécurisation et informatisation des moyens de paiement, financement des entreprises privées… La mutation du système bancaire est en cours, mais les réformes restent prudentes.
Les groupes marocains sont en phase de croissance externe. Attijariwafa Bank, BMCE Bank et le Crédit populaire du Maroc sont prêts à miser gros pour étoffer leur réseau international. Et jouer un rôle d’intermédiaire entre l’Europe et le sud du Sahara.
Alors que le marché local sera ouvert à la libre concurrence à partir de 2009, les établissements tunisiens doivent accélérer leur modernisation pour faire face à l’arrivée des banques étrangères et s’internationaliser à leur tour.
Financièrement robustes, plusieurs établissements nigérians ont choisi de se développer hors de leur territoire. Parmi eux, deux banques, UBA et Access Bank, mènent l’offensive en Afrique francophone.
Les fusions et les acquisitions font déjà évoluer le paysage bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. L’Afrique centrale devrait suivre son exemple. D’autant que les établissements ne manquent pas d’atouts…
Les pays d’Afrique du Nord n’intéressent que modérément les groupes bancaires du Moyen-Orient. Toutefois, le boom du BTP et des hydrocarbures pourrait susciter de nouveaux projets, notamment en Algérie et en Libye.
Pour le vice-président de Moody’s à Paris, Anouar Hassoune, les investisseurs du Golfe et d’Asie spécialisés dans la finance islamique regardent maintenant vers le continent africain.
La capitalisation boursière en Afrique atteint 1 200 milliards de dollars. Mais les quatre principaux marchés – Johannesburg, Le Caire, Lagos et Casablanca – captent plus de 90 % des flux. Hormis l’Afrique du Sud, les places financières semblent réservées à une « caste d’initiés ».
Planteur dans l’est de la Côte d’Ivoire, le nouveau président de la Bourse du café-cacao a fort à faire à Abidjan : remettre de l’ordre dans la filière, créer une vraie salle de marché et calmer les ardeurs de la justice.
Le directeur général du Groupement interbancaire monétique de l’UEMOA (GIM-UEMOA) vise l’intégration économique par la mise en place d’une zone de paiement unifiée. Première étape : le lancement d’une carte valable dans toutes les banques, quel que soit l
Réforme bancaire, euphorie boursière, investissements colossaux dans la téléphonie et légers progrès dans la lutte contre la corruption, le président Obasanjo avait remis le pays dans le sens de la marche. Son successeur, Yar’Adua, a du mal à suivre, et l