Si l’heure est encore aux pourparlers, les institutions régionales disposent de puissants instruments capables d’asphyxier économiquement le régime et le pays. Vont-ils y recourir ?
Le mobile money peut permettre d’améliorer nettement la couverture santé sur le continent, y compris pour les populations les plus vulnérables, soutient le Tunisien Ridha Meftah, fin connaisseur du secteur.
À 46 ans, le financier Simon Tiemtoré qui a racheté les filiales de BNP Paribas au Burkina et en Guinée, fait le pari de la digitalisation pour imposer Vista bank au Burkina. Et peut-être dans la zone Uemoa, comme son devancier Coris Bank ?
[Tribune] En analysant la seule question monétaire, le colloque organisé à la fin de mai à l’université de Lomé risque d’omettre un aspect clé du développement en Afrique de l’Ouest, selon le spécialiste des questions énergétiques Edgard Gnansounou.
Sommet de Paris, ouverture au sud du Sahara, ambitions climatiques… Odile Renaud-Basso, patronne de la puissante banque multilatérale, dévoile ses priorités sur le continent.
Ce nouveau financement, approuvé dans un contexte de réchauffement des relations entre Kinshasa et Washington, et conditionné à la mise en place de solides garanties, permettra de financer des infrastructures de première importance. Explications.
Si Henri-Claude Oyima reste la figure tutélaire du groupe, il s’appuie aussi sur un état-major solide, à l’image de la directrice générale adjointe de BGFI Holding Corporation, Huguette Oyini.
L’émirat, qui oriente une partie de ses investissements subsahariens depuis le Maroc, planche sur une nouvelle structure dédiée au financement des infrastructures dans ces marchés.
Pour rester leader du secteur bancaire en Afrique centrale, le patron de BGFI mise sur une gouvernance « exemplaire », une meilleure communication et l’entrée de nouveaux actionnaires internationaux.
Avec 50 millions d’euros à placer rapidement, l’investisseur rattaché au groupe de télécoms veut accélérer notamment sur l’amorçage. Grégoire de Padirac, co-responsable d’Orange Ventures à Dakar, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
La faible bancarisation, le besoin d’épargner, l’envie de spéculation, mais aussi la possibilité de réaliser des transactions internationales moins onéreuses expliquent le décollage de ces nouvelles monnaies sur le continent.
Misant sur la croissance démographique, le patron du leader africain de l’assurance Sanlam compte développer ses services financiers pour devenir un champion africain.
Malgré le contexte sanitaire, le marché boursier ouest-africain a enregistré des émissions record, États et entreprises s’étant efforcés de lever les ressources nécessaires pour gérer la crise et la relance.
Avec ces financements dans l’énergie et l’eau, la Banque européenne d’investissement veut encourager l’essor d’une économie verte africaine. Tout en continuant à soutenir les PME et le secteur de la santé.
Le cofondateur du gigantesque fonds américain de capital-investissement a évoqué son possible retour en Afrique, à l’occasion de l’édition 2021 de la conférence Avca.
Si l’adhésion d’Alger en tant que nouveau pays membre de l’institution européenne de développement est acquise, son accession au statut de bénéficiaire des aides n’est pas à attendre pour cette année.
En refusant de recapitaliser sa filiale dont il tente de se défaire depuis une décennie, le groupe panafricain a contraint le Cameroun à s’engager dans son sauvetage. Ecobank devra toutefois s’acquitter d’un ticket de sortie…
Deux établissements financiers en difficulté, UBC et NFC Bank, très présents dans la zone anglophone du pays, vont recevoir l’appui de Yaoundé. Explications.
Malgré le règne du dollar et du cash, les banquiers de Kinshasa affirment tout mettre en œuvre pour empêcher les flux illicites d’argent via leurs établissements.
Plutôt optimistes, les banquiers et assureurs africains dégagent trois grandes tendances de l’ère post-Covid pour leur secteur, dans le cadre du premier baromètre Deloitte/Africa CEO Forum.
Réélu à l’unanimité pour un second mandat en août 2020, après une année difficile, le patron de la BAD dispose d’un état-major largement remanié et d’un réseau d’alliés épuré, mais peut-être plus solide.
Le poids lourd mondial des assurances resserre ses équipes à la direction centrale, engendrant une redistribution des cartes en cascade. Décryptage en trois points des conséquences pour l’Afrique.