Chargé d’enquêter sur les accusations portées par un groupe de salariés de la Banque africaine de développement (BAD) à l’encontre de son président, le comité d’éthique du conseil d’administration de cette institution a rendu son rapport.
Si l’enquête provoquée par les lanceurs d’alerte au sein de l’institution se poursuit, une précédente investigation consultée par Jeune Afrique avait déjà relevé plusieurs anomalies notamment dans les procédures de recrutement.
Mauvaise nouvelle pour le secteur bancaire marocain. L’agence de notation américaine a revu à la baisse les perspectives du secteur, qui passent de « stables » à « négatives », en répercussion de la crise économique liée au coronavirus.
L’ancien ministre algérien des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a intégré le panel des personnalités africaines chargées par l’Union africaine (UA) de mobiliser des financements internationaux pour aider l’Afrique à faire face aux effets de la pandémie.
Le président de la Banque africaine d’import-export consacre 3 milliards de dollars à la réponse au Covid-19. Et entre financement du commerce et appui aux banques, il vise au moins deux fois ce volume en liquidités apportées aux économies en difficulté.
Pour financer les mesures économiques et sociales qu’ils ont mis en œuvre dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, les États de l’UEMOA émettront à compter du 27 avril pour 846 milliards de francs CFA (1,29 milliard d’euros) de titres publics sur le marché régional.
Sans la stopper, la banque sud-africaine a décidé de limiter sa participation à l’industrie du charbon. Absa Bank annonce qu’elle ne financera plus de nouveaux projets que « dans des circonstances exceptionnelles » et « selon des directives strictes ».
Plus active et plus ambitieuse que ses pairs dans le financement direct des entreprises africaines, l’institution de développement britannique consacre deux tiers de ses engagements au continent. Qui reste sa principale zone d’activité, malgré la crise du coronavirus.
Avant de déborder des couloirs du siège d’Abidjan, le mouvement de contestation contre la gouvernance d’Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement (BAD), semble avoir engendré des tensions parmi les salariés frondeurs, entre désaccords sur la stratégie à suivre et accusations de sabotage.
Mis en cause par un groupe anonyme de « salariés inquiets », le président de la Banque africaine de développement (BAD), candidat à un second mandat, défend énergiquement son intégrité. Ressources humaines, marchés, management… Enquête sur la gestion Adesina.
La Banque africaine de développement (BAD) créé un fonds doté de quelque 10 milliards de dollars (9,2 milliards d’euros) et qui a pour objet d’aider les pays africains à lutter contre le coronavirus sur le continent.
Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) a déboursé une trentaine de milliards de francs CFA pour reprendre les 47,04 % des parts du groupe bancaire français à la Bicig. Lesquelles actions seront bientôt cédées à un acteur panafricain.
Outre un nouveau directeur général, le groupe sud-africain, par ailleurs propriétaire du marocain Saham, a nommé un nouveau président du conseil d’administration et a débauché une directrice financière dans les équipes du milliardaire Patrice Motsepe.
Après un timide rebond la semaine dernière, l’afflux de mauvaises nouvelles en provenance des sociétés cotées a quelque peu terni l’optimisme à la Bourse de Casablanca.
L’ex-directeur général du deuxième groupe bancaire du pays perd près de 1,7 million de francs suisses (1,6 million d’euros) par rapport l’année précédente, au titre de sa rémunération variable à court terme, en raison des « affaires de surveillance » de Credit Suisse.
L’Apeccam a préconisé des mesures de soutien à ses 22 membres le 20 mars, et formulé des attentes à l’égard de la banque centrale régionale, pour faire face au « choc externe » que représente le coronavirus.
Cet Américain diplômé du Georgia Institute of Technology et de l’Atlanta University Center devient vice-président chargé du secteur privé, des infrastructures et de l’industrialisation. Passé par Rothschild Global Advisory et la coopération danoise, il dispose de plus de vingt-cinq ans d’expérience dans le financement du développement et des services bancaires d’investissement.
La Bourse de Casablanca a choisi son prochain directeur général, Tarik Senhaji. Cet ancien de la City devra d’abord surmonter cette période de crise liée coronavirus avant de boucler la mue entamée par son prédécesseur.
Alors que les Philippines et le Sri Lanka ont suspendu les négociations boursières en raison de l’épidémie de coronavirus, investisseurs et analystes mettent en garde contre les effets qu’aurait une telle décision pour les marchés africains.
Tout en annonçant des mesures pour limiter le nombre de clients dans les agences, les banques marocaines veulent continuer à servir leurs clients « de façon normale » et s’engagent à assurer l’approvisionnement régulier des distributeurs.
Alors que les clients se détournent des agences bancaires pour limiter les risques de contamination, la banque sud-africaine chamboule son calendrier pour déployer ses plateformes numériques d’ici la fin de l’année.
La société-soeur du conglomérat Rawbank et son concurrent sénégalais Sunu ont chacun leurs atouts pour ravir des parts de marché à la Sonas, l’opérateur public historique.
Bien implanté au sud du Sahara, l’opérateur de télécoms veut séduire les usagers du royaume avec le portefeuille virtuel fonctionnant en interopérabilité qu’il vient de lancer.
Vingt-quatre heures après son interpellation et audition dans le cadre des enquêtes judiciaires sur l’utilisation des fonds destinés au programme présidentiel des cent jours, le directeur général de Rawbank, Thierry Taeymans, a été transféré ce vendredi à la prison centrale de Makala.
Spécialiste des marchés financiers du continent, Romuald Yonga a beau avoir constaté « la pire chute des marchés » de sa carrière, il conseille aux détenteurs d’actions sur les places africaines de conserver leur portefeuille.
Après son départ pour le concurrent UBS, l’ex-star de la gestion de fortune chez Credit Suisse, Iqbal Khan, a été placé sous « surveillance », une opération rocambolesque qui a tout déclenché.