En Afrique de l’Ouest, de manière contrainte ou volontaire, les États réinvestissent de plus belle dans la finance, en rachetant tous azimuts des banques. Un enjeu risqué ?
Annoncé de longue date, le rachat du groupe bancaire basé à Lomé se fait attendre. Le dossier est toujours sur la table du régulateur bancaire, ultime étape qu’il doit franchir avant d’obtenir son feu vert. Explications.
Le statut particulier de l’institution financière serait sur la sellette. C’est pourtant cette spécificité qui lui permet d’afficher des bénéfices records. Explications.
Le groupe bancaire piloté par le banquier Henri-Claude Oyima a obtenu l’autorisation du gendarme régional du secteur pour racheter la totalité des actions détenues par Brazzaville dans le capital de Société générale Congo.
Alors que des noms sont avancés pour la reprise de la seconde banque du pays, le gouvernement préfère attendre d’être officiellement saisi par le groupe bancaire décidé à se retirer du continent.
Pour poursuivre sa croissance, le groupe bancaire panafricain veut devenir la banque de référence du commerce continental, s’appuyant sur une digitalisation accrue. Une stratégie qui n’est pas sans risque.
Alors que la Société générale a entamé un retrait progressif d’Afrique, la mise en vente de sa filiale guinéenne suscite des intérêts à Kigali. Coulisses.
Le Syndicat national des assurances, banques et établissements financiers du Mali (Synabef) a remporté le bras de fer avec la justice malienne et obtenu, in fine, la remise en liberté du syndicaliste Hamadoun Bah, dont l’arrestation était au cœur de l’appel au débrayage.
Malgré plusieurs bouleversements et avec un nouveau président du conseil d’administration, la banque panafricaine poursuit sa politique de développement, qui lui a fait franchir les 2 milliards de dollars de revenus en 2023.
Il est le PDG du premier réassureur panafricain, qui vient de dépasser le milliard de dollars de chiffre d’affaires en 2023. Rencontre avec cet enfant de la révolution rwandaise, qui alerte sur la nécessité d’augmenter les prix de la réassurance au Nigeria aujourd’hui.
Les résultats du secteur bancaire ivoirien, l’un des plus florissants de la région, sont en nette progression malgré des disparités. Revue de détail des différents établissements, les bons élèves comme les moins bons.
L’Africa Finance Corporation a fait du sujet de la mobilisation des capitaux africains pour financer le développement des infrastructures sur le continent le cœur de sa stratégie d’investissement. Dans un rapport inédit, l’institution en précise les contours.
L’institution financière détenue par plusieurs États émettra des obligations en monnaies africaines pour financer les infrastructures du continent. Un big bang financier attendu par de nombreux acteurs.
Pour attirer les capitaux privés et rattraper son retard sur les places boursières africaines, l’Algérie va privatiser la Banque du développement local (BDL) et l’opérateur télécom Djezzy. Un geste qui vise à maintenir la relance de la Bourse d’Alger qui a multiplié par sept sa capitalisation entre mars et mai 2024.
Caisses populaires au Burkina, Cofina, Advans, Coris Méso Finance… Un peu partout dans la sous-région émergent des acteurs spécialisés dans le financement de très petits entrepreneurs. Une floraison qui attise la convoitise des banques traditionnelles.
En quatre ans, la capitale rwandaise s’est hissée sur le podium des meilleures places financières du continent, derrière Casablanca et Port-Louis. Rencontre avec Nick Barigye, patron de Rwanda Finance Limited, qui dirige le Centre financier international de Kigali depuis son lancement, en 2020.
Les valeurs liées à l’infrastructure et au tourisme suscitent un intérêt accru. Et provoquent l’augmentation des volumes de transactions à la Bourse de Casablanca (CSE).
À Johannesburg, lors de la 3e édition des BRVM Investment Days, les contours de la Bourse des matières premières agricoles de Côte d’Ivoire – censée être opérationnelle depuis 2018 – ont enfin été révélés.
Le Nigeria connaîtra-t-il une répétition du « big bang » de 2004-2006, quand les minimums requis en matière de capital social ont été relevés par la Banque centrale ? Cette année, les seuils requis par la CBN explosent.
Si la question de la probable mise en vente de la filiale ivoirienne du groupe bancaire français aiguise les appétits comme les interrogations dans les cercles financiers, l’idée d’une cession n’est pas une option pour les autorités du pays.
La banque voit sa stratégie de diversification géographique et sectorielle porter ses fruits. Plus que jamais, le groupe basé à Lomé est la référence financière sur le continent.
L’Union africaine a déclaré mardi qu’une tentative d’escroquerie de plus de six millions de dollars sur des comptes détenus dans la principale banque éthiopienne avait été évitée grâce à « la vigilance et l’action rapide » du personnel des deux institutions.
Technologies, finances, immobilier… À la tête de sociétés diversifiées, le président du groupe Kaydan est omniprésent, ou presque, dans le monde des affaires de la Côte d’Ivoire. Et il se fait le chantre de la culture du risque et de la promotion de l’entrepreneuriat auprès des futurs patrons.
Réunis au sommet de l’Avca à Johannesburg, le secteur africain de l’investissement appelle à un sursaut des bailleurs institutionnels continentaux dans un contexte de raréfaction des capitaux internationaux.
Depuis le début de l’année, la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan sévit contre les sociétés qui sont en porte-à-faux avec les dispositions règlementaires. Dernière en date, Solibra, dont le titre a été suspendu sur la place financière d’Abidjan.
Ayant réussi à assainir ses ratios financiers, la filiale malienne du groupe marocain va verser des dividendes à ses actionnaires, une première depuis 2020.
ÉPISODE 4/4. Selon des documents officiels, qui ont fuité et que Jeune Afrique a pu consulter, certaines des plus grosses banques du continent peinent à suivre les règles fixées par les autorités de contrôle des marchés financiers. Des manquements qui favorisent les comportements délictuels en Afrique australe.
Le gestionnaire panafricain vient de boucler son cinquième fonds à 470 millions de dollars, un résultat bien au-delà des attentes et singulier dans un contexte de levées morose.