La lecture des chiffres de l’exercice 2018 pourrait mener à conclure un peu vite à que l’année a marqué un net recul des banques sur le continent, mais les résultats sont à nuancer : les sociétés africaines pèsent de plus en plus sur le continent.
La numérisation financière qui gagne l’Afrique expose aussi les banques et assurances du continent à des cyberattaques de pirates informatiques peu scrupuleux. Les efforts en matière de sécurité informatique dans le secteur financier sont indispensables.
Chaque année, l’établissement tunisien truste les premières places du secteur bancaire. Une hégémonie qui devrait perdurer, même si ses concurrents progressent…
La société d’assurances négocie un tournant bancaire et compte bien s’imposer parmi les géants du secteur en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.
Approuvé par l’exécutif, le rachat du groupe par la caisse ivoirienne de retraite diversifie le portefeuille de celle-ci et repositionne l’État sur un segment où il était peu présent.
L’établissement bancaire contribue au financement en amont de certains programmes d’investissements exécutés par d’autres banques. Des interventions destinées à influencer les équilibres monétaires et macroéconomiques, comme le font les banques centrales.
En 2018, le nombre d’opérations a baissé sur les Bourses du continent, qui peinent à attirer de nouveaux émetteurs. La Tanzanie, le Zimbabwe et la Tunisie font figure d’exceptions notables.
L’agence de notation financière américaine vient de revoir à la baisse la perspective des banques africaines pour l’année 2020, de stable à négative, en raison de la dégradation des conditions d’exploitation et de la pression croissante exercée sur la qualité de leurs actifs.
Anticipant l’ouverture du système bancaire éthiopien à la concurrence étrangère, finalement ratifiée cette année, la cinquième plus grande banque du pays a consolidé ses fondements et amélioré sa profitabilité.
Le fils de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos comparaît depuis lundi devant un tribunal de Luanda pour des faits de corruption, le tout premier procès visant un membre de la famille de l’ex-maître absolu du pays.
La feuille de route ambitieuse de ce spécialiste du transfert d’argent, qui se prépare à se lancer à l’international, a su attirer un investisseur de poids, alors même que de chaque côté on se projette vers les pays d’Afrique subsaharienne.
Centralien et financier, Julien Lefilleur a créé Enexus afin d’accompagner les entreprises présentes en Afrique dans leurs opérations d’acquisition, de vente ou de levée de fonds. Il était le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique vendredi 6 décembre sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
Pour son quinzième réapprovisionnement depuis sa création en 1972, le Fonds africain de développement (FAD) vient de rassembler trente-deux pays donateurs, pour soutenir des projets de développement dans les pays les plus pauvres du continent.
Le géant pétrolier saoudien Aramco est parvenu à lever 25,6 milliards de dollar pour ce qui va devenir la plus grosse introduction en Bourse de l’histoire.
Des taux d’intérêt en baisse, des échéances plus lointaines, des émetteurs toujours plus nombreux… Le marché international de la dette obligataire séduit les États africains.
Après le désengagement de Barclays, la banque sud-africaine Absa Bank peine à dessiner un projet commercial dans un contexte concurrentiel et économique tendu.
Le groupe financier burkinabè est désormais présent dans sept pays d’Afrique de l’Ouest, après voir lancé lundi 2 décembre les activités de sa filiale nigérienne. En ligne de mire, le financement des PME et des acteurs du secteur informel, qui représente près de 40 % du PIB du pays.
Les plus grandes Bourses du continent se préparent à s’associer comme jamais auparavant via l’African Exchanges Linkage Project. Mais les défis représentés par cette interconnexion sont légion.
Si les chiffres officiels font état de 200 000 à 300 000 personnes, les Comoriens de l’étranger seraient en réalité près de 400 000 à travers le monde, dont plus de 80 % établis en France. La manne financière de ses mandats est précieuse, mais peu productive.
Alors que la reprise économique s’annonce à Abuja, le cofondateur et patron de la première banque du pays se montre confiant sur la solidité de son établissement.