Après avoir reçu un premier soutien de la Banque européenne d’investissement chiffré à 12,5 millions d’euros, la fondatrice du fonds Janngo Capital prévoit d’accompagner financièrement et stratégiquement 20 à 25 jeunes pousses d’ici 10 ans.
Échaudés par leurs difficultés passées, les établissements bancaires se contentent souvent de gérer les dépôts. Pourtant, l’économie, largement sous-financée, a impérativement besoin d’une mobilisation du secteur.
Cinq mois après avoir annoncé une réflexion stratégique sur la cession de ses parts dans des banques de détail au Burkina Faso, au Mali et en Guinée-Conakry, BNP Paribas entame des négociations serrées avec l’Ivoirien Bernard Dossongui Koné et le Burkinabè Simon Tiemtoré.
Plusieurs grandes sociétés du continent ont réalisé leur introduction en Bourse ces derniers mois. Mais elles optent toujours pour les places européennes ou américaines.
Il y a quinze ans, les Nigérians Tope Lawani et Babatunde Soyoye posaient les bases du capital-investissement en Afrique. Aujourd’hui, leur société domine toujours le secteur.
La caisse générale de retraite des agents de l’État de Côte d’Ivoire devient l’actionnaire majoritaire de la banque Oragroup. Elle succède ainsi au fonds d’investissement panafricain Emerging Capital Partners, qui était entré au capital du groupe en 2008.
La dette publique progresse de façon générale en Afrique, et la question des réserves devient essentielle, cruciale même pour des pays comme l’Algérie ou l’Égypte. Trop souvent, la politique monétaire est mal coordonnée avec la politique budgétaire.
Installé dans quatorze pays africains, le premier groupe bancaire marocain rêve d’expansion intercontinentale et se dote d’une nouvelle équipe de choc.
Automatisation, expertise auprès des entreprises, décentralisation, mise à niveau réglementaire… Le directeur associé du cabinet Devlhon Consulting, expert en banques et services financiers, évoque l’avenir des établissements bancaires sur le continent.
Conséquence du recul du géant panafricain et de la pression de ses concurrents (principalement marocains et français), jamais l’écart entre les leaders de la zone franc n’a été aussi resserré.
Le parlementaire britannique Peter Hein a vigoureusement dénoncé lundi la complicité des banques internationales dans les scandales de corruption qui se sont généralisés en Afrique du Sud à la fin du règne de l’ancien président Jacob Zuma.
La banque de détail est en train de vivre une transformation fondamentale avec l’arrivée de la banque numérique. L’Afrique est au cœur de cette transformation. À tel point qu’on peut dire que la Silicon Valley de la banque n’est désormais plus en Californie mais bien sur le continent.
Pour le patron du groupe bancaire panafricain, l’utilisation de la technologie pour formaliser les flux monétaires bénéficiera à la fois aux banques et aux États du continent.
Baisse des crédits, diminution des actifs et hausse du coût du risque : l’année passée, pleine de défis, aura fini par avoir un impact négatif sur la profitabilité du secteur bancaire africain.
Virage vers une économie de marché plutôt que d’endettement, intégration des systèmes bancaires et des marchés de capitaux, émergence d’une classe moyenne faites d’investisseurs potentiels… Quelques orientations permettraient aux Bourses africaines de stimuler l’économie du continent, à l’image de Londres, New-York ou Pékin.
Si les plateformes d’échange de cryptomonnaies sont généralement accessibles aux détenteurs d’euros ou de dollars, c’est désormais au tour du naira nigérian d’être accepté par l’une d’elle, Binance. Le Kenya et l’Afrique du Sud sont également dans le viseur de la société.
À travers un investissement de 50 millions d’euros, la BAD entre au capital de l’institution spécialisée dans le financement des infrastructures en Afrique et obtient un siège au sein de son conseil d’administration.
Visa est en pourparlers avancés pour acquérir une participation de 20 % dans Interswitch, la plus grande société de paiements électroniques du Nigeria, valorisant celle-ci à près d’un milliard de dollars en vue de sa cotation à la bourse de Londres.
Sous l’impulsion du mouvement populaire contre le régime et face au manque de liquidité, les opérateurs économiques espèrent une débureaucratisation et une modernisation du système bancaire.
La banque africaine d’import-export s’est engagée à développer et opérer un projet de parc industriel de 113 hectares au Nord d’Abidjan, dont les travaux d’aménagement doivent débuter courant 2020.
Du Mali à la Côte d’Ivoire en passant par le Burkina Faso et le Bénin, l’aventure des établissements dévolus aux crédits immobiliers tourne court. À une exception près : le Sénégal.
Le débat fait rage entre les partisans du modèle boursier et les défenseurs du private equity. Mais où trouver les meilleurs retours sur investissement ?
La Caisse nationale des caisses d’épargne, détenue à 100% par l’État ivoirien, vient de changer de nom pour devenir la Banque populaire de Côte d’Ivoire. L’occasion pour l’État d’attirer un nouvel investisseur et de tirer un trait sur le passé tumultueux de l’établissement bancaire.
Ancien patron de la Banque africaine de développement, le Rwandais, Donald Kaberuka, se félicite du volontarisme montré par la France lors de la conférence de Lyon.
Malgré les nombreux obstacles sur ce chemin, l’Europe et l’Afrique doivent avancer vers une union bancaire « eurafricaine », continuation logique de l’accord portant création de la Zleca.
Les actionnaires de l’institution financière panafricaine, réunis à Abidjan le 31 octobre, ont accepté de doubler à 208 milliards de dollars le capital autorisé de la Banque africaine de développement. Des négociations serrées entre actionnaires à l’impact réel sur les opérations de la Banque, tour d’horizon de ce qu’il faut savoir sur cette décision « historique », selon Akinwumi Adesina, son président.
Le programme Investia Entreprise lancé jeudi 31 octobre et piloté par la Bourse de Tunis aidera, sur 3 ans, au moins 120 PME tunisiennes – sur plus de 80 000 – à se financer en dehors des banques via le capital investissement, l’introduction en bourse (IPO) ou l’emprunt obligataire (IBO). La formule a vocation à s’exporter sur le continent.
La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé jeudi 31 octobre une forte augmentation de son capital. Celui-ci va passer de 93 à 208 milliards de dollars en dix ans pour accélérer le développement du continent.