Cette diplômée de HEC Rabat, de la Sorbonne et de l’université Georgetown a été choisie pour engager les activités du groupe bancaire au Niger, son pays d’origine. Jusqu’ici directrice du développement en Afrique centrale et en Afrique du Nord de l’African Guarantee Fund, elle a débuté chez Ecobank, où elle a effectué une grande partie de sa carrière.
Les statuts de la Development Finance Corporation (DFC) éliminent deux obstacles majeurs à la participation des États-Unis à l’industrie du capital-investissement en Afrique. La nouvelle institution, qui vise aussi à renforcer l’influence américaine sur le continent, démarre officiellement en octobre.
Standard Bank Group, premier groupe bancaire africain, cède pour 181 millions de dollars le reliquat de sa participation dans ICBC Argentina à son partenaire chinois ICBC, et boucle ainsi un recentrage sur l’Afrique entamé en 2011.
En relevant le ratio prêts/dépôts à 60 %, Godwin Emefiele, le gouverneur de la Banque centrale nigériane, met en difficulté le numéro deux du secteur, la First Bank of Nigeria d’Adesola Kazeem Adeduntan. La mesure pourrait créer de nouveaux risques de crédit.
En moins d’une décennie, Coris Bank s’est développée au Burkina et dans toute l’Afrique de l’Ouest. Souvent critiquée, sa stratégie fondée sur le financement des petites entreprises est-elle précisément la clé de son succès ? Décryptage.
Le litige qui oppose BGFIBank à la société gabonaise e-Doley sera bientôt examiné par le tribunal de commerce de Paris, qui doit décider s’il est compétent pour trancher le litige entre les deux entreprises.
L’incendie qui a endommagé, il y a deux mois, quatre unités de l’unique raffinerie du pays fait peser une lourde menace sur le secteur bancaire local et le budget de l’État. Aucune des solutions envisageables n’est indolore.
Le géant américain du paiement fait irruption sur le secteur des transferts d’argent vers le continent avec sa filiale Xoom. Sa stratégie reste cependant encore incertaine.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? L’exemple du hub financier de Casablanca.
L’activité en dehors des frontières du royaume connaît une décélération générale d’après un récent rapport de la Banque centrale marocaine. En cause : la conjecture dans certains pays et la réglementation internationale qui modifie l’évaluation des résultats.
Les « Mauritius leaks », 200 000 documents transmis par un lanceur d’alerte au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) révèlent l’ampleur de l’optimisation fiscale opérée à Maurice. Une pratique qui coûterait chaque année 50 milliards de dollars à l’Afrique, selon l’OCDE. Les autorités mauriciennes répliquent en garantissant que les dispositifs respectent les critères internationaux.
Le capital-investisseur britannique Actis a officiellement repris la gestion de deux importants véhicules de son ex-confrère dubaïote et porte ainsi à 12 milliards de dollars le niveau de ses actifs sous gestion à travers les pays émergents.
À la tête de la Banque africaine de développement depuis 2015, l’ex-ministre nigérian Akinwumi Adesina ambitionne d’être réélu en mai 2020. Il vient de remporter une bataille en convainquant les actionnaires internationaux de participer à la prochaine augmentation de capital.
Deux ans après le rachat de la filiale de Barclays, l’établissement marocain Attijariwafa Bank enregistre des résultats très décevants. Son état-major relativise, assurant que sa stratégie se révélera payante à terme et que l’équilibre financier du groupe n’est pas menacé.
Le PDG du groupe bancaire devrait être entendu en qualité de témoin par le juge d’instruction chargé de l’affaire opposant BGFIbank à Alfred Bongo Ondimba au sujet de la « disparition » de 1,5 milliard de F CFA du compte de l’étude notariale du fils de l’ancien président gabonais.
Au terme d’une négociation avec les banques commerciales, les ministres des Finances et les organisations patronales de la zone monétaire, la BEAC a accepté de satisfaire les demandes de sortie en devises des opérateurs économiques. Mais a aussi posé ses conditions.
Le 4 juillet, le Gabonais Henri-Claude Oyima a été élu président du conseil d’administration de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), issue de la fusion des places de marché de Libreville et de Douala.
Après son introduction sur le London Stock Exchange le 28 juin, Airtel Africa a intégré ce 9 juillet la place boursière de Lagos, voyant son titre grimper de 10 % dès sa première journée d’introduction.
La Banque centrale du Nigeria contraint désormais les banques à un ratio minimum de prêts/dépôts aux entreprises et aux particuliers, afin de stimuler l’économie du pays. Une mesure susceptible d’inciter les banques à souscrire à des emprunts risqués, mettent en garde des analystes financiers.
Les enquêtes pour détournement et malversations contre les anciens dirigeants du capital-investisseur dubaïote Abraaj, qui a fait faillite l’an dernier, se poursuivent à Dubaï et aux États-Unis.
Jean Damascène Nignan, le patron de l’Union des assurances du Burkina Faso (UAB), a lancé une opération de reconquête du marché de l’assurance-vie. Mais Sonar, l’actuel numéro un, est loin d’avoir dit son dernier mot.
L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a émis, le 21 juin, une circulaire obligeant les sociétés cotées à publier leurs comptes trimestriels. Objectif : informer plus régulièrement les investisseurs et limiter les profit warning.
Airtel Africa, filiale du groupe de télécommunication indien Bharti Airtel, a finalisé ce vendredi sa cotation sur la bourse de Londres, y levant 750 millions de dollars (660 millions d’euros) pour une valorisation totale de 3,9 milliards de dollars.
La carrière de Férid Ben Tanfous est marquée par les chiffres. Rien que de très normal pour un banquier. Le 18 en particulier. Comme le nombre d’années qu’il a passées à l’Arab Tunisian Bank (ATB), dont il vient tout juste de quitter la présidence, à 66 ans, au terme d’un parcours exceptionnel.
Dévoilé à la mi-juin, la Facilité africaine d’inclusion financière numérique (ADFI) espère consacrer 400 millions de dollars au total, d’ici 2030, en faveur de l’inclusion financière digitale de 330 millions de personnes en Afrique, dont 60 % de femmes.
La Société générale dispose désormais d’une agence de banque privée à Abidjan, dont le cœur de cible porte sur les 2 500 millionnaires du pays, disposant d’avoirs et actifs de plus de 300 millions de francs CFA.
Avec un apport de plus de 180 millions d’euros, l’institution britannique CDC Group fait son entrée au capital de la troisième banque marocaine, dont elle détient désormais près de 5 %.
Après une tentative ratée en 2015, le groupe marocain d’Adil Douiri est parvenu à lever près de 37 millions d’euros en s’introduisant à la Bourse de Casablanca en décembre 2018. Ses résultats sont un bon signal pour l’entreprise comme pour la place marocaine.
L’engouement des investisseurs pour le nouveau véhicule panafricain du gestionnaire de fonds Amethis valide, selon ses fondateurs, leur stratégie axée autour de prises de participation minoritaires dans des groupes familiaux bien établis.