Forte sur son statut de premier établissement bancaire en Afrique, la banque britannique Standard Chartered voit la Société générale la rattraper peu à peu.
À rebours de la tendance générale, l’établissement britannique continue d’investir sur le continent, notamment sur le segment des particuliers et dans le numérique.
Depuis trois ans, les taux d’intérêt des prêts bancaires sont plafonnés. La mesure, combattue depuis le début par les banques, affiche un bilan décevant d’après le FMI. Le président Uhuru Kenyatta veut supprimer ce plafond, quitte à affronter une fronde parlementaire.
Si les perspectives de croissance sont faibles en Afrique du Sud, les investissements de la première banque du continent restent prometteurs hors de ses bases, alors qu’elle intensifie ses efforts dans le numérique et la réduction des coûts.
Standard Bank Group rejette les appels à l’arrêt du financement des industries extractives pour protéger le climat, mettant en avant le développement économique et humain de l’Afrique.
Le pôle « international et nouveaux marchés » est piloté par Benoît Claveranne (Sciences Po, ENA, ENS), passé par Bercy et le FMI. Mais le manager français est secondé par plusieurs dirigeants issus du continent.
Après une période d’hésitation sur son avenir continental, le géant mondial se montre plus ambitieux et se lance à l’assaut de nouveaux segments d’activité. Mais la concurrence s’est renforcée et la bataille s’annonce rude.
Présidant la rentrée parlementaire, au lendemain du remaniement ministériel, le roi Mohammed VI a adressé un message au secteur financier en lui demandant de soutenir en priorité l’avenir de la jeunesse marocaine.
La révision de la perspective émise par Standard & Poor’s de négative à stable tombe à point nommé pour le Maroc, qui s’apprête à opérer une nouvelle sortie sur le marché international. Objectifs : renflouer les réserves en devises, combler le déficit budgétaire et réévaluer le risque pays.
Les PME restent fortement tributaires des ressources internes et de la dette bancaire pour se financer, ce qui limite l’entrée sur de nouveaux marchés, l’investissement à long terme, l’expansion et l’innovation. Analyse croisée par deux gestionnaires de fonds qui surmontent ces obstacles au profit des PME africaines : J-P Fournie, du cabinet Metier, et Lucas Franck, du cabinet Ascent Capital.
Les applications offrant des services en ligne grignotent du terrain sur les institutions traditionnelles, avec des pratiques parfois peu scrupuleuses. Mais des mesures sont prises pour les encadrer.
Plusieurs start-up proposent des microcrédits à une clientèle ayant habituellement recours à un appui communautaire. Un modèle qui séduit les investisseurs.
Malgré les révélations concernant l’espionnage de son ex-collaborateur Iqbal Khan, parti chez le rival helvète UBS, les actionnaires de Crédit suisse ont maintenu le banquier et ex-ministre ivoirien Tidjane Thiam à la tête de la banque. Mais le dossier n’est pas clôt.
Directrice Afrique de l’Ouest chez le gestionnaire de fonds d’investissement français Amethis, la franco-ivoirienne Laureen Kouassi-Olsson était la Grande Invitée de l’économie RFI-Jeune Afrique vendredi 4 octobre sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
Entré en 2015 au capital du groupe ouest-africain de bancassurance NSIA, le colosse de Montréal a enchaîné les désillusions et planche sur la revente de sa participation.
À six mois de la fin de son mandat et alors qu’un nouveau règlement vient d’être adopté, le patron de la BVC livre une analyse lucide des réussites et des blocages de la place marocaine.
La Banque centrale populaire (BCP) a finalisé l’acquisition de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) dans le cadre de son offensive africaine entamée il y a plus d’un an.
Il y a un an, le groupe panafricain a appelé à la rescousse Marlène Ngoyi, une spécialiste du capital-investissement formée aux États-Unis, pour mettre fin à la crise qui secouait sa filiale.
Le président ghanéen Nana Akufo-Addo aborde la campagne pour la présidentielle de 2020 avec un secteur financier encore fragilisé. Si des réformes ont été engagées, elles n’ont pas satisfait toutes les attentes.
Plusieurs ONG ont déposé une plainte ce jeudi contre la banque française pour « complicité de crimes contre l’humanité, de génocide et d’actes de tortures » commis au Soudan par le régime du président déchu Omar el-Béchir entre 2002 et 2008.
Grand artisan des marchés financiers ouest-africains, fondateur de CGF Bourse et ancien président de la Bourse régionale des valeurs mobilières, l’expert financier est décédé mardi 24 septembre 2019, à Paris, à l’âge de 64 ans.
En acquérant 14 % du capital de la banque panafricaine, l’institution intègre pour la première fois dans son portefeuille une entreprise présente dans les pays francophones.
Le plus grand assureur d’Afrique, Sanlam, est en pourparlers « très avancés » avec un partenaire potentiel en Éthiopie pour profiter des perspectives de croissance économique du pays. Entretien avec Heinie Werth, nouveau PDG de l’unité des marchés émergents de Sanlam, par David Whitehouse.
Fondée en 2011, la société s’est fait remarquer en accompagnant le dernier investissement de la famille Tazi. En 2020, elle veut lancer un fonds dévolu à l’entrepreneuriat féminin.
Outre les polices automobiles, obligatoires, les compagnies tentent de diversifier leurs offres : couverture en cas de maladie, de sinistre, de décès. Mais elles peinent encore à convaincre.
S’il nécessite un temps d’adaptation pour la majorité des États africains, le secteur de la finance islamique dispose d’un fort potentiel sur le continent, où les pays cherchent à diversifier leurs sources de financement.