Après son introduction sur le London Stock Exchange le 28 juin, Airtel Africa a intégré ce 9 juillet la place boursière de Lagos, voyant son titre grimper de 10 % dès sa première journée d’introduction.
La Banque centrale du Nigeria contraint désormais les banques à un ratio minimum de prêts/dépôts aux entreprises et aux particuliers, afin de stimuler l’économie du pays. Une mesure susceptible d’inciter les banques à souscrire à des emprunts risqués, mettent en garde des analystes financiers.
Les enquêtes pour détournement et malversations contre les anciens dirigeants du capital-investisseur dubaïote Abraaj, qui a fait faillite l’an dernier, se poursuivent à Dubaï et aux États-Unis.
Jean Damascène Nignan, le patron de l’Union des assurances du Burkina Faso (UAB), a lancé une opération de reconquête du marché de l’assurance-vie. Mais Sonar, l’actuel numéro un, est loin d’avoir dit son dernier mot.
L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a émis, le 21 juin, une circulaire obligeant les sociétés cotées à publier leurs comptes trimestriels. Objectif : informer plus régulièrement les investisseurs et limiter les profit warning.
Airtel Africa, filiale du groupe de télécommunication indien Bharti Airtel, a finalisé ce vendredi sa cotation sur la bourse de Londres, y levant 750 millions de dollars (660 millions d’euros) pour une valorisation totale de 3,9 milliards de dollars.
La carrière de Férid Ben Tanfous est marquée par les chiffres. Rien que de très normal pour un banquier. Le 18 en particulier. Comme le nombre d’années qu’il a passées à l’Arab Tunisian Bank (ATB), dont il vient tout juste de quitter la présidence, à 66 ans, au terme d’un parcours exceptionnel.
Dévoilé à la mi-juin, la Facilité africaine d’inclusion financière numérique (ADFI) espère consacrer 400 millions de dollars au total, d’ici 2030, en faveur de l’inclusion financière digitale de 330 millions de personnes en Afrique, dont 60 % de femmes.
La Société générale dispose désormais d’une agence de banque privée à Abidjan, dont le cœur de cible porte sur les 2 500 millionnaires du pays, disposant d’avoirs et actifs de plus de 300 millions de francs CFA.
Avec un apport de plus de 180 millions d’euros, l’institution britannique CDC Group fait son entrée au capital de la troisième banque marocaine, dont elle détient désormais près de 5 %.
Après une tentative ratée en 2015, le groupe marocain d’Adil Douiri est parvenu à lever près de 37 millions d’euros en s’introduisant à la Bourse de Casablanca en décembre 2018. Ses résultats sont un bon signal pour l’entreprise comme pour la place marocaine.
L’engouement des investisseurs pour le nouveau véhicule panafricain du gestionnaire de fonds Amethis valide, selon ses fondateurs, leur stratégie axée autour de prises de participation minoritaires dans des groupes familiaux bien établis.
Durant les assemblées annuelles de la BAD, à Malabo, Akinwumi Adesina a affirmé disposer d’un « appui solide » des actionnaires pour renforcer les fonds propres de la banque. Le niveau de cette recapitalisation reste néanmoins en suspens et devrait être décidé en septembre.
Encore discrète, Saham Management, la société marocaine de capital-investissement dirigée par Moulay M’hamed Elalamy, a conçu une stratégie axée autour de prises de participation majoritaires dans des groupes du royaume aux ambitions panafricaines.
NSIA, le principal assureur d’Afrique francophone, s’est établi au Nigeria en 2011 avec le rachat d’une société d’assurances pour environ 20 milliards de F CFA (30,5 millions d’euros).
Le groupe nigérian Access Bank a adopté une stratégie volontariste pour promouvoir l’avancement des femmes en son sein et a développé des produits financiers qui leur sont destinés.
L’offre du groupe bancaire marocain pour le rachat de quatre filiales du français BPCE (Cameroun, Madagascar, Tunisie et Congo), bien qu’approuvée à la fin de décembre, doit encore recueillir l’aval de différents régulateurs.
Deux postes attendent l’ex-ministre de la Santé nigérian : directeur mondial pour la santé, la nutrition et la population, et directeur de la facilité de financement mondiale à Washington DC. Médecin de formation, il a étudié aux États-Unis et au Royaume-Uni, et dirigeait jusqu’ici l’Agence nationale de développement des soins de santé primaires du Nigeria.
Nommé vice-président chargé de l’investissement bancaire en Égypte, ce bilingue arabe et anglais formé à l’université de Southampton a démarré sa carrière en 2007 comme analyste chez CI Capital Investment Banking. Passé par Adib Capital Investment Banking, il rejoint Beltone Financial en tant que directeur associé en 2017.
L’ex-numéro 2 de la banque publique marocaine vient d’être nommé PDG de l’établissement, en remplacement d’Ahmed Rahhou, désormais ambassadeur du royaume auprès de l’Union européenne.
La société spécialisée en capital-investissement sur le continent préparerait la création d’un fonds doté de 1,25 milliard de dollars, le plus important dédié au secteur privé africain.
La banque française s’apprête à céder ses filiales africaines au Gabon, en Tunisie, au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. En cause, les tensions avec les partenaires locaux et le faible dynamisme de ces marchés.
Malgré le départ précipité de BNP Paribas en 2010 – quatre ans après son arrivée –, son ex-filiale mauritanienne a prospéré sous le marocain Attijariwafa Bank.
L’exil des grands groupes bancaires complique l’accès des entreprises africaines à la « correspondance bancaire », nécessaire pour réaliser des paiements internationaux.
BNP Paribas a fait du Maroc sa principale base logistique pour « la gestion des 100 millions d’euros d’investissements consacrés à la refonte du système d’information de ses activités » en Afrique francophone.
Les principales places boursières du continent affichent des performances médiocres depuis le début de l’année. Mais l’amélioration de la conjoncture devrait ranimer l’intérêt des investisseurs.
L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) vient d’imposer une habilitation aux professionnels des sociétés de Bourse et de gestion. Sans elle, impossible d’exercer.
Pour financer son expansion dans le capital de Union Bank of Nigeria (UBN) et maintenir la conformité de ses indicateurs financiers avec les ratios prudentiels réglementaires (ratio en deçà duquel une banque est insolvable), Atlas Mara avait annoncé le 20 juin 2017 son intention de lever 200 millions de dollars à travers une augmentation de capital.