Diplômé de la faculté des sciences économiques et de gestion de Tunis El Manar, et titulaire d’un MBA de l’université du Québec à Montréal, ce Tunisien vient d’être nommé DG de la STB. Il était jusqu’ici directeur central chargé de la gestion du réseau, des opérations commerciales et de la qualité du service de la banque.
À la bourse de Casablanca, les profit-warnings s’enchaînent et touchent même les plus grosses capitalisations, au premier rang desquelles les entreprises ciblées par le boycott en 2018.
Un appui de plus d’un milliard de dollars (900 millions d’euros) de la Banque mondiale vise à appuyer les efforts de réformes économiques de l’Angola, touché de plein fouet par la chute des cours du pétrole en 2014.
Le colosse de Londres, dirigé un temps par le financier franco-ivoirien Tidjane Thiam, prend le contrôle de quatre compagnies d’assurances en Afrique francophone.
La bourse de Tunis a suspendu ce 14 mars la cotation d’Attijari Bank, filiale tunisienne d’Attijariwafa Bank, sous le coup d’une « enquête douanière sur d’éventuelles infractions à la réglementation régissant le commerce extérieur ».
Le groupe de la Banque Mondiale a annoncé la mobilisation de 19,9 milliards de d’euros sur les six années à venir pour contrer les effets du changement climatique en Afrique.
Il n’y a pas encore d’annonce officielle mais plusieurs sources du ministère des Finances confirment, sous couvert d’anonymat, l’imminence d’une émission d’obligations sur le marché international. Une première incursion du Bénin sur les marchés obligataires en dehors de la zone Franc.
L’agence de notation a tiré la sonnette d’alarme sur la viabilité des banques marocaines en raison de la qualité de leurs actifs et de l’insuffisance de leurs fonds propres. Une « vulnérabilité » que la Banque centrale du royaume rejette en bloc.
Les analystes de CDG Capital viennent de publier un rapport détaillant les opportunités qui s’offrent aux trois groupes marocains ayant des implantations en dehors des frontières du royaume, BMCE Bank of Africa, BCP et Attijariwafa Bank, mais aussi les défis qui les attendent.
Le 3e groupe bancaire du continent a annoncé un résultat courant 2018 de 16,13 milliards de rands, en hausse de 3 % par rapport à l’exercice précédent. Mais le recul du britannique Barclays pèse sur son bénéfice.
Diplômé de l’Iscae et d’un IAE français, ce Tunisien cumule trente-cinq ans de carrière au sein de la banque marocaine. Ex-DG adjoint du groupe pendant huit ans et ancien membre de son comité exécutif, il prend les rênes de la filiale tunisienne d’Attijariwafa Bank, et remplace Hicham Seffa, nommé DG de la filiale égyptienne.
En 2018, l’établissement bancaire prisé des petits porteurs s’est retrouvé à court de liquidités, provoquant un énorme scandale de corruption en Afrique du Sud, et mettant en péril des milliers de petits épargnants.
Nouveaux venus (relatifs) sur le marché de la dette, les États du Golfe jaugent la santé de leur économie à l’aune de la demande internationale pour leurs obligations.
Transports urbains, infrastructures routières, électricité en milieu rural, agriculture et intégration sous-régionale : les projets qui bénéficieront des 275 milliards de F CFA accordés par la Banque africaine de développement (BAD) permettront de « contribuer au désenclavement des zones frontalières » de la région d’Abidjan, selon la directrice Afrique de l’Ouest de la Banque.
En remontant la piste des 2 milliards de dollars de sa dette cachée, le gouvernement du Mozambique a porté plainte devant la Haute Cour de justice de Londres contre le Crédit suisse, trois ex-employés de la banque et le constructeur naval Privinvest. Tous sont soupçonnés d’être impliqués dans les montages financiers occultes à l’origine du scandale.
Lors de leur première présentation de résultats depuis le rachat de l’entreprise par Sanlam, les nouveaux visages de Saham Assurance Maroc, Christophe Buso et Mohamed Afifi, ont insisté sur les changements qui attendent encore l’assureur marocain.
En repli sur la zone Afrique & Moyen-Orient en 2018, la banque britannique compte pour 2019 sur l’augmentation des flux financiers générés par la création chinoise d’un corridor mondial du commerce et de l’investissement.
Après l’Afrique du Sud et le Nigeria, le Kenya est le 3e pays d’Afrique subsaharienne à ouvrir la voie à l’émission d’obligations vertes. Deux banques de Nairobi seraient déjà sur les rangs.
Le Niger veut mobiliser 60 milliards de F CFA (91,5 millions d’euros) sous forme d’obligations sur le marché de l’UEMAO afin de financer son programme d’investissement 2019.
En se lançant dans le « private equity », le conglomérat malgache Axian, de la famille Hiridjee, entend élargir son empreinte géographique et réduire son exposition aux risques.
La réponse est niet. La date butoir du 31 mai fixée aux assureurs de la Cima pour atteindre un capital minimum de 3 milliards de F CFA (4,6 millions d’euros) ne sera pas reportée.
Durant l’année écoulée, l’institution européenne a approuvé 3,3 milliards d’euros en faveur de projets en Afrique. Elle anticipe un même niveau d’activité pour 2019.
Malgré le développement des places boursières depuis une dizaine d’années, les compagnies boudent le financement des entreprises et continuent de préférer les dépôts bancaires et les emprunts d’État.
Alors que les transactions monétaires via la téléphonie mobile poursuivent leur expansion en Côte d’Ivoire, où elles ont atteint près de 10 milliards d’euros en 2018, la Confédération des consommateurs demandent la baisse des frais de transactions monétaires, qui ont augmenté de 7,2% en un an.
Bientôt opérationnel, ce produit « charia-compatible » attendu de longue date va permettre aux compagnies d’accroître leur taux de pénétration dans le royaume.
Après les accusations d’ingérence politique formulées par un lanceur d’alerte contre quatre de ses membres, le conseil d’administration du plus grand gestionnaire d’actifs du continent a démissionné en bloc. Une enquête a été ouverte à la demande du président Cyril Ramaphosa.
L’opération doit permettre au groupe sud-africain MTN, endetté à hauteur de 4,5 milliards d’euros, de lever jusqu’à 600 millions de dollars en se désengageant.
Ce Sénégalais est le nouveau directeur général de la filiale camerounaise destinée aux pays de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima). Il a occupé avant cela plusieurs postes au sein de Swiss Re, notamment celui de responsable régional en Afrique de l’Ouest anglophone, et a travaillé chez Salama Assurances Sénégal.
Le holding bancaire panafricain Atlas Mara a annoncé le 6 février le départ de son président Bob Diamond, remplacé par Michael Wilkerson, un administrateur non exécutif de la société.