La mission du nouveau directeur général de la BNI, Youssouf Fadiga, est délicate : restructurer l’influente banque publique et organiser sa privatisation partielle.
Le numéro 2 de la Chambre de commerce de d’industrie ivoirienne a été désigné le 18 décembre comme nouveau président de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), en remplacement du Sénégalais Pierre Atepa Goudiaby, démissionnaire.
À l’inverse de ses concurrents internationaux, le groupe français Société générale a fait du continent Africain une priorité, avec des objectifs de rentabilité élevés.
Six ans après avoir racheté Java House (revendu en 2017), le fond d’investissement panafricain se lance à nouveau dans une chaîne kényane de cafés-restaurants, ArtCaffe, qui compte 26 enseignes à Nairobi.
L’accord de principe conclu entre les deux groupes entérine la reprise de Diamond Bank, en graves difficultés, par Access Bank. Les rumeurs sur ce rachat allaient bon train depuis plusieurs semaines.
Une nouvelle étude évalue à plus de 1 000 milliards de F CFA (1,52 milliard d’euros) l’impact des nouvelles règles prudentielles, décidées en dehors du continent, sur les banques de la zone CFA. Et questionne la pertinence des décisions des régulateurs.
Après une première expérience mitigée sur le créneau des services mobiles au Sénégal avec Yoban’tel à partir de 2010, Société générale (SG) est revenu en force à la mi-2017, avec le lancement de Yup.
Le dirigeant du capital-investisseur britannique DPI, leader sur le continent, explique pourquoi ce dernier accélère ses opérations en Afrique du Nord.
Un collectif d’hommes d’affaires camerounais a proposé fin novembre à la Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) d’acquérir 72,6 % de ses parts dans la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec).
Pourtant promulguée avec enthousiasme en mars 2015, la libéralisation du secteur des assurances n’est toujours pas effective en RD Congo. Et la Société nationale d’assurances (Sonas) conserve pour l’instant le monopole de fait qu’elle détient depuis 1966.
S’appuyant sur le réseau de la Banque centrale populaire, la mutuelle marocaine a enregistré en 2017 une hausse de 42 % de son chiffre d’affaires dans le segment vie.
Ce sont finalement 2,4 milliards d’euros qui ont été promis par les bailleurs de fonds aux pays du G5 Sahel. Un programme d’urgence de 260 millions d’euros sera destiné à l’hydraulique, à la gestion des conflits intercommunautaires et à la sécurité intérieure.
Aux commandes depuis 2002, le banquier accélère le virage digital du leader burkinabè du microcrédit pour partir à la conquête de l’Afrique de l’Ouest.
Financer davantage les PME africaines – qui font face à un important déficit de financement -, en s’appuyant notamment sur le capital-investissement, permettrait au continent d’améliorer sa croissance.
La troisième banque marocaine prépare une importante augmentation de capital pour 2019, au moment où les investisseurs boudent le titre. En cause, le ralentissement de sa croissance subsaharienne, qui préoccupe également la Banque centrale.
Baobab, Cofina, Amifa… La concurrence s’accroît en Afrique de l’Ouest pour des acteurs qui devront choisir entre conserver leur vocation sociale et offrir d’importants retours sur investissement.
Opérationnelles depuis 2017, les premières banques participatives commencent à voir leurs activités décoller, même s’il leur reste encore de nombreux produits « charia-compatibles » à lancer.
À 48 ans, le Camerounais Georges Wega supervise depuis juillet 2018 les huit filiales de Société générale en Afrique de l’Ouest. Sa mission : renforcer le leadership du groupe français dans la région.
L’association UFC-Que choisir a annoncé avoir porté plainte contre Western Union et MoneyGram pour « pratiques commerciales trompeuses », pointant notamment une faible concurrence dans les transferts d’argent internationaux et des tarifs élevés, qui varient du simple au double en fonction des pays.
Si la bancarisation des individus et les prêts aux PME augmentent sur le continent, le dernier rapport de la Banque européenne d’investissement constate aussi un tassement du crédit accordé au secteur privé.
Les classes moyennes africaines n’ont pas suffisamment confiance dans le système bancaire traditionnel pour lui confier son épargne, préférant des alternatives informelles. Des innovations telles que le mobile banking ou la microfinance changent la donne en permettant de mobiliser ces fonds pour le développement.
L’agence de notation a dégradé Diamond Bank pour un taux élevé de prêts non performants, de tensions en terme de gouvernance et d’importants besoins de refinancement en devise. Moody’s anticipe toutefois un soutien des autorités en cas de nécessité, en raison de son poids dans l’économie nigériane.
Fidèle à son modèle hybride, à mi-chemin entre banque de réseau et banque en ligne, l’établissement subit des pertes structurelles liées à son déploiement dans le royaume.
En marge de l’Africa Day organisé à Addis Abeba, un prêt de trente millions d’euros a été accordé à l’Ethiopia Women Entrepreneurship Developement Projet, pour appuyer les entreprises détenues partiellement ou complètement par des femmes en Éthiopie.
Fondée en 2012 à Dakar, la Compagnie financière africaine (Cofina) touche désormais six pays du continent. Spécialisée dans la microfinance, elle permet à ses 300 000 clients, commerçants informels et petites entreprises, habituellement exclus du système bancaire classique, de bénéficier de prêts pour développer leur activité.
À l’heure où les pays en développement sont confrontés à une baisse des aides internationales pour financer leur essor, la fiscalité est au centre des préoccupations des États africains et des citoyens, estiment Bruno Messerschmitt et Clyde Fiawoo, respectivement associé et manager de la société d’avocats EY.
Un collectif d’hommes d’affaires camerounais s’apprêtent à déposer une plainte avec constitution de partie civile devant la Commission nationale de la concurrence au Cameroun contre la Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) et le groupe marocain Banque centrale populaire (BCP).
Conçues pour parer les défaillances des marchés, mais souvent critiquées pour leur mauvaise gestion, les banques de développement voient leur cote remonter depuis la crise de 2008. Le défi du développement durable leur offre un nouveau terrain d’expression.