En marge de l’Africa Day organisé à Addis Abeba, un prêt de trente millions d’euros a été accordé à l’Ethiopia Women Entrepreneurship Developement Projet, pour appuyer les entreprises détenues partiellement ou complètement par des femmes en Éthiopie.
Fondée en 2012 à Dakar, la Compagnie financière africaine (Cofina) touche désormais six pays du continent. Spécialisée dans la microfinance, elle permet à ses 300 000 clients, commerçants informels et petites entreprises, habituellement exclus du système bancaire classique, de bénéficier de prêts pour développer leur activité.
À l’heure où les pays en développement sont confrontés à une baisse des aides internationales pour financer leur essor, la fiscalité est au centre des préoccupations des États africains et des citoyens, estiment Bruno Messerschmitt et Clyde Fiawoo, respectivement associé et manager de la société d’avocats EY.
Un collectif d’hommes d’affaires camerounais s’apprêtent à déposer une plainte avec constitution de partie civile devant la Commission nationale de la concurrence au Cameroun contre la Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) et le groupe marocain Banque centrale populaire (BCP).
Conçues pour parer les défaillances des marchés, mais souvent critiquées pour leur mauvaise gestion, les banques de développement voient leur cote remonter depuis la crise de 2008. Le défi du développement durable leur offre un nouveau terrain d’expression.
Le marché est imparfait, et le secteur privé est loin de répondre à tous les besoins de financement en offrant des taux d’intérêt et des maturités différentes selon les clients. C’est pour cela qu’ont été crées les banques de développement.
La directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations, Boutheina Ben Yaghlane, souhaite dynamiser un secteur financier postrévolution encore frileux.
Nommé directeur exécutif chargé de la banque privée au sein d’Attijariwafa Bank, ce Marocain est diplômé de l’École supérieure de management d’Avignon et de l’École de commerce, de gestion et de management de Toulouse (Esicad). Membre du comité de direction et de coordination, il a rejoint le groupe en 1997.
Le premier réassureur du Maroc, filiale de la Caisse de dépôt, poursuit son programme de développement en Afrique. Son directeur général, Youssef Fassi Fihri, place la diversification des risques au cœur de sa stratégie. Rencontre.
La banque centrale Bank Al-Maghrib et l’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT) ont annoncé le 13 novembre le lancement officiel des solutions de paiement mobile au Maroc. Mais les banques et les opérateurs doivent encore convaincre les commerçants.
Le premier financeur de l’économie malienne enregistre une forte croissance de ses activités depuis 2016. Il peaufine désormais son expansion sous-régionale
Le nouveau patron de la banque marocaine avait contribué aux côtés de son prédécesseur au développement de ses activités panafricaines. Et compte bien poursuivre dans cette voie.
Neuf villages congolais ont saisi le mécanisme de plaintes de la DEG, la banque de développement allemande qui a prêté des fonds à Feronia pour développer sa production d’huile de palme, suite à un litige foncier qui dure depuis la période coloniale. L’objectif : forcer les bailleurs à intervenir. Et faire jurisprudence.
L’accord conclu entre M-Pesa et Western Union permet aux utilisateurs de cette plateforme de paiement mobile d’effectuer des transferts dans le monde entier grâce au réseau du groupe américain, dans un contexte où le marché des envois de fonds des migrants devient plus concurrentiel.
Consciente du potentiel offert, la Bourse ouest-africaine prépare la mise en place de ces instruments financiers qui ont fait leurs preuves en Asie et au Moyen-Orient.
Mise en place de sièges régionaux, montée en puissance des opérateurs de télécommunication dans les services bancaires, digitalisation… Yoann Lhonneur, directeur associé de Devlhon Consulting, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
La récente nationalisation de Skye Bank a fait ressurgir le spectre du krach de 2009-2010, qui avait ébranlé le secteur bancaire du pays. Si les leaders semblent en mesure de résister, les établissements intermédiaires restent vulnérables. Comme il y a neuf ans…
La Banque centrale du Nigeria (CBN) a demandé le 29 août le remboursement par MTN de 8,13 milliards de dollars (6,96 milliards d’euros), « illégalement rapatriés sur la base de certificats d’importation de capitaux illégalement émis », menaçant de lui couper l’accès au marché des changes.
Déjà leaders (parmi les banques étrangères) depuis quelques années dans l’UEMOA, Attijariwafa Bank, BMCE Bank et BCP sont sur le point d’étendre leur leadership à l’Afrique centrale.
Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement, doit « oser le privé pour répondre à l’urgence en Afrique ». C’est l’avis défendu par l’ancien général français Bruno Clément-Bollée.
Les 200 premières banques africaines ont renoué avec la croissance en 2017. Malgré le rebond des économies phares du continent, la contraction de l’offre de crédit et l’obligation de renforcer les fonds propres tempèrent l’optimisme du secteur.
L’effondrement du fonds dubaïote continue de secouer le monde du capital-investissement, incitant les investisseurs spécialisés sur les pays émergents à la prudence.