Dix ans après sa fondation, le groupe burkinabè centré sur les PME a acquis la maturité suffisante pour aborder de nouveaux marchés et se lancer dans le digital.
Six réseaux ouest-africains de microcrédit lancent un établissement de crédit sous-régional, la Financière de l’Afrique de l’Ouest, qui leur permettra de s’affranchir de la dépendance des banques commerciales.
Très développée à l’international, l’entreprise marocaine HPS spécialisée dans les services informatiques bancaires se heurte à la sous-bancarisation sur le continent.
Au royaume du mobile-banking, où 37,8 millions de comptes bancaires mobiles étaient dénombrés fin janvier, il est désormais possible d’échanger des fonds entre des comptes détenus auprès d’opérateurs différents.
Alors que les banques libyennes ont prêté en 2017 pour moins de 20 millions de dinars (12,3 millions d’euros au marché officiel) au secteur privé, la banque libyenne Assaray lance son agence Assaray Namaa, qui proposera des micro-crédits d’ici à la fin de l’année.
Amélioration de la gouvernance, clarification des offres, réorganisation géographique… La méthode du dirigeant porte ses fruits. Pour JA, il expose la stratégie et les ambitions du géant panafricain.
La franco-béninoise Laurence do Rego est devenue en mai 2017 directrice de la banque commerciale. Un poste difficile, au sein d’une entité qui concentre 39 % des créances douteuses, qu’elle prévoit de transformer et de réorganiser.
La Banque mondiale a publié ce 19 avril sa base de données sur l’inclusion financière, baptisée Global Findex, pour 2017. Un constat : la révolution du mobile-banking a permis à plusieurs pays africains (Togo, Burkina Faso, Sénégal) de tripler le nombre d’utilisateurs de moyens de paiement électroniques.
Depuis que Fabrice Andjoua Bongo Ondimba a été nommé à la tête de la Direction générale du budget et des finances publiques, ce quadragénaire discret est devenu l’une des personnalités clés du Gabon.
Les financements approuvés par l’Agence française de développement (AFD) ont progressé de 10% l’an dernier, dépassant les 10 milliards d’euros. Le continent africain recueille la moitié des engagements à l’étranger de l’agence.
Le Groupe de la Banque islamique de développement (BID) a annoncé être sur le point d’accorder plus de 500 millions d’euros au continent africain, via des prêts qui viendront financer des projets en Côte d’Ivoire, en Tunisie, et au Sénégal.
Formé à l’université Ca’ Foscari de Venise, cet Italien a fait ses armes au sein de Telecom Italia Mobile et EY avant d’occuper des postes de management chez A.T. Kearney et First Data International. Il vient d’être nommé directeur général pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord de l’entreprise Visa, qu’il a intégrée en 2009.
L’heure est à la distribution des dividendes pour les actionnaires des entreprises inscrites à la Bourse de Casablanca, qui se partagent cette année 22 milliards de dirhams. Classement.
Formé en management et finance à l’université Paris Dauphine, ce marocain de 38 ans a commencé sa carrière dans la banque et l’assurance avant d’intégrer en 2009 Palmeraie Développement, où il a pris la direction du pôle immobilier en 2017. Il occupe désormais le même poste au sein du groupe Saham.
Diplômé de Sciences-Po Paris, ce Français est passé par plusieurs cabinets de gestion des risques avant de rejoindre Edenred en 2011. Après avoir occupé différents postes en stratégie marketing, il devient directeur du développement des activités africaines du leader mondial des solutions transactionnelles au service des entreprises, des salariés et des commerçants.
Six ans après sa montée en puissance sur le continent, le fonds dubaïote, Abraaj abandonne le segment des PME et se concentre sur les futurs champions régionaux.
Représentante de la BAD au Maroc depuis novembre 2017, Leila Farah Mokaddem présente à Jeune Afrique sa vision, ses ambitions et ses priorités pour son mandat.
Cofina vient de lever 20 millions d’euros grâce à une prise de participation minoritaire de Mediterrania Capital Partners. Ce partenariat, assorti d’une assistance technique, permettra à la société de « mésofinance » de s’implanter dans quatre pays supplémentaires à l’horizon 2021.
En 2017, le groupe marocain a finalisé le rachat de la filiale de Barclays en Égypte. Si l’investissement est d’ores et déjà rentable, sa maison mère a prévu de revoir son portefeuille.
Le fonds d’investissement appartenant à la famille royale change de raison sociale pour se nommer désormais Al Mada. Un changement qui marque l’aboutissement de la mutation profonde de ce holding, autrefois pilier de la place boursière casablancaise.
En marge de l’Africa CEO Forum, organisé à Abidjan les 26 et 27 mars 2018, Bruno Mettling, PDG d’Orange Middle East and Africa, a dévoilé à Jeune Afrique les prochaines étapes du développement de l’offre de services financiers du groupe de télécoms français.
En 2002, le marocain Mohamed Horani, fondateur de la société de services informatiques bancaires HPS, compte parmi les premiers entrepreneurs africains à s’installer à Dubaï. Quinze ans plus tard, le pari est plus que gagné.
Les transferts d’argent effectués par les émigrés constituent une ressource financière importante pour les économies africaines, agissant comme un filet de sécurité pour des millions de familles. Et si les États en tiraient profit pour développer leurs infrastructures à travers des « obligations de la diaspora » ?
Après une année 2016 particulièrement éprouvante, avec une perte supérieure à 200 millions de dollars, le groupe bancaire panafricain regagne des couleurs, grâce à un apurement de ses prêts. Mais beaucoup reste à faire.
Un an après le lancement d’une « nouvelle stratégie » pour Proparco, filiale de l’Agence française de développement spécialisée dans le soutien au secteur privé, Grégory Clemente, son directeur général revient pour Jeune Afrique sur les premiers résultats.
Ayant fait fortune ailleurs, les entrepreneurs africains investissent depuis quelque temps dans le très rentable secteur bancaire. Les défis sont énormes, et le succès n’est pas garanti. Éclairage.
Si les entrepreneurs africains commencent à être séduits par le secteur des banques pour diversifier leurs activités c’est parce qu’elle apparaissent comme des valeurs solides. Ce n’est pas forcement le cas au Cameroun où des grands noms du secteur bancaire ont connu des échecs marquants.