Diplômée en gestion des politiques économiques de l’université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan et titulaire d’un MBA de l’université canadienne de Sherbrooke, cette Mauritanienne a rejoint l’institution en tant qu’économiste en 2002. Elle est nommée représentante résidente au Togo.
Pour apporter la « sève financière » dont les économies ont besoin, il convient que les acteurs privés et publics puissent travailler ensemble autour d’actions concrètes. Explications par Amaury de Féligonde (Okan) et Marc Kamgaing (Harvest AM).
Bank Al Maghrib, la banque centrale marocaine, vient de publier son rapport annuel sur la supervision bancaire, qui constitue une véritable cartographie du secteur. Décryptage en 7 points.
Formé à l’Obafemi Awolowo University d’Ife, ce Nigérian a travaillé chez Springfountain Management Consultants, Manufacturers Merchant Bank, et EY avant d’intégrer la banque panafricaine il y a plus de vingt ans. Il est désigné directeur général et régional pour le Nigeria et prend la place de Charles Kie, qui a démissionné.
Après avoir engagé 100 millions de dirhams (9 millions d’euros) dans 17 start-up sur les huit dernières années, Maroc Numeric Fund double la mise pour sa deuxième opération.
Ingénieure télécoms de formation, cette Française est diplômée de l’ENA, de Paris-Dauphine et de l’ESCP. Elle démarre sa carrière chez Alcatel-Lucent puis passe cinq années au ministère des Télécommunications avant d’intégrer l’Agence française de développement en 2005, dont elle a pris la tête de la région Afrique en juin.
168,6 millions de dollars ont été levés par les start-up africaines au cours des six premiers mois de 2018, contre 167,7 millions de dollars pour toute l’année 2017, assure le site spécialisé WeeTracker. La dynamique est particulièrement forte dans le secteur des fintechs et en Afrique anglophone, notamment au Kenya et au Nigeria.
La filiale dédiée au secteur privé de l’AFD a alloué au Maroc 40 % des 550 millions d’euros qu’elle a débloqués pour l’Afrique ces dix dernières années. Cette dynamique devrait se maintenir pour les trois années à venir, a indiqué le directeur général de Proparco, Grégory Clemente, en visite à Casablanca le 28 juin.
Favorisés par l’État pour développer les infrastructures, les partenariats public-privé sont freinés par la méfiance entre le monde de l’administration et celui de l’entreprise.
D’après Issam Chleuh, fondateur de la plateforme de services Suguba, alors que les PME africaines sont faiblement financées par les banques, la fintech peut aider à briser ce cercle vicieux et lutter efficacement contre le chômage. Il faut cependant adapter la régulation à l’échelle de l’Uemoa, et permettre à des institutions non bancaires d’offrir des services financiers.
Wendkuni Bank International, filiale du groupe Planor Afrique, de l’homme d’affaires burkinabè Apollinaire Compaoré, a inauguré ses activités vendredi 29 juin à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie présidée par le chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba.
Le site marchand va permettre à ses clients de régler leurs achats à travers sa passerelle de paiement. Un tremplin pour son offre de services financiers.
WeCashUp, Touch, CynetPay… Les acteurs se multiplient sur ce marché naissant mais prometteur, dans une Afrique subsaharienne encore faiblement bancarisée.
Mise en liquidation, la société dubaïote Abraaj a cédé ses fonds africains au géant américain Colony Capital. Un repreneur bien accueilli par les investisseurs et les entrepreneurs.
Alors que MTN se positionne en force sur les bourses de Lagos et Accra, Edoh Kossi Amenounvé, directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), basée à Abidjan, fait le point pour Jeune Afrique sur la situation des cotations des opérateurs de télécoms en Afrique de l’Ouest.
Lors d’une rencontré dédiée à la fintech en Afrique, le 21 juin à Paris, Thibault Flichy, haut cadre de Total, et Omar Cissé, patron d’InTouch, sont revenus sur le parcours qui a conduit la jeune pousse sénégalaise à réaliser la plus grosse levée de fonds jamais réalisée par une start-up d’Afrique francophone.
Après avoir acheté la filiale mauricienne du groupe français, le numéro deux de la finance marocaine s’apprête à faire de même avec celles du Congo, du Cameroun, de la Tunisie et de Madagascar.
En compétition avec son compatriote Simon Tiemtoré, patron de Lilium Capital pour le contrôle de 40 % du capital de la Banque commerciale du Burkina (BCB), Idrissa Nassa (Coris Bank International) s’est désisté en faveur de ce dernier, selon les informations publiées par Jeune Afrique Business+.
Le président français veut maintenir le système en vigueur. Quitte à abolir les vestiges les plus symboliques du passé. On se croirait dans Le Guépard de Visconti !
Idrissa Nassa (Coris Bank International) et Simon Tiemtoré, patron de Lilium Capital sont tous les deux intéressés pour prendre le contrôle de 40% du capital de la Banque commerciale du Burkina (BCB).
Ce pionnier des marchés vient d’introduire sa première filiale sur la place marocaine de Casablanca. Retour sur le parcours mouvementé de cet hyperactif, de la banque d’affaires à l’industrie en passant par la politique.
Dans le dernier numéro de sa revue trimestrielle « Secteur privé & développement », Proparco s’intéresse aux start-up. Celles du secteur financier, toujours plus nombreuses en Afrique, risquent de renforcer le phénomène de surendettement en accordant des crédits en ligne à leurs clients, sans conduire au préalable une analyse de leur capacité de remboursement, craint Isabelle Barrès.
Après le limogeage de José Filomeno Dos Dantos, qui dirigeait le Fonds souverain angolais depuis 2013, la justice du pays se penche sur la gouvernance de la société suisse Quantum Global, qui gérait 85 % de ce fonds.
Pour étendre son réseau dans toute la RDC, des grandes villes aux régions reculées, la banque de la famille Rawji, Rawbank, a entièrement revu sa stratégie en matière de ressources humaines. Une approche payante.
Active sur le continent depuis 2015, la société française spécialisée dans le financement d’infrastructures multiplie les projets, du Sénégal au Gabon. Elle veut désormais s’étendre en Afrique anglophone et, pour la première fois, au nord du Sahara.
En lançant un appel d’offres en février pour recruter une ou des banques pouvant l’aider à structurer son sixième emprunt obligataire, le gouvernement camerounais escomptait une ruée. Las ! À ce jour, aucune offre n’a été reçue.