Représentante de la BAD au Maroc depuis novembre 2017, Leila Farah Mokaddem présente à Jeune Afrique sa vision, ses ambitions et ses priorités pour son mandat.
Cofina vient de lever 20 millions d’euros grâce à une prise de participation minoritaire de Mediterrania Capital Partners. Ce partenariat, assorti d’une assistance technique, permettra à la société de « mésofinance » de s’implanter dans quatre pays supplémentaires à l’horizon 2021.
En 2017, le groupe marocain a finalisé le rachat de la filiale de Barclays en Égypte. Si l’investissement est d’ores et déjà rentable, sa maison mère a prévu de revoir son portefeuille.
Le fonds d’investissement appartenant à la famille royale change de raison sociale pour se nommer désormais Al Mada. Un changement qui marque l’aboutissement de la mutation profonde de ce holding, autrefois pilier de la place boursière casablancaise.
En marge de l’Africa CEO Forum, organisé à Abidjan les 26 et 27 mars 2018, Bruno Mettling, PDG d’Orange Middle East and Africa, a dévoilé à Jeune Afrique les prochaines étapes du développement de l’offre de services financiers du groupe de télécoms français.
En 2002, le marocain Mohamed Horani, fondateur de la société de services informatiques bancaires HPS, compte parmi les premiers entrepreneurs africains à s’installer à Dubaï. Quinze ans plus tard, le pari est plus que gagné.
Les transferts d’argent effectués par les émigrés constituent une ressource financière importante pour les économies africaines, agissant comme un filet de sécurité pour des millions de familles. Et si les États en tiraient profit pour développer leurs infrastructures à travers des « obligations de la diaspora » ?
Après une année 2016 particulièrement éprouvante, avec une perte supérieure à 200 millions de dollars, le groupe bancaire panafricain regagne des couleurs, grâce à un apurement de ses prêts. Mais beaucoup reste à faire.
Un an après le lancement d’une « nouvelle stratégie » pour Proparco, filiale de l’Agence française de développement spécialisée dans le soutien au secteur privé, Grégory Clemente, son directeur général revient pour Jeune Afrique sur les premiers résultats.
Ayant fait fortune ailleurs, les entrepreneurs africains investissent depuis quelque temps dans le très rentable secteur bancaire. Les défis sont énormes, et le succès n’est pas garanti. Éclairage.
Si les entrepreneurs africains commencent à être séduits par le secteur des banques pour diversifier leurs activités c’est parce qu’elle apparaissent comme des valeurs solides. Ce n’est pas forcement le cas au Cameroun où des grands noms du secteur bancaire ont connu des échecs marquants.
De nationalité ivoirienne, Arthur Yao est diplômé de l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire. Il a commencé sa carrière chez Sunu Assurances avant de passer douze ans chez Swiss Reinsurance Company Ltd. Il est désormais directeur souscription et réassurance d’Allianz Africa.
Les eurobonds émis par le gouvernement ivoirien ont été très largement sursouscrits, permettant aux caisses de l’État de récolter 1,7 milliard d’euros en deux tranches, pour des maturités respectives de 12 et 30 ans.
L’un est PDG de la Banque centrale populaire, l’autre dirige Attijariwafa Bank. Tous deux se livrent une bataille à fleurets mouchetés à coups de nouvelles implantations, au Maroc comme sur le reste du continent.
En six jours, l’action de Saham Assurance a perdu 14 % de sa valeur. L’annonce de la vente de son pôle Saham Finances au sud-africain Sanlam, le 8 mars dernier, ne lui a pas fait que du bien. Analyse.
La branche assurance du groupe marocain est cédée au sud-africain Sanlam pour 1 milliard de dollars. Une manne qui sera réinjectée dans un fonds d’investissement au sein duquel le fils du fondateur, Moulay M’hamed Elalamy, jouera les premiers rôles.
D’après le dernier rapport du GSMA consacré à la monnaie mobile, la valeur totale des transactions en Afrique subsaharienne a augmenté de 14,4 % pour atteindre 19,9 milliards de dollars en 2017, avec une progression de 10,5 % en Afrique de l’Ouest et de 72,6 % en Afrique centrale.
Jeune Afrique révèle en exclusivité les détails de la transformation du groupe de Moulay Hafid Elalamy, Saham, qui seront annoncés ce jeudi. Une évolution historique après huit ans de présence sur le continent.
Le Sénégal a émis ce mardi des obligations souveraines (eurobonds) pour un montant de 2,2 milliards de dollars sur les marchés financiers internationaux à des taux « très favorables », a annoncé le gouvernement. C’est le cinquième emprunt international du pays après 2009, 2011, 2014 et 2017.
Trois semaines après son arrivée à la tête de l’institution tunisienne, Marouane Abbassi en a relevé lundi le taux directeur annuel. Une mesure qui doit permettre de lutter contre l’inflation et d’attirer les capitaux étrangers, mais qui risque de peser sur une dette nationale déjà conséquente.
Intronisé à la tête de Saham Assurance l’année dernière, l’aîné de la fratrie est resté discret avant de refaire surface et de confirmer son statut de favori pour prendre à terme la succession de son père aux commandes du groupe.
Parmi les proches de Moulay M’hamed Elalamy (MME) au sein de Saham figurent Hicham Badreddine, en charge de le transformation digitale, et Aïda Ksikes El Bouanani, directrice communication et marketing de l’entreprise.
La Française Charlotte Aubin-Kalaidjian, est la fondatrice et directrice de Greenwish Partners, une société spécialisée dans le financement de solutions de production d’énergie solaire sur le continent. Elle est la Grande Invitée de l’économie RFI-Jeune Afrique samedi 3 mars sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 11 h 10 TU.
Pour sortir du franc CFA, le fondateur de CGF Bourse et de CGF Gestion Gabriel Fal propose la création d’un Fonds monétaire africain, dont le rôle serait de garantir les parités des différentes monnaies membres, de mutualiser les réserves de change et de contrôler strictement l’inflation.
En rachetant le West African College of the Atlantic (Waca) à Dakar, prestigieux lycée international privé bilingue de la capitale sénégalaise, le groupe éducatif panafricain Enko Education poursuit son expansion en Afrique subsaharienne où il ambitionne d’implanter une quarantaine d’écoles d’ici cinq ans.
Bank Al-Maghrib, la Banque centrale marocaine, a validé les établissements Wafacash, Cash Plus, M2T, NAPS et Maymouna services financiers, qui pourront désormais proposer à leurs clients non bancarisés d’ouvrir un compte et leur proposer des services de paiement.
Partech Ventures, qui a lancé le mois dernier son fonds de capital-risque dédié aux start-up africaines, a publié mardi une étude sur les investissements en capital dont ont bénéficié en 2017 les jeunes entreprises du continent actives dans le secteur des nouvelles technologies.
Pour être en mesure de faire face aux leaders mondiaux, les acteurs d’Afrique francophone doivent renforcer leurs fonds propres mais aussi mieux choisir leurs risques.
Numéro un de la zone de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) avec 15 % de part de marché – avant la réforme –, le réassureur panafricain Africa Re, dont l’actionnariat est composé de 41 pays, d’institutions comme la BAD, d’Axa et de compagnies d’assurances locales, constate déjà les premiers effets positifs de l’article 308.