Dans une lettre datant du 19 juin, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale, Abbas Mahamat Tolli, invite les dirigeants des banques de la zone Cemac à cesser les opérations de cette nature.
La Banque mondiale a annoncé, dans un communiqué publié le 13 juin dernier, avoir approuvé un prêt de 500 millions de dollars (446,3 millions d’euros), destiné « à l’appui deq politiques de développement axées sur l’environnement des affaires et l’entrepreneuriat ».
L’entreprise Sinohydro Corporation a accepté de soumettre son programme de conformité à la Banque africaine de développement pour vérification. L’institution panafricaine a de fait estimé que certaines pratiques du groupe chinois, observées notamment dans le cadre d’un appel d’offres de la BAD en Ouganda, étaient frauduleuses.
Après avoir engagé une série de réformes et ouvert son marché via des partenariats stratégiques, la place tunisienne gagne en compétitivité, même si le nombre de sociétés cotées reste modeste.
Après avoir achevé un audit du programme économique tunisien, le conseil d’administration du FMI a autorisé le décaissement d’une nouvelle tranche d’aide de 314,4 millions de dollars pour le pays, dans le cadre de son programme de crédit sur 4 ans.
L’agence de notation Moody’s a annoncé, vendredi 9 juin, avoir dégradé la note souveraine de l’Afrique du Sud, qui est passée de Baa2 à Baa3, avec perspective négative. En cause : l’affaiblissement du cadre institutionnel, des perspectives de croissance revues à la baisse et l’augmentation de la dette publique.
Le FMI a a approuvé un programme de facilité de crédit de 224,2 millions de dollars (199,4 millions d’euros) sur 3 ans pour soutenir les efforts de développement du gouvernement dans la lutte contre l’inflation, les dépenses en infrastructures et le renforcement du filet de sécurité sociale. L’institution a déjà autorisé un premier décaissement de 54,3 millions de dollars.
Les flux d’investissements directs étrangers (IDE) vers l’Afrique ont atteint 59 milliards de dollars en 2016, leur cinquième année de baisse d’affilée, selon le dernier rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié mardi. Les IDE à destination du continent ont été principalement captés par cinq pays.
Les Caisses des dépôts et consignations (CDC), dont cinq ont été créées en Afrique sur le modèle hexagonal, apparaissent comme l’un des outils qui permettraient de réduire la dépendance à l’aide extérieure.
Alors que les transactions de Maurice avec l’Inde diminuent, le patron de la société de conseil Abax Corporate Services se réoriente vers le continent. Avec pour porte d’entrée la capitale ivoirienne.
S’il affiche ses bons résultats, le groupe bancaire BGFIBank doit renforcer ses systèmes de contrôle et de sécurité : sa filiale la plus importante, au Gabon, a été la cible d’une attaque informatique.
Menacées sur leur propre terrain par les opérateurs de télécoms, les banques africaines ont entamé une mue numérique depuis trois ans, avec l’aide de nouveaux acteurs pour contourner les difficultés technologiques. Objectif : rationaliser leur fonctionnement et gagner des clients.
À la surprise générale, le patron ivoirien a ouvert le capital de son holding familial au réassureur helvète. Objectif : financer la croissance de NSIA, son groupe de bancassurance. L’opération pose plusieurs questions.
La Tunisie a relevé son taux d’intérêt de référence pour le deuxième mois consécutif, le propulsant à son plus haut niveau depuis plus de 5 ans, dans l’optique de lutter contre l’inflation et d’endiguer la dépréciation du dinar.
À l’occasion de la rencontre annuelle de la Banque africaine de développement (BAD), qui se tient du 22 au 26 mai à Ahmedabad, en Inde, l’institution multilatérale africaine a publié la listes des contrats privés financés par elle depuis 2012. L’analyse des données fait ressortir la prédominance du Maroc comme destination de ces financements et la domination des entreprises chinoises dans l’obtention des appels d’offres.
Des chefs d’États, des délégations de ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales se sont réunis à Ahmedabad, en Inde, pour assister à la conférence annuelle de la BAD, qui se tient du 23 au 25 mai. Elle met l’accent sur l’agriculture et la coopération entre l’Afrique et l’Asie. Compte-rendu.
La pénurie de devises étrangères dans les pays d’Afrique subsaharienne, qui résulte de la baisse des cours du pétrole et des matières premières, est en train de s’adoucir. Mais il faudra du temps aux fonds souverains, aux banques et aux entreprises pour retrouver leur santé financière, d’après une étude publiée lundi 22 mai par l’agence de notation Moody’s.
La banque islamique de développement (BID) a signé des accords avec la Tunisie, le Mali et la Gambie, via sa filiale, la société islamique internationale de financement du commerce (SIFC), afin de financer le développement du secteur des matières premières stratégiques.
Dans son étude annuelle sur les perspectives économiques de l’Afrique, rédigée par la Banque africaine de développement (BAD), le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) et l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) soulignent l’importance pour les États africains d’entamer une révolution industrielle.
Concernant « la santé, l’éducation et le niveau de vie », un tiers des pays africains ont atteint des niveaux de développement « moyens ou élevés », selon un rapport publié lundi par la BAD, en partenariat avec l’OCDE et le Pnud.
La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) va investir près de 500 millions de dollars en Gambie pour doper l’économie de cette enclave pauvre d’Afrique de l’Ouest, évitée par les investisseurs durant le règne de l’ancien président Yahya Jammeh.
Le Sénégal a émis, mardi 16 mai, 1,1 milliard de dollars d’obligations souveraines (eurobonds) vendues sur les marchés financiers internationaux. La dette sénégalaise a été achetée à bas coût par les investisseurs, au taux d’intérêt de 6,25%, en deçà des prévisions.
Barclays a l’intention de vendre 16% des parts de sa filiale africaine, Barclays Africa Group, une fois qu’elle aura obtenu l’autorisation des régulateurs sud-africains, a dévoilé Bloomberg le 12 mai.
Dans le royaume, son nom est encore lié au souvenir du plus grand scandale du secteur. Souhaitant faire table rase de ses déboires passés, le groupe bancaire s’est modernisé.
La politique d’expansion des banques marocaines en Afrique fait peser un risque sur leur profil de crédit à court terme, selon un rapport publié jeudi 11 mai par l’agence de notation Fitch Ratings.
Ce Français quitte le poste de directeur Afrique et Moyen-Orient qu’il occupait chez l’assureur français. Il y est désormais chargé des affaires publiques et de la responsabilité d’entreprise au niveau mondial.