L’agence de notation WARA a confirmé la note d’investissement (A-) de Total Sénégal, avec une perspective stable. Malgré le recul de son chiffre d’affaires en 2015 (-15,6 %), le leader sénégalais de la distribution de carburants conserve ses parts de marché et sa marge de profit.
La Banque africaine de développement (BAD) a été l’un des principaux acteurs de la 6e Conférence de Tokyo pour le développement en Afrique (Ticad VI), organisée les 27 et 28 août à Nairobi. Charles Boamah, vice-président pour la finance de la BAD, a répondu aux questions de « Jeune Afrique » sur la place de l’institution panafricaine dans la coopération entre le Japon et les pays du continent.
Cette mesure est censée répondre aux « frustrations des Kényans au sujet du coût du crédit », selon le président Uhuru Kenyatta. Elle est vivement contestée par l’industrie bancaire et les analystes financiers.
Deux mois après la mise en oeuvre d’un taux de change fluctuant du naira, rompant avec une politique de strict contrôle face au dollar, et alors que le pays voit sa croissance ralentir et ses réserves en dollars diminuer, la Banque centrale du Nigeria se fait plus pressante vis-à-vis des banques commerciales du pays.
Selon les informations de « Jeune Afrique », les deux sociétés de gestion et d’intermédiation se sont arrogées la part du lion, dans une opération publique de vente, au grand dam de leurs concurrentes.
Ecobank Transnational Incorporated et l’ancien président de son conseil d’administration, le Nigérian Kolapo Lawson, démissionnaire en 2013 durant la crise de gouvernance traversée par le groupe panafricain, ont trouvé un accord financier mettant un terme aux procédures judiciaires qui les opposaient.
Le groupe télécoms sud-africain va céder 4 % supplémentaires de son capital à des investisseurs sud-africains noirs, en conformité avec les quotas imposés par le gouvernement.
L’association des personnels de la Banque mondiale n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer le mode de désignation du président de l’institution de Bretton Woods.
KCB M-Pesa, la plateforme mobile d’épargne et de crédit ouverte en partenariat avec la célèbre application de paiement mobile de Safaricom a permis la délivrance de 10,3 milliards de shillings kényans (88,2 millions d’euros) de prêts compris entre 10 et 400 euros en un an et demi, a fait savoir l’opérateur téléphonique kényan jeudi.
Le groupe bancaire panafricain a vu son bénéfice courant croître de +5 % au premier semestre 2016, malgré un environnement macroéconomique difficile en Afrique du Sud et le recul du naira nigérian.
Désormais à la tête du fonds spécialisé dans les infrastructures, le Camerounais définit ses ambitions pour ce véhicule d’investissement soutenu par vingt-deux pays actionnaires.
Un article de l’agence « Bloomberg » mettant en exergue la chute du naira et le rétablissement du rand sud-africain a déclenché des réactions en série pointant le « recul » de l’économie nigériane. Les chiffres racontent une autre histoire. Décryptage.
Les autorités camerounaises ont conclu des accords de financement pour le complexe sportif d’Olembé, au nord de Yaoundé. D’un coût de 163 milliards de F CFA (248,5 millions d’euros), sa construction doit durer 30 mois. Le chantier a été confié au groupe de BTP italien Piccini.
Dans sa nouvelle édition double n°2901-2902, en kiosques du 14 au 27 août, « Jeune Afrique » présente une enquête exclusive sur la stratégie et les ambitions en Afrique du milliardaire Jean-Claude Mimran, le puissant patron de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS). Découvrez également un focus sur les retards du projet de métro d’Abidjan et un dossier sur l’économie du sport en Afrique.
Le gouvernement libyen soutenu par les Nations unies a annoncé lundi la nomination d’un comité intérimaire de cinq membres pour gérer les avoirs du fonds souverain du pays qui se montent à 67 milliards de dollars (60 milliards d’euros).
Les équipes du Fonds monétaire international ont trouvé ce jeudi un accord préliminaire avec le gouvernement égyptien pour un prêt d’environ 12 milliards de dollars. Ce financement doit maintenant être approuvé par le conseil d’administration du FMI.
L’agence américain a sorti la notation souveraine du pays de la catégorie « défaut partiel », après que Brazzaville s’est acquitté d’un arriéré sur un emprunt international. Standard & Poor’s souligne toutefois de la baisse des actifs liquides externes du pays.
Les autorités congolaises ont procédé à un paiement estimé à 21 millions de dollars pour l’échéance de fin juin 2016 de son emprunt international de 2007. Une « erreur administrative » a empêché la réalisation de ce paiement à temps, entraînant la dégradation de la note du pays.
Inculpés pour faux et usage de faux, et abus de confiance aggravé, Innocent Ondoa Nkou, l’ancien directeur général adjoint de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec), Samuel Ngando Mbongue, l’ex-directeur de la comptabilité et de la trésorerie, ainsi que deux prestataires ont été placés lundi en détention provisoire à la prison de Douala.
Le groupe bancaire, présent dans onze pays africains, a enregistré un produit net bancaire en légère progression au premier semestre 2016, tandis que son bénéfice, ses dépôts et ses prêts à la clientèle sont en recul.
Le Cameroun a été noté « B2 » pour ses obligations en monnaie locale et en devises étrangères. L’agence new-yorkaise met en avant les challenges liés à l’exposition du pays au choc pétrolier, de même qu’une croissance potentielle soutenue par les investissements dans les infrastructures.
Réunis à Cotonou, au Bénin, les gouverneurs africains de la Banque mondiale et du FMI ont validé une déclaration commune, exhortant ces institutions à soutenir le continent à travers des financements massifs et à des taux préférentiels.
Le Trésor public ivoirien a lancé en début de semaine un emprunt obligataire de 150 milliards F CFA (228,6 millions d’euros) sous forme d’obligations islamiques conformes à la charia. C’est le deuxième sukuk émis par le pays.
Après une série de rencontres cette semaine avec des investisseurs aux États-Unis et au Royaume-Uni, le gouvernement ghanéen a décidé de reporter l’émission d’un emprunt obligataire de 500 millions à 1 milliard de dollars.
Pour lancer son emprunt sukuk de 150 milliards de F CFA (228,7 millions d’euros) le 20 juillet, l’État togolais a dû mettre en gage une partie de son patrimoine immobilier.