Doté initialement de 3,2 milliards de F CFA (4,9 millions d’euros), ce véhicule d’investissement va cibler exclusivement les petites entreprises locales. Un segment peu couvert par les capital-investisseurs.
Le FMI qui était à Abidjan depuis le 29 février a clos sa mission mardi notant de « très bons résultats économiques sur les quatre dernières années ». Et renvoyant la négociation d’un nouveau programme de soutien « au plus tard » à cette année.
En 2015, le groupe bancaire panafricain a enregistré 85,3 millions d’euros de profits en Afrique hors Nigeria. UBA Côte d’Ivoire passe dans le vert tandis que les résultats au Congo et en Guinée s’envolent.
Ecobank a émis ce mardi un avertissement sur ses résultats 2015, qui devraient être en dessous des attentes, en raison de conditions macroéconomiques difficiles et d’importantes provisions sur ses créances constituées au dernier trimestre de l’année dernière.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international a approuvé deux facilités de crédit d’une valeur totale de 1,5 milliard de dollars pour le pays d’Afrique de l’Est, qui pourra y recourir en cas de chocs macroéconomiques.
La Tunisie va émettre des emprunts obligataires sur le marché international à hauteur de 750 millions à un milliard d’euros. Le lancement est prévu d’ici au mois de mai au plus tard.
Le groupe de microfinance, numéro deux au Sénégal, sera la première entreprise du secteur à réaliser un emprunt sur le marché obligataire en Afrique de l’Ouest francophone.
La filiale tunisienne d’Attijari Bank a enregistré en 2015 une forte hausse de +20 % de son résultat net passant de 73,9 millions de dinars en 2014 à 92 millions de dinars (41,44 millions d’euros). L’annonce de la progression du résultat net provient de la maison mère, le groupe marocain Attijariwafa Bank.
Le fonds d’investissement panafricain prend une participation dans le fabricant de produits diversifiés à base de plastique qui manufacture par exemple les stylos jetables Speedo et les réservoirs à eau pour particuliers Simtank, utilisés couramment dans les ménages en Afrique de l’Est.
La banque marocaine, également présente en Afrique subsaharienne, a vu son total de bilan et son résultat net part du groupe progresser en 2015, malgré une hausse du coût du risque et un marché du crédit en berne dans le royaume chérifien.
Le groupe marocain se dit intéressé par la reprise de la filiale égyptienne du groupe britannique. Ce dernier a confirmé début mars son intention de céder ses actifs africains.
West Africa Rating Agency (WARA) a accordé la note « BBB » à Microcred Sénégal. Cette note d’investissement devrait permettre au numéro deux sénégalais de la microfinance de bénéficier de meilleures conditions de financement sur le marché sous-régional.
La première économie d’Afrique serait-elle dans le déni ? Tandis que sa monnaie chute, le président Buhari refuse d’abaisser le taux de change. Mais tout indique qu’il devra bientôt s’y résoudre…
Voyants au vert pour la filiale marocaine de la branche assurances du groupe Saham qui communique ce mercredi les résultats de son exercice 2015. La croissance de l’activité et de la rentabilité est au rendez-vous, bien que moins élevée que l’an dernier.
La Compagnie financière africaine a lancé un incubateur qui accueille quatre start-up dans les locaux de la banque à Dakar. Le modèle sera répliqué à Abidjan en mars.
La Libyan Investment Authority a intenté deux procès contre l’américain Goldman Sachs et le français Société générale, deux groupes bancaires qu’il accuse de lui avoir vendu des produits financiers toxiques et auxquels les gestionnaires du fonds demandent quelque 2,5 milliards de dollars de compensation. Le procès s’ouvre ce lundi devant la Haute Cour de justice de Londres.
L’agence de notation a placé sous revue les notes souveraines de ces pays afin notamment d’évaluer l’impact de la chute des prix du pétrole sur leurs indicateurs économiques et d’étudier les réponses apportées par les pouvoirs publics.
Le capital-investisseur britannique a conclu un accord avec le dubaïote Network International pour la cession de Emerging Markets Payments, spécialisé dans la fourniture de solutions de paiement électronique. Le montant de la transaction est estimé à 340 millions de dollars, rapporte « Reuters ».
La Compagnie international de leasing (CIL) lance du 15 mars au 16 mai une souscription à un emprunt obligataire de 15 millions de dinars, pouvant atteindre 30 millions de dinars (13,4 millions d’euros environ), en obligations de 100 dinars chacune.
Un emprunt obligataire sur le marché Uemoa de 120 milliards de F CFA (182,9 millions d’euros), dont les souscriptions se poursuivront jusqu’au 31 mars prochain.
Les alertes sur résultats se multiplient en cette saison de publication de résultats annuels. Les sociétés redoutent la sanction de l’autorité de marché, mais leurs annonces ne font pas souvent trembler le marché. Pour le moment…
Présent dans la banque de détail au Congo, au Gabon et au Cameroun, le groupe marocain Attijariwafa Bank lancera dans les prochaines semaines une banque d’investissement à caractère régional.
Après Axa, qui a injecté 75 millions dans le site de commerce en ligne, MTN, Rocket Internet et Goldman Sachs financent la croissance très soutenue d’AIG, valorisé désormais plus d’un milliard.
Le fournisseur américain de solutions électroniques de paiement Visa Inc. va ouvrir un bureau à Abidjan, son premier en Afrique de l’Ouest francophone et entend développer son empreinte dans la région depuis la capitale économique ivoirienne. Son ambition : capter, comme sur le reste du continent, la croissance soutenue des paiements numériques mobiles.
Alors que la question de la soutenabilité de la dette revient au goût du jour, Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, publie une analyse passionnée et originale sur les antécédents et la viabilité de l’endettement des États africains.