Plus que jamais, les banques tunisiennes financent le budget de l’État. Mais le mécanisme arrive à bout de souffle. Jadis choyés, les banquiers sont maintenant pointés du doigt par le pouvoir.
Jusqu’ici présente uniquement en Côte d’Ivoire, la filière bancaire africaine du groupe français a obtenu le feu vert de la commission bancaire de l’UMOA pour se lancer au pays de la Teranga. Elle visait initialement un lancement en 2021.
Le procès de cette affaire à 2 milliards de dollars, l’un des plus gros scandales de corruption en Afrique, devrait initialement s’ouvrir ce 2 octobre.
Plombée par l’embargo de 2022 et sous sanctions du gendarme bancaire basé à Abidjan, la Banque malienne de solidarité a entamé un plan de redressement.
La nouvelle méthodologie inédite que nous avons élaborée pour cette édition redistribue les cartes de notre classement annuel. L’« indice JA » nous permet de mieux évaluer la solidité et la performance des institutions bancaires.
Au classement des entités nationales, c’est encore un sud-africain qui remporte la palme : la banque de détail Capitec. Le groupe le plus représenté est Ecobank, avec pas moins de 15 filiales qui se hissent parmi nos 200 champions.
Les conséquences de la pandémie mais aussi la tendance des grands groupes africains à créer leur propre système d’assurance pénalisent les professionnels du secteur.
Les grands réassureurs continentaux appellent à rompre avec le modèle des petits acteurs nationaux qui n’ont pas la capacité de prendre en charge les risques majeurs. Mais la volonté des États de garder les primes au niveau national les en empêche… pour l’instant.
En s’appuyant sur des experts du secteur et sur son équipe data, Jeune Afrique choisit de vous proposer désormais deux classements des acteurs bancaires du continent, à travers un tout nouvel indice de performance : décryptage du pourquoi et du comment.
La liste des filiales de grands établissements internationaux rachetées par des groupes africains de taille moyenne ne cesse de s’allonger. Si des craintes se font jour sur leur capacité à absorber ces entités, les experts interrogés par Jeune Afrique se montrent rassurants.
Qui sont les fers de lance de la bancarisation et de la formalisation des entreprises sur le continent ? Voici dix personnalités de tous horizons qui, par leur action ou par leur fonction, ont un impact considérable sur l’insertion économique des populations.
Ne pas avoir accès aux services financiers a des conséquences individuelles importantes et pèse sur l’ensemble du développement économique. Si la technologie accélère considérablement le mouvement grâce au mobile money, elle ne peut résoudre seule le problème. Décryptage en infographies.
Les banques africaines font face à une concurrence féroce en matière de recrutement d’ingénieurs IT. Une situation qui menace leur rentabilité, mais aussi leur sécurité.
Après avoir fait les beaux jours d’Absa Bank à Nairobi, le Kényan a pris les rênes d’Ecobank il y a huit mois. Successeur du Nigérian Ade Ayeyemi à la tête du groupe panafricain depuis 2015, le quinquagénaire, qui se sait très attendu, n’ignore pas que sa remarquable trajectoire doit beaucoup à son entourage et à la qualité de son réseau.
En seulement quinze ans de carrière, dont huit sur le continent, cet ingénieur né à Ouagadougou s’est hissé parmi l’élite ouest-africaine de l’assurance grâce à son expertise en matière numérique.
Au cours des prochains mois, Heinie Werth et son équipe se concentreront sur l’intégration des systèmes de Sanlam et d’Allianz à travers le continent. Rencontre avec le DG du nouveau géant de l’assurance.
L’introduction d’un taux de change flexible du naira a porté les bénéfices bancaires, tout en plombant les résultats des entreprises qui peinent à financer leurs importations.
Secteurs prioritaires, santé des bailleurs de fonds, perception des risques… Nommé en février 2021, le directeur exécutif et directeur des investissements d’Africa Finance Corporation répond aux questions de JA.
Banques, administrations et spécialistes du transfert d’argent rivalisent d’annonces destinées à booster la solidarité à travers le Royaume et les envois de fonds de la diaspora.
La bourse ouest-africaine a franchi, pour la première fois, la barre symbolique des 8 000 milliards de francs CFA. Une capitalisation record, reflet de la confiance des investisseurs mais aussi du regain de forme des titres vedettes de la place d’Abidjan.
Comme durant la pandémie, les entreprises sont déjà en ordre de bataille pour organiser l’après-séisme. Une mobilisation générale qui se matérialise d’abord par des dons au profit d’un fonds spécial créé à cet effet.
Hier parent pauvre des politiques publiques, la défense des droits à la santé et à la retraite est aujourd’hui devenue la priorité des nouvelles autorités de transition, qui ont bien compris que les prestations sociales étaient le socle du bien-être des populations, et le meilleur moyen d’assurer la stabilité politique du pays.
Le patron de la fédération de football du royaume est aussi l’un des ministres les plus puissants du gouvernement d’Aziz Akhannouch. Comment jongle-t-il entre ces deux fonctions ?
La réunification de la Banque centrale devrait permettre d’absorber la dette accumulée par le gouvernement parallèle de l’est. Mais au prix d’une politisation de l’institution qui menace sa stabilité.
Sanlam et Allianz annoncent officiellement la conclusion de leur partenariat et la création d’une coentreprise de services financiers SanlamAllianz. Gouvernance, périmètre, parts de marchés… JA lève le voile sur les contours de ce futur géant continental.
Observée au lendemain du putsch, la dégringolade des titres gabonais – qui a entraîné la chute des valeurs du voisin camerounais – devrait prendre fin dans les prochains jours, selon les spécialistes. Sur le marché local, une relative sérénité est de mise, car le pays a honoré ses échéances de remboursement de la semaine.
Ex-membre du très sélect G14 et ancien ministre, le patron de Mutandis, 59 ans, a réussi au cours de sa carrière à se constituer un solide réseau, aussi bien dans la politique que dans le business.
La question de l’adoption d’une monnaie commune pour briser leur dépendance au dollar est un sujet récurrent au sein du groupe des économies émergentes. Mais le chemin est encore long. Analyse.