Le « Club Afrique développement », conçu comme un centre de réflexion, de services et d’investissement, est officiellement lancé. La 4e édition du Forum International Afrique Développement, organisé par la banque marocaine en février, sera l’occasion d’accueillir un maximum de membres.
Avec un total de bilan de 165 milliards de F CFA (251,5 millions d’euros) en 2014, les Caisses populaires du Burkina ont acquis une notoriété telle que la Faîtière, l’organe de pilotage stratégique de ce réseau d’institutions de microcrédit, envisage de fonder avec six autres réseaux du Bénin, du Mali, du Sénégal et du Togo un établissement financier à caractère bancaire.
L’Afrique compte plusieurs milliers d’institutions spécialisées dans le microcrédit. Certaines atteignent la taille de banques. « Jeune Afrique » s’arrête sur quelques mastodontes et les problèmes qu’ils posent.
De l’Algérie au Cameroun, en passant par le Gabon, la Sierra Leone et le Cap-Vert, le continent regorge de places financières atones qui n’ont pas su trouver leurs marques.
La police d’assurance agricole de la compagnie dont le ministre Moulay Hafid Elalamy est l’actionnaire majoritaire fait des vagues dans l’opinion après qu’elle a été choisie par les pouvoirs publics. À tel point que Saham en a suspendu la commercialisation. Récit.
En trois ans, le groupe marocain s’est implanté dans les marchés stratégiques que sont le Nigeria, le Kenya et l’Angola et a doublé ses revenus. Reste à relever le défi de la conquête commerciale.
La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) ont signé un protocole d’accord portant sur un financement de 30 millions de dollars – potentiellement relevable à 100 millions de dollars – en faveur des PME de la sous-région.
Il a réussi à devenir l’incontournable numéro deux de BMCE Bank of Africa au Maroc comme au sud du Sahara… dans l’ombre d’Othman Benjelloun. Rencontre avec un banquier discret, fidèle et ambitieux.
Un peu plus de six mois après leur installation au top management de Banque de Dakar (BDK), lancée par le milliardaire espagnol Alberto Cortina, les Sénégalais Mamadou Seck et Anta Dioum ont démissionné.
S’ils ont crû de +36 % en 2015 à travers le monde pour atteindre 1 700 milliards de dollars, les investissements directs étrangers (IDE) reculent en Afrique à 38 milliards de dollars en 2015 alors qu’ils étaient supérieurs à 50 milliards de dollars depuis trois ans. En cause, le recul des investissements dans les matières premières.
Ces ressources vont financer le budget 2016, qui prévoit un triplement des investissements dans les infrastructures. Abuja prévoit l’émission d’un eurobond, son premier depuis 2013.
Le capital-investisseur dubaïote a annoncé le rachat de 49 % de JM Holding, qui contrôle la Société d’articles hygiéniques (SAH), propriétaire de Lilas, marque de produits d’hygiène pour femmes et bébés. Le groupe tunisien compte accélérer en Afrique de l’Ouest et y installer des usines de production.
En 2015, déjà, ce n’était pas brillant. Les prix des matières premières – au plus bas – et la hausse des taux d’intérêt américains, entre autres, n’augurent rien de bon pour les places africaines.
Malgré de grandes ambitions, les établissements bancaires de Lagos n’ont pas réussi à percer en Côte d’Ivoire. La mauvaise réputation de leur pays est sans doute en cause, mais pas seulement…
Le président chinois Xi Jinping a signé jeudi pour plusieurs milliards de dollars de contrats avec l’Égypte dans le cadre d’une tournée au Moyen-Orient destinée à renforcer la présence économique de son pays dans cette région.
Le groupe bancaire burkinabè Coris Bank International prépare l’implantation de deux nouvelles succursales au Bénin et au Sénégal, a indiqué son président directeur général à « Jeune Afrique ». Le démarrage des activités aura lieu au second semestre 2016.
En seulement trois ans, le marocain Banque populaire a rattrapé ses concurrents en Afrique de l’Ouest et dépassé Société générale. Et le pilote de cette expansion n’entend pas lever le pied.
Après s’être imposé en Afrique centrale, le fondateur d’Express Union veut rééditer l’exploit en Afrique de l’Ouest grâce à l’ivoirien Qash Services. Avant de s’attaquer aux Grands Lacs.
« Jeune Afrique » a compilé en exclusivité les poids des groupes bancaires africains, français ou marocains… Surprise ! le numéro un dans la zone franc CFA n’est pas celui que l’on croit.
Pour « Jeune Afrique », le directeur associé du cabinet Devlhon Consulting analyse la stratégie des banques marocaines dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) apporte plus de 400 milliards de F CFA (610 millions d’euros) à la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC). Ces ressources visent entre autres à renforcer les fonds propres de la banque de développement de l’Afrique centrale et à relever le plafond de refinancement des crédits qu’elle octroie à sa clientèle.
En dix-huit mois, la banque dakaroise a apporté son soutien à des milliers d’entrepreneurs qui n’auraient trouvé aucun financement dans les autres réseaux bancaires. L’émission « Réussite », co-produite par le Groupe Jeune Afrique, Canal + Afrique et Galaxie Presse, s’est intéressée à cette stratégie.
L’agence de notation financière américaine table sur une perspective négative du secteur bancaire dans les établissements des 18 pays d’Afrique subsaharienne dont elle suit les performances financières. « La pression va s’accentuer », dit-elle dans un rapport publié mi-janvier.
Le fonds West Africa Emerging Markets Growth Fund, géré par une filiale de Phoenix Capital Management, PCM Capital Partners, prend 15% du capital de cette petite institution, qui compte 29 agences.
Les émission de dette en Afrique subsaharienne ont chuté à leur plus bas niveau en trois ans en 2015, selon les données de Thomson Reuters. Le recul des devises et la croissance balbutiante ont découragé les investisseurs.