La période des souscription aux actions du groupe Biopharm préalable à son introduction à la Bourse d’Alger – initialement prévue du 18 au 28 janvier – n’a en réalité pas encore débutée. Elle devrait avoir lieu sous peu, selon la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob).
En pleine offensive dans la santé au Maroc (avec la construction d’un hôpital privé à Marrakech et l’acquisition de plusieurs cliniques et centres de soins à Tanger et à Casablanca) et après avoir cédé ses cliniques et son activité immobilière en Côte d’Ivoire, le groupe Saham, de Moulay Hafid Elalamy, teste un nouveau secteur : l’éducation primaire et secondaire.
La note souveraine du pays est maintenue à « B-« , mais avec des perspectives passées de « stables » à « négatives ». En cause : le recul des réserves de change, la hausse des déficits courants et… les incertitudes électorales.
La Banque participative du Maroc, née du partenariat entre la Banque populaire (BP) et l’américain Guidance Financial group, a annoncé vendredi le début prochain de ses opérations dans le royaume.
Ouagadougou accueille les 4 et 5 février les journées annuelles du Club des dirigeants africains de banques et établissements de crédit. À cette occasion, et alors que paraît un ouvrage afro-optimiste sur le rôle des banques dans le développement qu’il a co-dirigé, Alain Le Noir, fondateur et conseil spécial du président du Club, répond aux questions de « Jeune Afrique ».
La France et la Tunisie ont annoncé, vendredi, la création d’un fonds d’investissement bilatéral qui vise à doper les petites et moyennes entreprises des deux pays concernés. Quinze entreprises présélectionnées dans les deux pays pourraient bénéficier d’un apport pouvant aller jusqu’à 3 millions d’euros pendant quatre ans.
Le cabinet financier camerounais est reconnu à travers sa filiale marocaine, Financiafrica, récemment créée pour drainer les investissements étrangers vers l’Afrique subsaharienne, à partir de la place financière de Casablanca.
Le capital-investisseur français I&P démarre officiellement ce vendredi 5 février 2016 les activités de Sinergi Burkina, une société d’investissement au Burkina Faso dédiée aux petites et moyennes entreprises. Elle est dotée d’un fonds de 1,7 milliard de F CFA (environ 2,6 millions d’euros).
La Bourse basée à Abidjan a vu le volume des transactions croître de +47 % en 2015 à 336 milliards de F CFA (512 millions d’euros). Elle vise un volume de 400 milliards de F CFA (610 millions d’euros) cette année.
La société d’investissement amsterdamoise XSML s’est fait une spécialité du développement des TPE et PME en République démocratique du Congo (RDC) et en Centrafrique. Elle entend élargir encore la voilure et va ouvrir un nouveau bureau en Ouganda.
Pourquoi les Bourses s’effondrent-elles ? Parce que l’économie s’essouffle. Et que le divorce est consommé entre les investisseurs et les autorités politiques. Avis de gros temps !
Plusieurs années après la reprise des trois banques d’Yves Michel Fotso par les États camerounais, tchadien et centrafricain, les valses-hésitations se poursuivent.
Avec 12,7 milliards de dollars levés contre 11,2 milliards en 2014, les entreprises africaines ont davantage eu recours aux marchés des actions, selon un rapport de PwC. En 2013, seuls six milliards de dollars avaient été levés sur les compartiments actions.
La société financière néerlandaise Oikocredit a accordé un prêt de 4 milliards de F CFA (6 millions d’euros) à Coris Bank International. Le numéro deux du secteur bancaire burkinabé a également reçu un financement de 10 milliards de F CFA du Fonds de l’Opep pour le développement international (Ofid). Ces ressources seront consacrées au financement des PME.
Le fonds de capital-investissement franco-africain Averroès III annoncé en décembre 2014 par la Banque publique d’investissement française (Bpifrance) effectuera son premier closing en février 2016.
Selon un rapport de l’association African Private Equity and Venture Capital Association (AVCA), la valeur des opérations est passée de 8,1 milliards en 2014 à 2,5 milliards de dollars en 2015. Un effet statistique plutôt que la conséquence des tensions économiques sur le continent.
Le Fonds arabe de développement économique et social (Fades) a prêté 500 millions de dirhams (46 millions d’euros) au Crédit agricole du Maroc pour le soutien aux PME du royaume.
Quarante ans après sa création, l’Union nationale des coopératives d’épargne et de crédit (Unacoopec), la principale institution de microcrédit de Côte d’Ivoire, rencontre encore de grosses difficultés qui menacent sa survie et pourraient même secouer le secteur bancaire national.
Avec Jean Kacou Diagou et Pathé Dione, Diouldé Niane fait partie des entrepreneurs africains qui ont vécu le développement de l’assurance sur le continent. Rencontre avec le fondateur de Sonam et Mamadou Diop, l’un de ses proches collaborateurs.
En pleine offensive dans le secteur hôtelier avec ses marques Noom et Seen, le tycoon sénégalais Yérim Sow semble en panne dans le domaine bancaire à Dakar.
La filiale de la Société générale a ouvert deux agences dans les quartiers populaires de la capitale sénégalaise afin de renforcer ses liens avec sa clientèle, principalement issue du secteur informel.
C’est la deuxième fois, en à peine un an, que l’agence de notation abaisse la note souveraine du pays d’Afrique centrale. En cause : la baisse du prix de l’or et une production pétrolière plus faible que prévue.
Vasco Duarte-Silva est rappelé à la tête du conseil d’administration de la banque, qui souhaite désormais tourner la page, après le départ tumultueux du président et de la directrice générale, six mois à peine après leur arrivée.
Pour l’assureur-crédit français, qui anticipe une année « sous tension », sous le sceau d’une croissance hésitante et de prix de matières premières en berne, les risques d’impayés des entreprises se sont accrus en Afrique du Sud, en Algérie, au Gabon, à Madagascar et en Tanzanie.
L’impact-investisseur français et le véhicule d’investissement ont démarré la levée de fonds pour I&P Africa Infrastructure, qui devrait financer des projets d’une valeur allant entre 10 et 50 millions d’euros.
Muhammadu Buhari s’est déclaré jeudi opposé à une dévaluation du naira, soutenant la décision de la Banque centrale du Nigeria, de maintenir inchangé le taux de change officiel vis-à-vis du dollar américain, alors que le naira dévisse sur les marchés informels.
Ismail Ahmed, fondateur et directeur général de la société de transferts de fonds WorldRemit, est également un ancien chercheur et spécialiste de l’ONU impliqué dans la lutte contre les flux financiers illégaux. Il a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».