Moins de trois après la fermeture de son bureau tunisien, Fitch Ratings s’est vu retirer à sa demande son agrément d’agence de notation en Afrique du Sud.
Malmenés par la chute des cours des matières premières et du pétrole, plusieurs pays du continent voient leurs devises se déprécier. Et les difficultés que traverse l’économie chinoise ne viennent rien arranger.
Enfin une opération sur le marché algérien : l’entreprise spécialisée dans le crédit-bail SNL va émettre un emprunt obligataire de deux milliards de dinars (environ 16,8 millions d’euros).
Pour l’économiste togolais, la devise africaine adossée à l’euro est davantage un handicap qu’un atout dans les pays qui l’utilisent. À la suite du président tchadien, il ouvre le débat, sans tabou.
Après Paris et Londres, la Bourse régionale des valeurs mobilières se déplace à New York, à la rencontre des investisseurs américains et internationaux.
Akinwumi Adesina et Ade Ayeyemi sont investis aujourd’hui à la tête de la première institution de développement du continent et à celle de la principale banque panafricaine.
L’institution internationale, qui a accepté de prêter près d’un milliard de dollars à Accra, appelle le pays d’Afrique de l’Ouest à poursuivre ses efforts afin de contrôler les dépenses publiques et l’inflation.
Herman Boua, directeur de la recherche de Hudson & Cie, analyse pour « Jeune Afrique » les perspectives de l’opérateur télécoms Sonatel, filiale du français Orange.
Yaoundé s’apprête une nouvelle fois à émettre un emprunt obligataire. Mais refroidies par les amendes retentissantes qui ont déjà suivi ce type d’opération, les banques se méfient des titres publics.
Avec cette opération, réalisée en partenariat avec d’autres investisseurs, notamment Euromena, le capital-investisseur basé à Paris fait son entrée sur le marché de la première économie du continent.
Le débat est régulièrement remis au goût du jour. Dernier en date : Idriss Déby Itno, qui estime que le franc CFA empêche l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale de se développer.
Abraaj Group a annoncé le closing final du fonds Abraaj North Africa Fund II à 375 millions de dollars. Plus tôt cette année, le capital-investisseur spécialisé dans les pays émergents a finalisé la levée d’un troisième fonds dédié à l’Afrique subsaharienne, doté de 990 millions de dollars.
La Banque centrale populaire (BCP), le deuxième groupe bancaire du Maroc, prend le contrôle de la Banque internationale pour l’Afrique au Niger (BIA-Niger) pour un investissement initial de plus de 22 millions d’euros, rapporte « Reuters ».
Le Conseil du marché financier a ordonné une offre publique de retrait sur les actions du transporteur aérien tunisien en raison de manquements à ses obligations en matière de publications d’informations financières.
La Chine a demandé au Fonds monétaire international d’ajouter sa devise au panier de monnaies utilisées pour calculer les Droits de tirage spéciaux, aux côtés du dollar américain, de l’euro, du yen japonais et de la livre sterling.
Avec cette décision, la Banque centrale de l’Algérie, espère freiner les importations mais risque d’accroître l’inflation dans le pays d’Afrique du Nord, durement affecté par le recul du prix du pétrole.
L’agence de notation à passer de « stables » à « négatives » les perspectives de la note de l’Angola, maintenue à « B+ ». En cause : les déficits du budget et des comptes extérieurs entraînés par le recul des cours du pétrole.
Le deuxième groupe bancaire du Maroc devient l’un des premiers mutualistes du continent grâce à un jeu de participations croisées. Les enjeux d’une opération à 1 milliard d’euros.
Alors que son pays est coupé en deux, le président de ce fonds souverain, nommé par le gouvernement de Tobrouk, veut asseoir sa légitimité face à son « double », proche des autorités de Tripoli.
La devise sud-africaine a brièvement atteint, ce mercredi, son plus faible niveau face au dollar américain en 14 ans. À l’image des autres pays émergents, l’Afrique du sud accuse le coup de la dévaluation surprise de la monnaie chinoise.
Pour concurrencer le FMI et la Banque mondiale, deux institutions multilatérales de développement ont été lancées coup sur coup. Leur principal promoteur ? Pékin, qui compte bien financer à travers elles ses ambitions commerciales à l’échelle mondiale.
Les titres du producteur d’hydrocarbures actif au Nigeria ont été retirés ce matin de la cote à la Bourse de Londres. Ils avaient perdu 98 % de leur valeur en un an.
Bassem Neifer, analyste financier chez Alphamena, un cabinet indépendant d’analyse financière basé à Tunis, décrypte pour « Jeune Afrique » le projet de recapitalisation de l’établissement public.