Suite à sa condamnation à payer 7,5 milliards de FCFA à Thierry Tanoh, son ancien directeur général, Ecobank conteste dans un communiqué la compétence du Tribunal de commerce d’Abidjan, et estime que la décision crée un précédent très dangereux pour l’environnement des affaires dans le pays d’Afrique de l’Ouest.
Le capital-investisseur panafricain Helios va céder la moitié des parts qu’il détient dans le kényan Equity Bank, soit 12,22 % du capital de cet établissement, au fonds d’investissement public norvégien Norfund (dédié aux pays en développement).
La Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest a confié à Creditinfo VoLo la mise en place de bureaux d’information sur le crédit dans les huit pays membres de la zone Uemoa. Ces établissements devraient être opérationnels à partir de juin 2015.
Le capital-investisseur Amethis est sur le point de finaliser un partenariat stratégique et capitalistique avec le conglomérat mauricien Ciel Group, a appris « Jeune Afrique ».
À Abidjan, le tribunal de commerce a condamné le 15 janvier le groupe bancaire panafricain Ecobank à payer 7,5 milliards de FCFA à Thierry Tanoh, son ancien dirigeant et actuel secrétaire général adjoint à la présidence ivoirienne.
Bancariser les PME, réduire les coûts, dénicher des talents… Les défis pour maintenir la croissance du secteur bancaire africain sont nombreux. En exclusivité, « Jeune Afrique » livre les conclusions de l’enquête du cabinet de conseil Roland Berger.
L’Offre publique de retrait lancée par CDG Développement sur les titres du promoteur immobilier CGI a reçu une fin de non-recevoir. Le gendarme de la Bourse de Casablanca exige un second rapport d’évaluation avant de statuer sur la recevabilité de l’offre. Explications.
Pour sa dernière incursion sur le marché financier sous-régional en 2014, la Côte d’Ivoire a fait un carton. Alors qu’il sollicitait 160 milliards de F CFA, le Trésor public a récolté 274 milliards de F CFA (418 millions d’euros).
La Tunisie compte lever 1,75 milliard de dollars en obligations libellées en dollars et en sukuks (emprunts conformes à la charia) en 2015. Le premier eurobond de l’année, d’une valeur de 750 millions de dollars, devrait être émis avant la fin janvier.
Le capital-investisseur panafricain Helios Investment Partners a annoncé avoir dépassé l’objectif d’un milliard de dollars fixé pour son fonds Helios Investors III.
Après une dizaine d’années de hausse continue, les réserves de change de l’Algérie sont en recul. Rongées par la hausse des importations et la chute des cours du pétrole, elles ont chuté de 10 milliards de dollars entre fin mars et fin septembre 2014
L’agence de notation Fitch a maintenu la note « B » attribuée aux émissions souveraines de la Côte d’Ivoire, avec des perspectives favorables. Et cela en dépit d’une croissance économique en 2014 légèrement inférieure aux prévisions des autorités.
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
Trois ans après la révolution, l’indice Tunindex a enregistré la plus forte croissance du monde arabe. De quoi résoudre les problèmes de liquidités de la Bourse de Tunis et enfin voir augmenter son volume d’échanges ?
Si l’épidémie d’Ebola, le durcissement de la menace islamiste et la chute des cours du pétrole ont fortement affecté les économies africaines en 2014, il est important de se rappeler que le continent a connu sur l’ensemble de l’année écoulée une santé économique presque insolente, loin de la crise européenne ou du ralentissement de l’Asie et de nombreux pays émergents.
L’État camerounais compte émettre 320 milliards de F CFA (environ 488 millions d’euros) en bons du Trésor et obligations de moyen terme en 2015. C’est 14,28 % de plus que les émissions réalisées durant l’année écoulée.
Le brasseur ivoirien Solibra, filiale du groupe français Castel, a fractionné ses actions à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). L’opération, réalisée le 30 décembre, devrait améliorer la liquidité de ce titre sur la Place d’Abidjan.
Carlyle, KKR, Temasek, Wendel ont marqué de leur empreinte l’année écoulée dans le domaine du capital-investissement. Une menace pour les acteurs africains du secteur ?
Le Cameroun a levé 153 milliards de F CFA (233 millions d’euros), avec un taux de sursouscription de 102 %, inférieur à celui de 160 % réalisé l’année dernière. Les banques locales ont souscrit à hauteur de 100 milliards de F CFA, avec une contribution de près de 50 % pour SCB Cameroun, l’arrangeur de l’opération.
Selon les statistiques fournies à « Jeune Afrique » par Enko Capital, 2014 aura connu 20 introductions en Bourse d’entreprises africaines. Un bon chiffre, mais beaucoup de choses restent à faire, estime Cyrille Nkontchou, associé d’Enko.
Magnus Ericsson, directeur associé chez SNL Metals & Mining, analyse pour « Jeune Afrique » l’évolution récente des cours du cuivre et leurs perspectives pour 2015.
Yariv El Baz, président du fonds Ycap, est sur le point de boucler le rachat du leader marocain des semoules Forafric – connue via sa marque MayMouna – et négocie l’entrée d’un industriel au tour de table, a appris « Jeune Afrique ».
En moins de trente ans, le Nigérian Tony Elumelu a bâti un groupe de pointe dans la banque, l’hôtellerie et l’énergie. Ce businessman pas comme les autres lance un programme de 100 millions de dollars pour soutenir les patrons de demain. Rencontre.
Pour le cabinet conseil Roland Berger, l’industrie bancaire africaine arrive à un moment d’inflexion et doit entamer la prochaine phase de son développement en bancarisant notamment les PME et la classe moyenne supérieure. Une évolution incontournable mais compliquée, selon Fabrice Asvazadourian et Hakim El Karoui.
Le nombre de transactions au sud du Sahara est en passe de battre un nouveau record. Un enthousiasme à relativiser : si les investisseurs misent plus souvent, ils mettent moins d’argent sur la table.
La Banque des États de l’Afrique centrale a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la zone de 5,6 % à 4,9 % en 2014. Les déficits des comptes publics et l’inflation se sont également aggravés.
Confrontées à la chute des cours du pétrole, les autorités nigérianes multiplient depuis plusieurs mois les mesures censées atténuer l’impact de la crise. Dernière proposition en date : le durcissement du contrôle des changes.
La Cosob justifie la suspension par l’attente de la décision de l’État algérien d’exercer (ou pas) son droit de préemption. Une décision liée au statut étranger du cédant, AfricInvest, mais qui suscite la polémique.
Le groupe Coface, installé au Maroc depuis 2007, a obtenu l’agrément d’assurance et de réassurance qui lui permet de proposer directement ses solutions aux entreprises marocaines.