Selon l’agence Standard & Poor’s, les systèmes bancaires des pays de la rive sud de la Méditerranée restent solides et résistent assez bien aux crises politiques de la région. Ils restent toutefois exposés à une nouvelle détérioration des notes souveraines de leurs États respectifs.
Le ministère marocain de l’Économie et des Finances a annoncé le lundi 11 août que le fonds Africa 50 serait basé à Casablanca. Il vise à favoriser la levée de financements pour réaliser des projets d’infrastructures en Afrique.
Le ministère de la Justice américain s’apprête à saisir près d’un demi-milliard de dollars détournés durant le régime du général Sani Abacha au Nigeria. Un juge fédéral a autorisé cette saisie en vertu du fait que ces ressources ont transité par le système financier américain, avant d’être placées sur des comptes bancaires en Europe.
BGFI Bank vient de conclure un partenariat avec Airtel. Les clients de la banque gabonaise pourront désormais accéder à leur compte en utilisant le service de « mobile banking » Airtel Money en RDC, au Congo, au Gabon et à Madagascar.
Les investissements industriels en Tunisie ont reculé de plus d’un tiers durant le premier semestre 2014 par rapport à la même période l’an dernier à 1,434 milliard de dinars (625 millions d’euros). Le secteur tertiaire, en revanche, se porte mieux.
Le Ghana va demander formellement l’aide du FMI pour stabiliser son économie et sa monnaie, le cédi, qui a perdu plus de 40 % de sa valeur face au dollar depuis le début de l’année.
Edward George, directeur de la recherche à Ecobank, analyse pour « Jeune Afrique », les perspectives du marché du cacao sur les marchés internationaux et leurs conséquences pour la production en Afrique de l’Ouest.
En fondant Coris Bank, l’entrepreneur burkinabè est l’un des rares Africains à s’être imposé dans la finance. Aujourd’hui, ce banquier des PME entend dupliquer son modèle un peu partout sur le continent.
Samir Gadio, responsable Afrique marché obligataire pour la banque Standard Chartered, revient pour « Jeune Afrique » sur les raisons du succès actuel de nombreux pays africains sur les marchés financiers internationaux. Et les risques éventuels.
Boston Consulting Group, cabinet américain de conseil en stratégie d’affaires va s’installer au Nigeria, développant un peu plus ses activités africaines.
Après la levée de 2 milliards de dollars sur les marchés internationaux en juin dernier, le Kenya envisage d’émettre des obligations en yens. Nairobi, qui souhaite diversifier ses sources de financement, compte profiter des conditions favorables existant sur le marché du crédit au Japon.
Al Barid Bank aura l’exclusivité de la gestion du statut d’auto-entrepreneur, qui sera entériné officiellement en marge de la prochaine loi de finances, en fin d’année. Tous les futurs auto-entrepreneurs du royaume devront passer par la filiale de Poste Maroc pour « créer leur boîte » et ouvrir leur compte bancaire.
Quelques mois seulement après le rachat de la filiale en Côte d’Ivoire d’Access Bank, Afriland First Bank enchaîne les ennuis judiciaires, héritant de démêlés pesant sur l’ancien propriétaire.
Le groupe bancaire panafricain est à la traîne et multiplie les pertes dans la sous-région. Pour redresser la barre, il veut booster sa capacité à accompagner les grandes entreprises régionales.
Le cacao a atteint son plus haut niveau en trois ans (2000 livres la tonne à la Bourse de Londres et 3234 dollars à celle de New York) grâce à une bonne demande mais aussi en raison d’un regain d’intérêt de la part des spéculateurs.
La Tunisie a levé avec succès 500 millions de dollars avec la garantie des États-Unis. L’emprunt, dirigé par Natixis et JP Morgan, a été émis au taux très avantageux de 2,452 %.
Le Sénégal a levé 500 millions de dollars sur les marchés internationaux. L’eurobond, d’une maturité de dix ans, a été émis à un taux de 6,25 % et a attiré un carnet d’ordres de près de 4 milliards de dollars.
Après l’amende record infligée par les États-Unis à BNP Paribas, la France joint sa voix à celles des économies émergentes pour dénoncer la domination du dollar sur le commerce international.
Razia Khan, responsable de la recherche Afrique chez Standard Chartered, décortique pour « Jeune Afrique » l’impact de la révision du PIB du Nigeria sur la croissance de la première économie du continent africain.
La banque française dédiée aux PME va investir au Sud du Sahara avec un apport de 50 millions d’euros effectué conjointement avec Proparco, filiale de l’Agence française de développement consacrée au secteur privé.
Serge Mickoto, directeur général du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), le gestionnaire des ressources du fonds souverain du Gabon, a répondu aux questions de « Jeune Afrique » sur la stratégie de la structure qu’il dirige depuis 2011.
Les investisseurs ont plébiscité la dernière émission obligataire d’Abidjan. Avec 750 millions de dollars levés, l’objectif initial a largement été dépassé.
Ecobank a obtenu l’approbation de l’Autorité des marchés de capitaux (AMC) du Kenya pour l’ouverture d’une banque d’investissement. Le groupe sera désormais actif sur six bourses africaines.
Le marocain Groupe Addoha va lancer le 23 juillet une procédure de refinancement de sa dette à hauteur de 2 milliards de dirhams (près de 180 millions d’euros). BMCE Capital est l’arrangeur de cette opération.
Le groupe tunisien Tawasol Group Holding est désormais coté sur le marché alternatif de la Bourse de Tunis. L’occasion pour ses dirigeants d’affirmer de nouvelles ambitions en Tunisie et en Algérie.
Le mobile banking est une chose trop rentable pour être laissée aux seuls opérateurs télécoms. C’est pourquoi le groupe de Nairobi s’apprête à lancer ses propres prestations bancaires par téléphone.
Banque populaire a signé un partenariat stratégique avec Guidance Financial Group (GFG). Dans le cadre de cet accord, GFG va apporter à la banque marocaine son expertise dans le développement de produits financiers conformes à la charia notamment dans l’immobilier et les biens de consommation.
Après deux ans de négociations, les Brics se sont entendus pour mettre en place la New Development Bank. Dotée de 50 milliards de dollars, le nouvel établissement entend entamer une remise en cause du contrôle exercé par les pays occidentaux sur les institutions financières internationales.
Impliqué à la fois dans les secteurs aérien et bancaire, l’homme d’affaires togolais plaide pour un regroupement des transporteurs nationaux… et revient sur la crise de gouvernance à Ecobank.