Peu de lieux de mémoire de l’esclavage et de la traite négrière existent dans le pays. Et ce village, à une centaine de kilomètres au nord d’Abidjan, est le seul officiellement reconnu.
Dar al-Bayda, c’est Casablanca en darija marocaine. Littéralement la maison blanche. C’est au sultan Mohammed ben Abdallah, dit Mohammed III, que l’on doit la mégalopole d’aujourd’hui, bâtie sur les ruines d’une cité qui avait connu son heure de gloire avant d’être rasée par les Portugais : Anfa.
Officiellement mort par suicide, Larbi Ben M’Hidi, chef de la zone couvrant la capitale au moment de la bataille d’Alger, a été détenu pendant neuf jours avant d’être pendu dans la nuit du 3 au 4 mars 1957. Cinq historiens de la commission qui travaille sur la mémoire de la colonisation française en Algérie, reçus à Élysée, ont détaillé les circonstances de sa mort au président de la République, en vue d’une reconnaissance officielle du rôle de la France.
Le Mawlid, fêté ce 16 septembre, célèbre la naissance du prophète Muhammad, ou Mahomet, aussi bien chez les sunnites que chez les chiites. Une fête de la nativité instaurée tardivement dans l’islam, au VIIIe siècle, et vraisemblablement calquée sur celle des chrétiens.
Le 22 août débute à Touba le pèlerinage rituel de la confrérie mouride du Sénégal, en hommage à son fondateur, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Un événement religieux majeur, dont l’origine remonte à l’exil de ce guide spirituel soufi, perçu comme une menace par le colonisateur français.
Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Aujourd’hui, la libération de Madiba vue par le photographe sud-africain.
Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Cette semaine, l’inventeur de l’afrobeat en tenue légère dans sa chambre d’hôtel.
Espagne, France, Émirats, Corée du Sud, Italie… Autant de pays prêts à mettre la main à la poche et à missionner des experts pour aider l’ONCF à développer un réseau ferroviaire dont les premiers balbutiements remontent à la fin du XIXe siècle.
Ouverture prochaine d’une ligne Casablanca-São Paulo, décision d’Airbus de produire un nombre croissant d’appareils dans le pays d’ici à 2026… Théâtre des exploits des pionniers Saint-Exupéry et Mermoz, fort d’une compagnie nationale puissante, le Maroc est depuis longtemps une terre d’aviation.
Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Aujourd’hui, Sous les flashs des photographes, le coureur éthiopien Abebe Bikila bat le record du marathon.
Avec « Éthiopie, la vallée des stèles », le Musée Fenaille, de Rodez (sud de la France), propose une exposition sur le mégalithisme dans la région du Rift éthiopien, où des civilisations méconnues dressaient des pierres symboliques.
Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Aujourd’hui, la série mondialement connue du photographe français, réalisée pendant la guerre d’Algérie.
Spahis, goumiers, tirailleurs, zouaves, tabors… Au XIXe et au XXe siècles, ils ont combattu, enrôlés de force, avec les Français, jouant souvent un rôle déterminant. Leur apport dans la guerre de 1870 contre la Prusse est souvent méconnu.
Le 13 juin 2024, la compagnie canadienne Air Transat a inauguré la première liaison aérienne directe entre Montréal et Marrakech. Un signe de l’attrait que le Canada exerce depuis longtemps sur les Marocains, en particulier sur la communauté juive du royaume.
Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Aujourd’hui, ce père désespéré qui regarde le pied et la main de sa fille de cinq ans, tranchés par des gardes de l’Anglo-Belgian India Rubber Company.
Jean-Paul Bois-Margnac est sous-lieutenant de l’armée française quand il assiste aux défilés des Algériens qui fêtent l’indépendance de leur pays. De cette journée mémorable, il a tiré 27 clichés en couleurs.
Dans le roman graphique « La fantaisie des Dieux », le journaliste français, qui a couvert le génocide contre les Tutsi au Rwanda en 1994, décrypte l’implication de la France aux côtés des tueurs.
Du 23 au 26 mai 2024, la seconde édition des journées du patrimoine était organisée dans la cité ocre. Une façon de (ré)concilier les Marrakchi – et les Marocains – avec l’histoire d’une ville qui, longtemps, donna son nom à tout le pays.
Cette année marque les 70 ans de la fin de la guerre d’Indochine. Un conflit colonial dans lequel de nombreux Marocains furent enrôlés entre 1947 et 1954, alors que l’Afrique du Nord se préparait à l’indépendance.
En visite au royaume à la fin d’avril, le ministre français de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a évoqué une coopération accrue en matière d’énergie décarbonée et même la fourniture de SMR, des petits réacteurs nucléaires civils. L’occasion de revenir sur l’histoire de l’électrification du pays, à laquelle la France a pris une large part.
« L’Angleterre avait Shakespeare, l’Italie Dante, l’Allemagne Goethe, la France avait Guénon », écrit le philosophe français Jean Borella. Si le poids de cet intellectuel du début du XXe siècle peut sans doute se discuter, sa conversion à l’islam soufi, elle, mérite d’être racontée.
Né à Cayenne d’une mère esclave émancipée, Thomas Urbain est devenu l’une des figures les plus marquantes du Second Empire. Conseiller de Napoléon III, inspirateur d’une politique arabe inédite, il voyait en l’islam la religion de la tolérance et du multiculturalisme.
Ils ont connu la conquête coloniale et se sont trouvés confrontés à une religion et à une civilisation qu’ils choisiront de faire leurs. Retour sur le parcours de trois personnages historiques français qui ont opté pour l’islam au carrefour des XIXe et XXe siècles.
Né en 1809, mort en 1900, le diplomate français a réellement traversé le XIXe siècle et vécu la conquête de l’Algérie, côtoyant Bugeaud et l’émir Abdelkader. Curieux et sensibilisé par l’orientalisme, en vogue depuis le XVIIIe siècle, il a appris l’arabe puis décidé de se convertir, devenant Omar Ben Rouche.
À l’occasion de la 30e commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda, Jeune Afrique propose à ses abonnés un accès exclusif au film de Jeremy Frey et Mehdi Ba réalisé en 2014, qui retrace ces sept jours d’avril 1994 où le pays a basculé.
Dans les années 1930, les indépendantistes en maturation du Maghreb ont un œil rivé sur leurs homologues du Proche-Orient, qu’ils prennent comme figure tutélaire. C’est le cas de l’émir syrien Chakib Arslan, dont le discours retentit aux quatre coins de l’Afrique du Nord.
En 1798, Bonaparte lance son expédition en Égypte. Si l’idée initiale est de couper aux Anglais la route de leur colonie indienne, le général espère aussi exporter les idéaux de la toute jeune Révolution française et, pour cela, il va tendre la main à l’islam et à ses représentants.
Contrairement à son voisin algérien, le Maroc n’a pas subi, durant la période coloniale, de politique d’assimilation niant sa dimension musulmane. Une différence qui doit beaucoup au résident général Hubert Lyautey.