Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Aujourd’hui, la série mondialement connue du photographe français, réalisée pendant la guerre d’Algérie.
Spahis, goumiers, tirailleurs, zouaves, tabors… Au XIXe et au XXe siècles, ils ont combattu, enrôlés de force, avec les Français, jouant souvent un rôle déterminant. Leur apport dans la guerre de 1870 contre la Prusse est souvent méconnu.
Le 13 juin 2024, la compagnie canadienne Air Transat a inauguré la première liaison aérienne directe entre Montréal et Marrakech. Un signe de l’attrait que le Canada exerce depuis longtemps sur les Marocains, en particulier sur la communauté juive du royaume.
Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Aujourd’hui, ce père désespéré qui regarde le pied et la main de sa fille de cinq ans, tranchés par des gardes de l’Anglo-Belgian India Rubber Company.
Jean-Paul Bois-Margnac est sous-lieutenant de l’armée française quand il assiste aux défilés des Algériens qui fêtent l’indépendance de leur pays. De cette journée mémorable, il a tiré 27 clichés en couleurs.
Dans le roman graphique « La fantaisie des Dieux », le journaliste français, qui a couvert le génocide contre les Tutsi au Rwanda en 1994, décrypte l’implication de la France aux côtés des tueurs.
Du 23 au 26 mai 2024, la seconde édition des journées du patrimoine était organisée dans la cité ocre. Une façon de (ré)concilier les Marrakchi – et les Marocains – avec l’histoire d’une ville qui, longtemps, donna son nom à tout le pays.
Cette année marque les 70 ans de la fin de la guerre d’Indochine. Un conflit colonial dans lequel de nombreux Marocains furent enrôlés entre 1947 et 1954, alors que l’Afrique du Nord se préparait à l’indépendance.
En visite au royaume à la fin d’avril, le ministre français de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a évoqué une coopération accrue en matière d’énergie décarbonée et même la fourniture de SMR, des petits réacteurs nucléaires civils. L’occasion de revenir sur l’histoire de l’électrification du pays, à laquelle la France a pris une large part.
« L’Angleterre avait Shakespeare, l’Italie Dante, l’Allemagne Goethe, la France avait Guénon », écrit le philosophe français Jean Borella. Si le poids de cet intellectuel du début du XXe siècle peut sans doute se discuter, sa conversion à l’islam soufi, elle, mérite d’être racontée.
Né à Cayenne d’une mère esclave émancipée, Thomas Urbain est devenu l’une des figures les plus marquantes du Second Empire. Conseiller de Napoléon III, inspirateur d’une politique arabe inédite, il voyait en l’islam la religion de la tolérance et du multiculturalisme.
Ils ont connu la conquête coloniale et se sont trouvés confrontés à une religion et à une civilisation qu’ils choisiront de faire leurs. Retour sur le parcours de trois personnages historiques français qui ont opté pour l’islam au carrefour des XIXe et XXe siècles.
Né en 1809, mort en 1900, le diplomate français a réellement traversé le XIXe siècle et vécu la conquête de l’Algérie, côtoyant Bugeaud et l’émir Abdelkader. Curieux et sensibilisé par l’orientalisme, en vogue depuis le XVIIIe siècle, il a appris l’arabe puis décidé de se convertir, devenant Omar Ben Rouche.
À l’occasion de la 30e commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda, Jeune Afrique propose à ses abonnés un accès exclusif au film de Jeremy Frey et Mehdi Ba réalisé en 2014, qui retrace ces sept jours d’avril 1994 où le pays a basculé.
Dans les années 1930, les indépendantistes en maturation du Maghreb ont un œil rivé sur leurs homologues du Proche-Orient, qu’ils prennent comme figure tutélaire. C’est le cas de l’émir syrien Chakib Arslan, dont le discours retentit aux quatre coins de l’Afrique du Nord.
En 1798, Bonaparte lance son expédition en Égypte. Si l’idée initiale est de couper aux Anglais la route de leur colonie indienne, le général espère aussi exporter les idéaux de la toute jeune Révolution française et, pour cela, il va tendre la main à l’islam et à ses représentants.
Contrairement à son voisin algérien, le Maroc n’a pas subi, durant la période coloniale, de politique d’assimilation niant sa dimension musulmane. Une différence qui doit beaucoup au résident général Hubert Lyautey.
Comment expliquer aux nouvelles générations rwandaises un passé qui les concerne toutes, mais de manière différente ? Tant bien que mal, le pays essaie d’expliquer sans stigmatiser.
Alors que vient d’être inaugurée à Alger la plus grande mosquée d’Afrique, retour sur la façon dont les colonisateurs français se sont attaqués, au XIXe siècle, au patrimoine architectural musulman, recyclant sans scrupule les lieux de culte en casernes ou les transformant en églises chrétiennes.
Ville fortifiée proche de Casablanca, El-Jadida a longtemps été occupée par les Portugais, qui l’avaient baptisée Mazagan. Lorsque, au XVIIIe siècle, elle a enfin été reprise par les Marocains, ses habitants ont choisi de traverser l’Atlantique pour fonder, au Brésil, Néo-Mazagão. Une nouvelle Mazagan.
Alors que s’achève la Reconquista et que les lumières de la Renaissance commencent à éclairer l’Europe, c’est en Méditerranée que se déplace la lutte entre royaumes chrétiens et musulmans. Une épopée faite de grandes batailles, mais surtout de modestes coups de main.
Personnages célèbres de l’histoire immortalisés notamment par Cervantès, les pirates barbaresques, qui écumaient la Méditerranée au XVIe siècle, le faisaient aussi au nom de l’islam. Sans oublier de s’enrichir au passage.
D’abord aux ordres de l’Empire ottoman, les frères Barberousse vont ensuite se mettre au service de Tunis et d’Alger, attaquant les navires chrétiens et ravageant les côtes européennes. Aussi courageux qu’impitoyables, ils ont durablement marqué les mémoires en Méditerranée.
La longue lutte entre corsaires d’Afrique du Nord et flottes européennes au XVIe siècle a donné lieu à des alliances qui, aujourd’hui, peuvent paraître étonnantes. En particulier celle de la gouverneure de Tétouan et du chef de la flotte d’Alger, unis face aux Espagnols et aux Portugais.
Faire de l’espace méditerranéen une vaste zone de paix, de libre-échange et de prospérité partagée ? S’il est souvent évoqué par les responsables politiques contemporains, ce rêve n’a rien de nouveau. Et il a longtemps inspiré la grande rivale de Rome, Carthage.
La crise à Gaza et les attaques de navires lancées par les houthis en mer Rouge viennent une nouvelle fois rappeler l’importance mondiale du canal de Suez. Mais comment est née l’idée de creuser cette voie d’eau devenue incontournable ? Retour sur les origines de ce qui fut le plus important chantier de génie civil du XIXe siècle.
Le 23 janvier 1846, il y a donc 178 ans, la Tunisie devenait le premier pays arabo-musulman à rejoindre le camp abolitionniste et à interdire officiellement l’esclavage. Une grande avancée qui n’était pourtant pas dépourvue d’arrière-pensées, y compris chez ses promoteurs européens, et qui a mis du temps à entrer véritablement en vigueur.
Aujourd’hui encore, Alger ne ménage pas son soutien à certains mouvements rebelles ou indépendantistes, s’attirant les foudres de ses voisins. Une tradition qui remonte aux toutes premières années de la République algérienne.