Après une première tentative manquée, l’ancien Premier ministre de la Haute-Volta (futur Burkina) s’empare du pouvoir, le 4 août 1983, avec l’aide d’un ami d’enfance, Blaise Compaoré. Voici le récit qu’en fit à l’époque François Soudan, dans « Jeune Afrique ».
Huit ans après l’avènement du protectorat, l’Espagne, un empire affaibli, décide de mener une offensive armée pour soumettre le Rif. Son armée se heurte à la résistance organisée de main de maître par Abdelkrim El Khattabi. La bataille d’Anoual, restera le plus grand désastre militaire de l’histoire espagnole.
Le vendredi 13 novembre 1914, cela fait déjà près de trois ans que la France a imposé son protectorat au Maroc. Dans l’Atlas insoumis, l’opération décidée par un colonel français pour capturer le puissant chef Moha Ou Hammou tourne au désastre pour l’armée d’occupation.
Commémorée, chaque 2 mars, par l’Éthiopie, cette bataille a eu un retentissement mondial et a mis un coup d’arrêt aux ambitions coloniales italiennes. Elle a aussi fait passer à la postérité le roi Ménélik II, symbole de bravoure.
Malgré sa supériorité militaire, la France coloniale de Napoléon III eut bien du mal à venir à bout de la résistance kabyle, menée en Algérie par Lalla Fatma N’Soumer, en 1854.
Alors que Moscou fait tout pour s’attirer les bonnes grâces des pays africains, il en est un, la Tunisie, qui abrite, depuis la révolution de 1917, une communauté russe attachée à ses traditions. Récit.
L’exposition « Esclavage, mémoires normandes » retrace en trois temps l’implication des villes du Havre, de Honfleur et de Rouen dans la traite atlantique. Un passé peu exposé, à découvrir jusqu’au 10 novembre.
Pour les passionnés d’histoire, aucun doute : le grand général carthaginois Hannibal, malgré ses innombrables exploits, a été défait à Zama par Scipion l’Africain. Cette défaite a précipité la fin de la deuxième guerre punique et la chute de Carthage. Une version contestée aujourd’hui par l’écrivain tunisien Abdelaziz Belkhodja, preuves à l’appui.
Jusqu’ici, il n’y avait qu’une seule photo connue de celui que l’on surnommait Serigne Touba, le fondateur du mouridisme au Sénégal. La découverte, en mars 2020, de ces images avait créé une frénésie parmi les disciples.
Depuis la chute de Kadhafi, la Tunisie se savait exposée. L’attaque menée en 2016 par des jihadistes se réclamant de Daech a pris de court les forces de sécurité, mais elle a démontré l’hostilité de la population à l’égard des extrémistes.
En proposant d’accueillir le siège de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la Tunisie savait qu’elle allait déplaire à Israël. Mais pas au point d’imaginer que cela lui vaudrait une attaque aérienne en règle.
En janvier 1980, l’attaque meurtrière lancée à Gafsa par un groupe de nationalistes tunisiens armés provoque la stupeur. Laquelle fait place à la colère quand il s’avère que les voisins libyen et algérien ont prêté main forte aux assaillants.
La première attaque militaire étrangère contre la toute jeune Tunisie indépendante a eu lieu en 1958, et ce sont les Français qui l’ont lancée. Motif : le soutien apporté par Tunis à l’Armée de libération nationale (ALN) algérienne.
Depuis son coup de force, Kaïs Saïed voit dans la moindre critique émanant de l’extérieur une atteinte grave à la souveraineté nationale. Pourtant, le pays a subi dans son histoire contemporaine des attaques bien plus destructrices.
Dans un Congo marxiste-léniniste et agité par des complots à répétition, le jeune président meurt assassiné, le 18 mars 1977. Mais par qui et pourquoi ? Dans JA, à l’époque, Sennen Andriamirado évoquait plusieurs pistes.
Orphelin romanisé, adopté par le roi numide Mastanabal, Jugurtha a marché dans les traces de son grand-père, Massinissa. Dépeint comme un homme cruel et avide de pouvoir, ce rebelle violent, mais très populaire, a donné du fil à retordre aux Romains.
Aidé par Massinissa, Rome parvient à venir à bout de Carthage. Dès lors, le prince berbère monte sur le trône et règne sur toute la Numidie. Mais ses ambitions démesurées et ses conquêtes territoriales ne tardent pas à inquiéter les sénateurs romains.
Alors que le général romain Scipion a secrètement passé un pacte avec le prince berbère Massinissa, Syphax, lui, conclut un deal avec les Carthaginois. Un retournement d’alliance inattendu, aux conséquences dévastatrices…
À la fin du IIIe siècle avant notre ère, l’Afrique du Nord compte trois royaumes berbères. Rome et Carthage, qui se disputent le contrôle de la Méditerranée, sollicitent l’aide de deux d’entre eux. Les renversements d’alliances se succèdent.
Au IIIe siècle avant J.-C, le centre du monde connu se situait sur les rives de la Méditerranée et deux grandes puissances, Rome et Carthage, s’en disputaient la domination. Soutenant alternativement un camp ou un autre, les royaumes situés dans le Maghreb actuel étaient alors au cœur de toutes les manœuvres.
Alors que le film avec Omar Sy dépasse le million de spectateurs en France, l’élue, chargée de mission à la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, se réjouit que les tirailleurs africains puissent rentrer dans leurs pays respectifs.
Dans son livre « Récits d’Algérie » et sur son site, la jeune juriste franco-algérienne recueille la parole des témoins du conflit comme celle de leurs descendants.
Alors que le Maroc et la Tunisie accèdent à l’indépendance en 1956, les Algériens continuent à payer le prix du sang face à une France qui ne veut rien lâcher. Des premières rancœurs naissent dans les rangs du FLN vis-à-vis des pouvoirs marocain et tunisien, préoccupés par leur propre stabilité. Mais Mohammed V et bien d’autres continueront à les soutenir sans ciller.
En 1953, une partie des nationalistes marocains opte pour la lutte armée contre les Français. Un an plus tard, le FLN voit le jour en Algérie. Pour obtenir leur indépendance respective, les deux mouvements vont pleinement collaborer et nouer des amitiés indéfectibles.
En 1830, les Français entament leur conquête de l’Algérie. Menée par l’émir Abdelkader, la résistance reçoit le soutien du sultan marocain Abderrahmane. Ensemble, les deux leaders donnent du fil à retordre à la France. Mais cette alliance conduira in fine à la colonisation de l’Algérie et à la mise sous protectorat du Maroc.
Malgré le froid polaire qui caractérise les relations entre Rabat et Alger, les deux voisins partagent une histoire commune et ont même su s’allier quand le besoin s’en est fait sentir. Retour sur les principaux épisodes de cette union sacrée aujourd’hui trop oubliée.
Deux ans après la reprise des relations entre Rabat et Tel Aviv, le président israélien, Isaac Herzog, a remercié Mohammed VI pour le « refuge sûr » que le Maroc a procuré aux juifs pendant la seconde guerre mondiale.