Suite logique d’un lent processus politique, la création de la Confédération sénégambienne est accélérée par l’insurrection menée en juillet 1981 en territoire gambien. Retour sur une union éphémère, qui aura duré sept ans.
Quarante ans après les faits, le 26 janvier 1978 est toujours gravé dans la mémoire des Tunisiens. Cette crise entre le gouvernement et les syndicats, appelée le « Jeudi noir », a abouti à la première grève générale et provoqué un soulèvement populaire violemment réprimé. Retour sur ce tournant de l’histoire tunisienne.
A l’occasion de sa visite en Algérie mercredi, Emmanuel Macron s’est dit « prêt » à ce que Paris restitue les crânes de révoltés algériens tué au XIXème siècle conservés au Musée de l’Homme à Paris. En échange, il a réclamé des autorités algériennes de faciliter le retour au pays des harkis et fils de harkis qui le souhaitent.
Le 13 décembre à 20h55, la chaîne de télévision France Ô diffusera « La Grande Guerre des Harlem Hellfighters », documentaire de François Reinhardt sur les Africains-Américains engagés en Europe durant le premier conflit mondial. A voir sans faute.
Emmanuel Macron a déclaré ce 28 novembre à Ouagadougou qu’il n’y avait plus de « politique africaine de la France ». Il est le troisième président français à évoquer la fin de ces liens historiques et sulfureux connus comme la « Françafrique », terme que le chef d’État a pris soin de ne pas employer.
L’ancien président Robert Mugabe est décédé ce vendredi à l’âge de 95 ans. Le 21 novembre 2017, il cédait à la pression de l’armée, de la rue et de son parti et remettait sa démission après 37 ans au pouvoir. En 1980, alors Premier ministre, c’est à Jeune Afrique qu’il accordait sa première interview à un journal francophone.
Hakim Adi, historien britannique, rappelle que le continent africain et les Noirs vivant en Occident ont aussi tourné les yeux vers Moscou, dès les premières années de la révolution russe.
Le site du Conseil de l’entente, où fut commis le crime, est longtemps resté fermé au public. Il est aujourd’hui en voie de réhabilitation et devrait devenir un mémorial en hommage au président défunt.
Les requêtes communiquées par Jean-Bedel Bokassa à la France en 1977 en prévision de son sacre ont été publiées dans un ouvrage intitulé « Dans les archives secrètes du Quai d’Orsay », publié ce mois-ci.
Un petit ouvrage de vulgarisation consacré au génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda, paru en France et destiné notamment aux jeunes, a provoqué la controverse.
Une petite maison d’édition française publie des textes de l’homme de théâtre et militant algérien Mohamed Boudia. Une lecture inspirante qui appelle à lier pratiques culturelles et politiques.
Dans une tribune publiée sur jeuneafrique.com, nous attirions votre attention sur les omissions du film d’Édouard Deluc, qui tait les relations pédophiles du peintre dans la colonie française de Tahiti. Relayée par les réseaux sociaux puis par nos confrères, la polémique a permis d’ouvrir très largement le débat.
Il n’aura pas fallu plus d’un mois pour que la statue de Faidherbe, qui trônait à l’entrée de Saint-Louis du Sénégal, n’enflamme les esprits sénégalais et ne relaie en Afrique la polémique déclenchée par les événements de la fin de l’été à Charlottesville aux États-Unis. Quand l’Occident s’enrhume, l’Afrique éternue.
Il y a quarante ans, le petit territoire de la Corne de l’Afrique déclarait son indépendance. Depuis, il a traversé bien des épreuves, mais qui ont renforcé son unité et lui ont permis d’avancer.
Le Comité international du mémorial Thomas Sankara lance le 2 octobre prochain une campagne populaire de levée de fonds pour la construction d’un mémorial dédié au capitaine révolutionnaire burkinabè Thomas Sankara.
La maison de l’icône était menacée de démolition à Detroit. L’artiste Ryan Mendoza l’a démontée et rebâtie dans son jardin, à Berlin. Elle y est devenue un lieu de sensibilisation à la lutte contre les discriminations.
Voilà déjà plus de deux mois, suite à un violent choc affectif né de ma découverte et d’une ingurgitation quasi-boulimique du film « Kemtiyu, Cheikh Anta » d’Ousmane William Mbaye et de Laurence Attali, j’ai lancé une pétition adressée au Président Macky Sall et au ministère de la Culture.
Comme s’ils redoutaient encore l’esprit des morts, certains chefs d’État de l’Afrique centrale montrent peu d’empressement à rapatrier les corps de leurs prédécesseurs morts loin de leur pays.
Chedly, le fils de Tahar Ben Ammar (1889-1985), éminent homme politique et premier chef du gouvernement de la Tunisie indépendante, poursuit son devoir de mémoire et de réhabilitation en publiant « Tahar Ben Ammar, homme d’État : la force de la persévérance ».
En décembre 1944, l’armée française ouvre le feu sur des tirailleurs sénégalais. Un épisode souvent commémoré, et instrumentalisé, sur lequel revient un solide essai historique.
C’est un fait peu connu : peu après les débarquements de Normandie et de Provence en juin et août 1944, et alors que les combats ne sont pas terminés, entre 15 000 et 20 000 membres de l’armée coloniale qui se sont battus pour la libération de la France sont renvoyés en Afrique et dans les Antilles, pour un motif peu avouable…
Inspirés par des militants américains, des internautes français appellent à se défaire des statues et des plaques en l’honneur du maréchal Bugeaud et de revenir sur les non-dits du passé colonial français.
Son passé esclavagiste, ses présidents paranoïaques, ses hôtes indésirables… Visite guidée du Saint des Saints de la puissance américaine : la Maison-Blanche . Après Washington, prochaines étapes de notre série estivale : Pékin (Zhongnanhai), Moscou (le Kremlin),et Paris (l’Élysée). Notre série « Lieux de pouvoir » (1/4).
Dans l’ancien Royaume de Dahomey, aujourd’hui le Bénin, une armée de guerrières défie tous les clichés sur les femmes. Plus fortes et plus vaillantes que les hommes, elles ne reculent devant rien. Ni l’ennemi, ni la mort. Elles se nomment les Mino, les colons leur donnent le nom d’Amazones.
De grands présidents y ont séjourné, et le Paris-Dakar s’y est arrêté. Pour que ses quatre étoiles brillent de nouveau, l’établissement a été rénové à grands frais. En attendant sa privatisation ?
« Notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d’hier, la France », a déclaré ce mercredi 5 juillet le président algérien dans un message diffusé par l’agence de presse officielle APS. Une nouvelle demande d’Abdelaziz Bouteflika qui fait écho aux propos du candidat Emmanuel Macron, désormais président.