Depuis avril 2015, des milliers de Yéménites ont franchi le détroit de Bab al-Mandeb pour se mettre à l’abri sur l’autre rive, voire y refaire leur vie. Reportage.
Le bilan, déjà considérable, pourrait encore s’alourdir. Un rescapé a affirmé qu’environ 130 personnes étaient entassées dans l’une des embarcations naufragées, mais seuls 15 survivants ont été retrouvés.
Le Qatar s’est engagé auprès de l’institution panafricaine à financer, à hauteur de 20 millions de dollars, des programmes de réinsertion pour les victimes de l’immigration clandestine en Afrique.
Malgré des arrivées en baisse, la Méditerranée est restée l’an dernier, avec plus de 2 260 morts, la voie maritime la plus meurtrière pour les migrants, selon le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés. Autre tendance de fond : l’Espagne est devenue la première porte d’entrée des migrants en Europe.
L’interruption de la mission humanitaire du bateau Aquarius repose la sensible question du secours des migrants en Méditerranée. Ses eaux ont beau être découpées en zones distinctes aux mains de différents pays, l’efficacité d’une telle répartition laisse à désirer et complique les sauvetages.
Le « Pacte de Marrakech » sur les migrations n’est pas contraignant, et ne propose pas de changements radicaux dans la manière d’aborder les migrations mondiales. En revanche, en accueillant le sommet qui a conduit à l’adoption du texte, le Maroc conforte son image de « champion africain de la migration ».
Le Pacte mondial des Nations unies sur les migrations a été formellement approuvé, lundi 10 décembre à Marrakech, après la proclamation orale et le traditionnel coup de marteau, devant quelque 150 pays réunis en conférence intergouvernementale.
Plusieurs États européens gouvernés par des tendances dures de la droite ont annoncé leur retrait du pacte onusien sur les migrations, qui doit être adopté à Marrakech les 10 et 11 décembre prochains. Dans les autres pays, la droite radicale tentent d’influencer les opinions publiques.
« Moteur de croissance » ou épouvantail ? Les migrations, objet d’un Pacte mondial soumis à approbation lors d’un sommet les 10 et 11 décembre à Marrakech, déchaînent les passions dans une période propice aux crises sur plusieurs continents.
Plus de 15 000 migrants ayant tenté sans succès et au risque de leur vie de traverser la Méditerranée pour atteindre l’Europe ont été rapatriés de Libye vers leurs pays d’origine depuis le début de l’année, a annoncé vendredi 23 novembre l’Organisation internationale des migrations (OIM).
Le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, à Rabat pour l’inauguration de la LGV a déclaré jeudi 25 novembre que le Maroc devait être « accompagné » dans sa gestion des flux migratoires clandestins, sans préciser par quels moyens.
Le statut des Subsahariens – travailleurs, étudiants ou réfugiés – obéit à une politique migratoire lacunaire en Algérie. Une porte ouverte à certaines dérives.
La marine marocaine a secouru 308 migrants, dont 187 originaires de pays de l’Afrique subsaharienne et d’autres Marocains embarqués à bord de 16 embarcations pneumatiques, a annoncé vendredi l’agence de presse marocaine MAP.
Madrid a expulsé lundi 23 octobre vers le Maroc 55 des 208 migrants entrés la veille à Melilla en traversant la clôture entourant l’enclave espagnole, ont annoncé les autorités espagnoles. C’est la deuxième fois depuis l’été que Madrid mène une telle opération.
Lors d’un point de presse tenu le 17 octobre à Kinshasa, Léonard She Okitundu, chef de la diplomatie de la RDC, a indiqué avoir officiellement transmis à Luanda « l’indignation et les vives protestations » de Kinshasa à la suite de la brusque expulsion de quelque 200 000 Congolais de l’Angola.
Luanda a lancé au début du mois une vaste opération de lutte contre l’immigration clandestine, renvoyant vers la RDC quelque 200 000 ressortissants du pays. Parmi eux, se trouvent des réfugiés du Kasaï, a appris l’AFP.
Khalid Zerouali, directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières, revient pour Jeune Afrique sur l’évolution des flux migratoires qui partent ou transitent par le Maroc et expose les contours de la coopération qu’il appelle de ses vœux avec l’Union européenne.
La Marine royale a ouvert le feu dans la nuit du 9 octobre sur une embarcation transportant des migrants marocains lors d’une opération d’interception au large de Larache (ouest). L’un des passagers a été blessé par balle.
En 2017, 2 673 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerranée pour rejoindre l’Europe. Ils sont près de 1 800 depuis le début 2018. Il est temps que les gouvernements africains prennent le drame à bras-le-corps, plaide Elhadj As Sy, de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge.
La Marine royale marocaine a annoncé avoir secouru en Méditerranée 615 migrants qui tentaient de rejoindre l’Espagne à bord de 31 embarcations « en difficulté ».
Pour sa première visite officielle à Tunis, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a appelé au rapatriement des Tunisiens arrivés illégalement dans son pays et redemandé aux autorités d’œuvrer à bloquer l’émigration irrégulière.
La Marine royale marocaine a ouvert le feu mardi 25 septembre sur une embarcation de migrants en Méditerranée qui refusait de répondre à ses sommations, faisant un mort et trois blessés, dont un dans un état critique.
Le phénomène migratoire semble occuper chaque jour davantage de place dans le débat européen. De nombreux dirigeants européens, à l’instar du ministre français de l’Intérieur, défendent la coopération avec les pays de transit afin de stopper les départs.
La chancelière allemande Angela Merkel a fait une courte visite à Alger le 17 septembre. Au programme : l’expulsion des Algériens en situation irrégulière et l’audience avec le président Abdelaziz Bouteflika.
François Héran, auteur d’une récente étude publiée par l’Institut national d’études démographiques (INED), replace les migrations africaines dans le tableau mondial des diasporas et fait le point sur la situation en Afrique du Nord et au Maghreb. D’après lui, la prophétie selon laquelle « un quart des habitants d’Europe seront africains en 2050 » est scientifiquement fausse.
Le jeune migrant malien Mamoudou Gassama qui a sauvé un enfant en escaladant la façade d’un immeuble parisien fin mai, a obtenu la nationalité française, selon le décret de naturalisation paru au Journal officiel mercredi.
Les entrées de migrants en Europe via le Maroc ont explosé depuis le début de l’année 2018. Entre Madrid et Rabat, la question migratoire est devenue centrale. Chacun fait face à son agenda, ses besoins et sa politique intérieure.
Alors qu’il doit donner lundi 27 août les grandes orientations de la politique internationale française lors du traditionnel discours annuel aux ambassadeurs, Emmanuel Macron se prépare à une rentrée chargée.