Dès l’ouverture de l’événement, deux ombres ont plané sur l’Élysée. Celle de Mandela, symbole d’union, disparu le 5 décembre. Et celle de la Centrafrique, emportée dans une spirale de violence. Vous avez dit « paix et sécurité » ?
Dans le quartier de Yeoville où se concentrent la plupart des communautés africaines étrangères de Johannesburg, on pleure Nelson Mandela, le grand homme, mais aussi celui qui avait pris leur défense, face aux violences xénophobes. La crainte, plus ou moins fondée, d’être à nouveau pris pour cible n’a pas totalement disparue.
Israël a adopté, mardi, une nouvelle loi sur l’immigration. Celle-ci met notamment en place un système de détention en « centres ouverts », éloignées des villes et qui ont surtout pour objectif de mener la vie dure aux migrants venus d’Afrique subsaharienne. Explications.
La planète entière a rendu un vibrant hommage à Nelson Mandela, mardi, au First National Bank Stadium de Soweto. Un adieu auquel ont participé plus d’une centaine de chefs d’État ou de gouvernement. Dont une bonne quarantaine venus du continent. Passage en revue des nombreux présents mais également des grands absents africains.
C’est un véritable exode. Mercredi, le ministre éthiopien des Affaires étrangères a annoncé que son pays avait rapatrié plus de 50 000 de ses citoyens travaillant en Arabie saoudite, après la décision de Ryad d’expulser les immigrants illégaux de son territoire. À terme, ce sont plus de 80 000 personnes qui devraient être concernées.
Kabila, Kagamé, Sassou Nguesso, Sirleaf, Boni Yayi… Ils sont douze chefs d’État confrontés au même choix : s’en tenir à la Constitution et ne pas briguer un nouveau mandat ou tenter de la réformer. Au premier rang d’entre eux, Blaise Compaoré, personnalité incontournable dans la région.
Sur décision de Denis Sassou Nguesso, le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko a été nommé fin novembre à la tête de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca). Le général de brigade camerounais Martin Tumenta Chomu a quant à lui été choisi pour commander les troupes.
Le gouvernement israélien a approuvé dimanche une série de mesures destinées à expulser des milliers d’Africains entrés clandestinement dans le pays. Selon le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ces mesures « sont nécessaires pour maintenir le caractère juif et démocratique de l’État ».
C’est souvent la règle du « j’y suis, j’y reste » qui s’applique au sommet de la plupart des États africains. Une fois au pouvoir, les présidents excluent toute éventualité de retraite. Mais il existe aussi des exceptions. Tour d’horizon.
Confrontés au débarquement incessant des clandestins, aux naufrages et aux drames en tout genre, bien des élus auraient baissé les bras. Mais le maire de Lampedusa, Giuseppina Maria Nicolini, est d’une autre trempe !
Réunis jeudi à Rabat, au Maroc, les gouvernements d’une vingtaine de pays ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération transfrontalière face aux menaces sécuritaires en Afrique du Nord et au Sahel. La Libye et le Mali, pays où gravitent des groupes jihadistes, ont été au centre des débats.
Quels chefs d’État africains participeront au sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité qui se tiendra à Paris, les 6 et 7 décembre ? Le point sur ce que l’on sait.
La campagne d’expulsion des immigrés illégaux engagée par l’Arabie saoudite a conduit à l’arrestation de quelque 23 000 Éthiopiens. Ils ont été placés dans des centres de détention en attendant leur rapatriement.
Des milliers d’Éthiopiens continuaient mardi à se rendre aux autorités saoudiennes. Ce mouvement de reddition a été provoqué par la mort de trois de leurs compatriotes dans la nuit de samedi à dimanche, lors de violences ayant émaillé une vaste campagne policière contre les immigrés illégaux.
Les autorités marocaines ont détaillé lundi les modalités d’une campagne de régularisations d’immigrés clandestins qui débutera le 1er janvier 2014. Cette opération, qualifiée d' »exceptionnelle » par Rabat, entre dans le cadre de la nouvelle politique migratoire promise en septembre dernier par le royaume, en réponse aux nombreuses critiques d’organisations de défense des droits de l’homme.
Des milliers d’étrangers en situation irrégulière ont été arrêtés, mardi, en Arabie saoudite, dans le cadre d’une vaste campagne de répression contre l’immigration illégale. Ces nombreuses arrestations affectent les activités dans le commerce, le bâtiment et l’enseignement privé.
Le Congo-Brazzaville va prêter 100 milliards de FCFA (environ 152 millions d’euros) à la Côte d’Ivoire. L’accord négocié lors de la visite officielle du président ivoirien Alassane Ouattara en juillet 2013 a reçu le feu vert du FMI.
Quelque 150 migrants ont été arrêtés vendredi et samedi dans le nord du Niger alors qu’ils cherchaient à se rendre en Algérie, a-t-on appris auprès du gouvernement et d’une source sécuritaire.
Le gouvernement nigérien a ordonné vendredi la fermeture « immédiate » des camps de clandestins d’Agadez (nord), principale zone de transit des migrants à destination de l’Algérie ou de la Libye, après la mort récente de 92 clandestins dans le Sahara.
Le gouvernement nigérien a décrété à partir de vendredi trois jours de deuil national après que 92 migrants, essentiellement des femmes et des enfants, soient morts de soif dans le désert, dernier accident migratoire massif recensé cette année.
Au casse-tête des sans-papiers – qu’ils viennent des Balkans ou d’ailleurs -, les autorités opposent des solutions souvent humainement et juridiquement discutables. Exemple ? La mise en place de véritables tribunaux d’exception à proximité des centres de rétention. Une justice en catimini.
La première : confondre les « gens du voyage », qui sont français, avec les immigrés roumains et bulgares. La seconde : croire que les difficultés d’insertion de ces derniers sont culturelles.
Au moins 35 migrants nigériens sont morts de soif mi-octobre dans le désert, au Niger, alors qu’ils étaient en route pour l’Algérie. L’un des véhicules qui les transportaient était tombé en panne.