La délégation des rebelles de la coalition Séléka est déjà arrivée à Libreville, la capitale gabonaise, ainsi que les diplomates d’Afrique centrale. Le gouvernement et le chef de l’État centrafricains sont toujours attendus, mais les négociations devraient officiellement s’ouvrir ce mardi 8 janvier.
Le président centrafricain, François Bozizé, tente de reprendre la main dans la crise qui secoue le pays. Il s’est rendu, lundi 7 janvier, à Brazzaville afin de rencontrer son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso, médiateur entre Bangui et la rébellion du Séléka.
Le procès des vingt-trois militaires inculpés dans l’affaire des explosions d’un dépôt de munitions de Brazzaville qui ont fait près de 300 morts en mars, pourrait intervenir en janvier 2013, a annoncé jeudi Aimé Emmanuel Yoka, le ministre congolais de la Justice.
Que cela soit au Congo, en Guinée équatoriale, en Angola ou au Nigeria, les acteurs de la crise qui secoue Sao Tomé e Principe sont allés chercher des soutiens de poids hors de leurs frontières.
Depuis son césar pour son rôle dans « Intouchables », Omar Sy est omniprésent dans les médias. Pourtant, alors même qu’il est en pleine promotion de son dernier film, « De l’autre côté du périh », de nombreux journaux, notamment panafricains, peinent à obtenir des interviews. François Durpaire, spécialiste de la diversité culturelle, analyse le rapport des stars de la diversité aux médias, tout en invitant à une certaine indulgence.
L’Europe continue d’attirer chaque année des Africains en quête de conditions de vie meilleures. Certains sont prêt à prendre les risques les plus insensés, au péril de leurs vies, pour tenter leur chance, comme ce jeune Angolais qui a trouvé la mort après s’être introduit dans le train d’atterrissage d’un avion à destination de Londres.
Ils ont largement contribué à la réélection de Barack Obama. S’il veut un jour reconquérir la présidence, le Parti républicain va devoir réviser de fond en comble sa politique à leur égard.
Près de 2 000 réfugiés angolais et libériens ont obtenu un permis de résidence permanente au Brésil, où ils étaient arrivés dans les années 90. Une grande première dans le pays.
Les efforts diplomatiques s’accentuent pour une sortie de crise en RD Congo, où les rebelles du M23 sont pressés par l’Union africaine de quitter Goma, principale ville de l’est, alors que le chef du M23 espérait dimanche une nouvelle rencontre avec le président congolais Joseph Kabila.
Réélu sans susciter la même ferveur qu’il y a quatre ans, Barack Obama entend profiter de cet ultime mandat pour reprendre l’initiative. Ses priorités : l’immigration, l’environnement… et la crise économique.
Lundi 12 novembre, quelques centaines de migrants subsahariens ont une nouvelle fois pris d’assaut l’enclave européenne de Melilla, au nord du Maroc. Quelques jours auparavant, le festival « Cinéma et droits humains » présentait au public parisien « Ceuta, douce prison », un documentaire racontant le quotidien de milliers de migrants à Ceuta, l’autre enclave espagnole du royaume chérifien située à quelques centaines de kilomètres à l’est de Melilla. Entre un « paradis » fantasmé et un « enfer » qu’ils ont fui, ils y attendent, face à la mer, dans un immobilisme et une errance de chaque instant qui durent parfois plusieurs années.
Le phénomène n’est pas nouveau mais il prend de l’ampleur, notamment en France. Les attaques contre l’islam et l’immigration – souvent amalgamés dans un même discours – sont devenues le fonds de commerce de nombre d’hebdomadaires. Et le Maroc ne semble pas épargné. Marketing indigne ou simple fait de société ? Votre avis nous intéresse.
Une centaine de réfugiés congolais au Gabon, qui s’étaient opposés à leur procédure d’expulsion appliquée vendredi 2 novembre par les autorités gabonaises, ont finalement accepté de retourner dans leur pays.
Au Congo, la torture est une réalité quotidienne, selon un rapport de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), publié mercredi 31 octobre à Brazzaville.
Le 13 octobre, en marge du sommet de la Francophonie, le président français François Hollande a rencontré ses homologues comorien, camerounais, congolais, et béninois
À Melillla, le principal poste-frontière entre l’Espagne et le Maroc a été fermé pendant deux heures et demie, samedi 27 octobre, lorsque des incidents ont éclaté. En cause : le refus par des policiers espagnols de laisser entrer sur leur territoire un groupe de Marocains.
Une cinquantaine d’immigrants ont été secourus vendredi en mer, entre l’Espagne et le Maroc, et deux autres sont morts, ont annoncé les secours espagnols, au moment où les tentatives de gagner le territoire espagnol par la mer ou la terre depuis le Maroc se multiplient.
Il y a cinquante et un ans, à Paris, une manifestation d’Algériens indépendantistes était réprimée dans le sang. François Hollande a officiellement reconnu les faits. Alger salue le geste.
François Hollande n’a pas été le seul chef d’État à recevoir l’opposition congolaise en marge du sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à Kinshasa, du 12 au 14 octobre. Denis Sassou Nguesso l’a fait aussi, mais dans un contexte nettement moins polémique.
À travers son président, François Hollande, la France a reconnu officiellement le massacre d’environ 200 Algériens lors de la répression d’une manifestation en pleine guerre d’Algérie, le 17 octobre 1961 à Paris. Une initiative saluée par Alger qui se dit « d’accord pour tourner la page sans oublier ».
L’Algérie a estimé dimanche que les divergences avec la France au sujet du conflit malien étaient « quelquefois surfaites », à l’occasion d’une visite du ministre français de l’Intérieur Manuel Valls.
Le ministre de l’Intérieur français Manuel Valls, en visite à Alger, s’est réjoui de la coopération « excellente » entre les services algériens et français de lutte contre le terrorisme, dans un entretien au journal francophone algérien Liberté paru samedi.
Alors que François Hollande doit se rendre en Algérie en décembre, les relations entre la France et son ancienne colonie sont empoisonnées par deux dossiers, dont la situation au Nord-Mali.
Après avoir été un pays d’émigration et une terre de transit vers l’Europe, le royaume chérifien est devenu une destination pour des milliers de Subsahariens. Étudiants, cadres supérieurs, jeunes entrepreneurs, journalistes… Ils sont de plus en plus nombreux à s’y installer.
Un programme scientifique cherche à démontrer que des immigrés originaires du Maghreb, arrivés dans la période d’après-guerre en France, peuvent oublier la langue de leur pays d’accueil lorsqu’ils sont atteints par la maladie d’Alzheimer. L’objectif est d’améliorer la prise en charge de ces patients.
Le président tunisien, Moncef Marzouki, a annoncé samedi 6 ocotbre, à l’issue du sommet 5+5 à Malte, la création par ce forum euro-méditerranéen d’une « task force pour regrouper les énergies » face à l' »urgence absolue » des problème posés par l’immigration des pays du Sud vers le Nord.