Alors que le Vieux Continent, notamment à l’initiative de Paris, veut renforcer l’étanchéité de ses frontières, plusieurs études démontrent l’apport plus que bénéfique des travailleurs étrangers dans son économie.
Accusée par un journal britannique d’avoir laissé à la dérive un bateau de dizaines de migrants en pleine mer, l’Otan dément en bloc. Que s’est-il réellement passé fin mars au large de la Libye ?
La visite express en Tunisie du ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a été l’occasion pour lui d’annoncer une aide de 350 millions d’euros au pays, sous forme de prêt. Et de tâter le pouls de la révolution.
Après la révolution, l’afflux massif de candidats au départ provoque des réactions différentes en Europe. Certains optent pour le dialogue, d’autres pour la surenchère électoraliste.
L’ancien chef de l’État centrafricain s’est éteint, le 5 avril, à Douala (Cameroun). Il était arrivé en deuxième position à la présidentielle du 23 janvier.
Un échec pour l’Union africaine (UA) qui n’a pas réussi à convaincre la rébellion libyenne de s’engager dans un cessez-le-feu avec Mouammar Kadhafi. Les insurgés refusent en bloc toute médiation ne prévoyant pas le départ du « Guide ».
Le 25 mars, la RD Congo a rappelé son ambassadeur en poste de l’autre côté du fleuve. À l’origine de la brouille : le général Munene, dont le président Kabila réclame l’extradition.
Des chefs d’État aux grands patrons, les loges rassemblent sous les signes du compas et de l’équerre une bonne partie de l’élite francophone. Revue de détail des « initiés » qui s’assument… et des autres.
Le « Guide » libyen a accepté dimanche la « feuille de route » qu’étaient venus lui proposer plusieurs chefs d’État africains pour mettre fin aux affrontements. Les représentants de l’Union africaine doivent maintenant tenter de convaincre les insurgés, ce qui paraît peu probable.
Les dirigeants africains mandatés par l’Union africaine (UA) pour une médiation en Libye sont arrivés dimanche à Tripoli, où ils vont tenter d’obtenir une cessation des hostilités. Parmi eux, les présidents congolais, malien, et sud-africain.
Le conseiller à l’intégration de Sarkozy avait dénoncé le débat sur la laïcité que s’apprête à lancer l’UMP. Limogé, il appelle les musulmans à sanctionner son ex-mentor dans les urnes.
En rappelant son ambassadeur à Brazzaville, Kinshasa confirme une crise diplomatique entre la RDC et le Congo-Brazzaville dont les premiers signes sont apparus à la suite de quelques incidents entre les deux pays.
L’Italie a refusé l’entrée dans ses eaux territoriales à un ferry affrété par le Maroc pour rapatrier ses ressortissants en Libye. Le commandement du navire avait demandé l’autorisation d’entrer dans un port pour faire le plein de carburant.
Inventif, le nouveau roman de l’écrivain togolais Kossi Efoui s’écoute comme une complainte et se regarde comme une pièce de théâtre dans laquelle il dissèque l’absurdité du pouvoir et dénonce la rhétorique avilissante des politiques.
Une année durant, pour les besoins d’un documentaire, le journaliste Günter Wallraff a sillonné son pays déguisé en Africain. Insidieusement xénophobes ou carrément racistes, les réactions qu’il a suscitées en disent long, hélas, sur l’état de la société. Interview.
Chute des dictatures arabes, crise en Côte d’Ivoire, élections en RDC, biens mal acquis… Du haut de son quart de siècle au pouvoir (en deux épisodes distincts), le chef de l’État analyse avec flegme les aléas de l’actualité africaine et congolaise. Entretien exclusif.
Le régime libyen tentait de reprendre la main dimanche, avec des raids aériens contre les insurgés et des manifestation de « victoire » à Tripoli, affirmant avoir reconquis plusieurs villes, ce que l’insurrection dément bien qu’elle ait cédé du terrain.
Des tirs nourris d’armes automatiques résonnaient dimanche à l’aube dans le centre de Tripoli, où le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, a une nouvelle fois brandi les spectres de l’immigration massive et du terrorisme islamique.
Meurtre d’un prêtre, incidents antisémites, attaques d’islamistes contre des maisons closes, agressions, insécurité, criminalité, vague d’immigration sans précédent… Les motifs d’inquiétude se multiplient ces dernières semaines. Et les Tunisiens attendent le retour de la stabilité avec impatience.
Si le couvre-feu est levé, l’état d’urgence a été maintenu en Tunisie. Une preuve que le pays, où les problèmes se multiplient, est loin d’être définitivement sorti d’affaire.
Plus d’une centaine de Tunisiens, candidat à l’immigration clandestine, ont vu leur bateau couler au large des côtes italiennes. Ils pointent du doigt les gardes-côtes tunisiens, qui auraient délibérément saccagé leur embarcation.
À l’heure où des milliers de migrants tunisiens viennent tenter leur chance en Europe, il est évident que les problèmes de la jeunesse – à l’origine de la révolution – ne sont pas résolus. Mais des chiffres permettant d’évaluer l’ampleur du malaise apparaissent enfin au grand jour.
Suite à l’arrivée massive de clandestins tunisiens sur l’île de Lampedusa, en Italie, Tunis a déployé de nombreux renforts pour enrayer le phénomène. Et n’a pas caché son agacement face à la proposition italienne d’envoyer sa propre police en appui…
Annoncée officiellement ce dimanche 13 février, la démission du ministre tunisien des Affaires étrangères, Ahmed Ounaïes, pose la délicate question de la cohérence gouvernementale, un mois après la chute de Zine el-Abidine Ben Ali.
L’arrivée de milliers de clandestins tunisiens sur l’île de Lampedusa fait craindre aux autorités italiennes l’apparition d’une vraie crise humanitaire. Pour la prévenir, Rome prend des mesures draconiennes et appelle l’UE au secours.