En concurrence avec l’Élysée sur la politique étrangère, le ministre français garde la main sur quelques dossiers, notamment ceux qui touchent aux crises humanitaires. Avec des résultats mitigés.
L’Union pour la majorité présidentielle, le parti de Nicolas Sarkozy, s’est attiré les foudres de la Toile en publiant la photo de quatre Noirs pour illustrer sur son site internet un sujet sur la délinquance des mineurs. Discrètement, elle a alors remplacé le cliché en question par celui… d’un Blanc.
À Rosarno, en Calabre, de très graves incidents entre immigrés et autochtones ont fait 67 blessés. Xénophobie ? Oui, mais pas seulement. Car l’ombre de la ’Ndrangheta, la mafia locale, plane sur ce drame.
Le gabonais Philibert Andzembé a été remplacé par l’équato-guinéen Lucas Abaga Nchama à la tête de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), lors du sommet de la Cémac à Bangui. Le poste, traditionnellement occupé par un gabonais depuis 1973, fera désormais l’objet d’une rotation entre les Etats membres.
Le sommet de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), qui devait se tenir samedi 16 janvier, se poursuivra dimanche. Les débats achopperaient sur le dossier de la BEAC, dont un rapport a reconnu les détournements de fonds révélés par Jeune Afrique.
Lors de son passage à Brazzaville, au cours de sa tournée africaine, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a évoqué le problème des déplacés de Dongo. Lesquels risquent de se transformer en réfugiés si rien n’est fait.
Les travailleurs africains arrivés en France dans les années 1960 et 1970 sont aujourd’hui à la retraite. La plupart ont décidé d’y rester. Sans cesser de rêver au « bled ».
Débarqués à New York il y a dix ou vingt ans, les immigrés africains se sont installés à Harlem. Ils subissent aujourd’hui les effets de la récession. Et de la pression immobilière.
Le président déchu était obsédé par la personnalité hors du commun de son prédécesseur. Hélas, le costume d’Houphouët était, à l’évidence, trop grand pour lui.
La loi adopée par le Burkina Faso stipule que les deux pays s’engagent à « réadmettre […] leurs ressortissants en situation irrégulière sur le territoire de l’autre partie ». La France s’engage à régulariser les burkinabè en situation irrégulière « au cas par cas ».
Après avoir reçu le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, le 15 décembre, le président français Nicolas Sarkozy recevait le lendemain cinq chefs d’Etat d’Afrique centrale. Au menu: crédits carbone, lutte contre la déforestation et… 10 milliards de dollars.
Visé par une plainte en France pour « détournement de fonds publics », le président sénégalais Abdoulaye Wade réagit. Après que Dakar a déjà qualifié cette action judiciaire d' »amalgame destiné à ternir l’image » du président sénégalais, ce dernier demande aux maires français de « faire vendre » toute propriété censée lui appartenir.
Le gouvernement sénégalais a qualifié dimanche une plainte récemment déposée à Paris pour « détournement de fonds publics » contre quatre chefs d’Etat africains, dont Abdoulaye Wade, d' »amalgame destiné à ternir l’image » du président sénégalais.
Abdoulaye Wade, Denis Sassou Nguesso, Teodoro Obiang Nguema et feu Omar Bongo sont visés par une plainte pour « détournement de fonds publics » déposée par l’association MLA. Les juges d’instructions du pôle financier doivent juger de sa recevabilité.
Une trentaine de passagers sont portés disparus et onze ont été secourus après le naufrage d’une embarcation partie d’Anjouan aux Comores, pour tenter de rallier clandestinement l’île française de Mayotte, ont annoncé à Mayotte les autorités françaises.
Un bus transportant des travailleurs Zimbawéens a été attaqué hier. Craignant le retour d’attaques xénophobes, 1 500 immigrants ont fuit leur township.
Ancien maire de la capitale, Premier ministre pendant quelques semaines et partie prenante des guerres civiles des années 1990, Bernard Kolélas s’est éteint à Paris.
Le nombre d’Africains à avoir atteint les côtes du Yémen au cours des 10 derniers mois est plus élevé que durant les mêmes périodes en 2008 et 2007, lorsque de nombreux Africains ont commencé à se rendre au Yémen par bateau, selon le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).
La cour d’appel de Paris refuse d’ouvrir une enquête sur les biens immobiliers et mobiliers présumés mal acquis des présidents congolais Denis Sassou Nguesso, équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema et gabonais Omar Bongo, décédé en juin dernier. La section française de Transparency International, à l’origine de l’affaire, va se pourvoir en cassation.