Les deux géants sud-africains du ciment, PPC et AfriSam, viennent d’annoncer qu’ils mettent un terme aux discussions devant conduire à leur fusion. L’opération devait pourtant accélérer leur expansion panafricaine.
Le groupe français Rubis, spécialisé dans la distribution et le stockage de produits pétroliers, a annoncé l’acquisition en deux temps du groupe Eres, spécialisé dans le transport de produits bitumineux en Afrique de l’Ouest pour plus de 315 millions de dollars.
La deuxième phase de réhabilitation de l’ancienne médina de Casablanca a été lancée par le roi Mohammed VI. D’un coût estimé à 28 millions d’euros, elle constitue une part essentielle du projet « Wessal Casablanca-Port », censé renforcer l’attractivité touristique de la capitale économique du Maroc.
Fini la discorde entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan. Ce lundi 23 mars, les trois pays ont signé un accord de principe pour la construction du barrage éthiopien Grande Renaissance.
Avec 477 habitants au km2, la densité de population du Rwanda est l’une des plus fortes du continent. La capitale qui a déjà considérablement étendu ses limites ces vingt dernières années, doit désormais « rationaliser son espace ». Et Kigali a déjà son plan !
Au centre des réflexions du Africa CEO Forum et d’une étude du cabinet PwC dévoilée en exclusivité à « Jeune Afrique » : la question du développement urbain. Sujet plus que jamais d’actualité puisque, dans les décennies à venir, les métropoles du continent verront affluer des centaines de millions de nouveaux habitants.
Levée obligataire, nouveau business plan, changement de stratégie… Après des années de spéculation, Alliances, Addoha et la Compagnie générale immobilière tentent par tous les moyens de retrouver l’équilibre financier.
Le Premier ministre algérien veut relancer le projet de gazoduc Galsi, devant relier le pays à l’Italie, et le gazoduc TSGP (Trans-Saharan Gas-Pipeline) partant du Nigeria vers l’Europe.
Grâce à de nouveaux équipements et à des procédures simplifiées, le port d’Owendo, au Gabon, peut enfin booster ses activités. Problème : les coûts de la manutention et du transit restent trop élevés.
La construction du complexe sidérurgique de Bellara, en Algérie, a démarré. Le projet, au coût estimé à 2 milliards de dollars, vise à réduire les importations algériennes d’acier.
Le Soudan, l’Égypte et l’Éthiopie ont annoncé avoir trouvé un accord de principe sur le partage des eaux du Nil, une étape importante dans le règlement des tensions diplomatiques qui opposent ces trois pays depuis 2013.
CimBurkina, propriété du groupe allemand Heidelberg, démarre sa production de ciment au Burkina Faso avec une unité d’une capacité annuelle de 700 000 tonnes et se positionne en concurrent direct de l’indien Diamond Cement, leader du marché.Le cimentier allemand Heidelberg, l’un des 5 leaders mondiaux du secteur, se lance dans la production de ciment au Burkina Faso avec CimBurkina, une usine d’une capacité de production journalière est de 2 000 tonnes, soit 700 000 tonnes par an. Cette production est destinée prioritairement au Burkinaba Faso, qui compte déjà trois acteurs : l’indien Diamond Cement, leader avec 60 % de parts de marché, Cimfaso et le marocain Cimaf.La société mise sur son expertise et entend se positionnner comme un acteur de la production de ciment de haute qualité avec un prix compétitif de 114 000 F CFA (174 euros) la tonne. »Notre objectif est de conquérir 25 % du marché et de créer un climat concurrentiel sain permettant d’équilibrer l’offre et la demande », confie l’administrateur directeur général de CimBurkina, Éric Goulignac. Heidelberg, présent également au Ghana, au Bénin, au Liberia, au Togo, en Tanzanie, en Sierra Leone et en RD Congo, entend miser sur la qualité de sa production avec un prix compétitif de 114 000 FCFA par tonne. L’usine va déjà générer une centaine d’emplois permanents et 300 autres indirects.InvestissementsSitué au nord de Ouagadougou dans la zone industrielle de Kossodo, le complexe industriel a nécessité un investissement de 25 milliards de F CFA (35 millions d’euros). C’est le premier investissement allemand d’une telle envergure au Burkina Faso. « L’usine que nous inaugurons est une preuve tangible qui montre qu’on peut faire des affaires au Burkina Faso. Nous voulons donc que votre groupe soit notre ambassadeur et incite les investisseurs allemands à venir nombreux », a déclaré Hyppolite Dah, le ministre burkinabè du Commerce.Selon les estimations de ce ministère, la demande de ciment au Burkina Faso, en croissance régulière, se situerait aujourd’hui entre 1,5 et 2 millions de tonnes par an.Par Nadoun Coulibaly, à Ouagadougou
Selon les chiffres du gouvernement ivoirien, en 2014, à peine 51 % des lignes budgétaires prévues pour les marchés publics ont pu être mobilisées. Des tensions de trésorerie qui ralentissent les grands chantiers lancées par les autorités du pays.
Pour financer leurs infrastructures, les États africains se pressent sur les marchés internationaux. Quitte à négliger la préparation de ces grands chantiers…
Le mégabarrage camerounais de Nachtigal, au coût estimé à 1 milliard de dollars, avance. Selon les informations recueillies par « Jeune Afrique », les principaux termes du contrat de réalisation sont sur le point d’être finalisés.
Le groupe immobilier marocain Alliances s’attend à un recul de 20 % de son chiffre d’affaires en 2014. Son résultat net devrait chuter de 77 % à 130 millions de dirhams (12 millions d’euros). Une contre-performance due aux déboires de deux filiales de son pôle construction.
Au lendemain du lancement de son Plan génération cash, le promoteur immobilier marocain a vu son cours s’effondrer à Casablanca. Chronique d’un grand malentendu.
Le groupe indien Jindal Steel & Power va construire un centrale électrique de 350 mégawats au Sénégal, pour un coût estimé à 520 milliards de F CFA (près de 790 millions d’euros). L’électricité produite sera cédée à la Senelec pour un tiers du prix moyen payé d’ordinaire par la compagnie nationale.
Alors que le plan de redressement de Maghreb Steel semblait bien amorcé, son directeur général, Amar Drissi, a subitement démissionné. La relance de l’aciériste marocain est-elle une mission impossible ?
Par deux décrets, adoptés en Conseil des ministres le mardi 4 février, le gouvernement ivoirien a annulé l’attribution à la société Aeria – filiale du français Egis – du projet de la ville aéroportuaire « Aerocité », à Abidjan.
Abidjan entend devenir le premier port de la côte ouest-africaine, entre ceux de Tanger au Maroc et Durban, en Afrique du Sud. Une ambition soutenue par des investissements conséquents.
Dumez-Maroc, filiale de Sogea-Satom (groupe Vinci) va construire le port de pêche de Casablanca. Le contrat, confié par l’Agence nationale des ports du Maroc, atteint 56 millions d’euros. Les travaux devraient s’achever au plus tard début 2017.
L’Union africaine (UA) et la Chine ont signé un protocole d’accord pour un gigantesque projet d’infrastructures routières, ferroviaires et aériennes destiné à relier les capitales africaines. Pour Zhang Ming, le vice-ministre des Affaires étrangères chinois, ce projet constitue « l’accord du siècle ».
Selon les informations recueillies par « Jeune Afrique », le groupe marocain Zinafrik, spécialisé dans la sidérurgie, l’immobilier et la logistique, a conclu un partenariat stratégique avec Qatar Ingénierie pour l’aménagement et le développement d’une « ville logistique intégrée » près de Settat. Coût du projet : 2,3 milliards de dirhams (210,8 millions d’euros).
Détentrice du gisement de fer du sud du Mont Nimba en Guinée, Sable Mining a obtenu des autorités libériennes le droit de franchir la frontière pour exporter son minerai guinéen à compter de la fin de l’année 2015.
Les caméras de Réussite, émission économique mensuelle diffusée sur Canal+ Ouest et Centre, vous font découvrir la route Douala-Yaoundé, essentielle pour l’économie du pays mais extrêmement meurtrière.
Le groupe français de services informatiques Atos veut installer une plateforme technologique dans la ville numérique de Diamniadio, un hub de 25 hectares prévu à 40 kilomètres de Dakar, au Sénégal.
Après le démarrage de cimenterie sénégalaise de Dangote, son concurrent français Vicat est déterminé à faire condamner l’État, qu’il accuse d’avoir indûment favorisé le groupe nigérian.