Sogea-Satom, filiale de Vinci Construction spécialisée dans le BTP en Afrique, a décroché le marché de la réhabilitation et de l’aménagement de la pénétrante Ouest de Douala, la capitale économique du Cameroun.
Principale plateforme régionale des compagnies aériennes Asky et Ethiopian Airways, l’aéroport international Gnassingbé-Eyadéma ne pouvait plus faire face à la croissance du trafic. La livraison d’une nouvelle aérogare, fin octobre, devrait soulager cette pression.
La construction de la nouvelle aérogare de l’aéroport d’Alger a été confiée au groupe chinois China State Construction Engineering Corporation (CSCEC). Son coût, selon Tahar Allache, le patron de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires, pourrait atteindre 70 milliards de dinars (environ 650 millions d’euros), pour une livraison en 2018.
Réunis en assemblée générale, les actionnaires de Lafarge Wapco, filiale nigériane cotée du groupe français, ont voté en faveur de l’acquisition de plusieurs actifs du cimentier, dont Lafarge South Africa. La nouvelle entité, Lafarge Africa, affichera une capacité de production de 12 millions de tonnes.
Un pool bancaire composé de Banque Atlantique, de la SGBCI et d’Afreximbank a octroyé le 9 juillet un crédit de 200 millions d’euros au port d’Abidjan pour le démarrage de la construction du deuxième terminal à conteneurs.
La guerre d’actionnaires chez IBC fait rage. Léopold Ekwa Ngallé, qui continue à signer en tant que PDG de l’entreprise camerounaise de métaux industriels, réagit à un article de « Jeune Afrique ».
Durant une réunion organisée le 02 juillet dernier, Aziz Rabbah, le ministre marocain de l’Équipement, du Transport et de la Logistique, a révélé que le coût de réalisation du futur aéroport de Marrakech – actuellement à l’étude – pourrait atteindre 4,3 milliards de dirhams (environ 520 millions de dollars).
Déficitaire, International Business Corporation, le spécialiste camerounais des métaux industriels est au coeur d’un bras de fer entre son fondateur Léopold Ekwa Ngallé et la Société nationale des hydrocarbures, dirigée par Adolphe Moudiki.
Le Japon a accordé deux prêts d’un montant total de 730 millions de dinars (environ 317 millions d’euros) à la Tunisie. Ces ressources seront destinées à la construction d’une centrale électrique et au financement d’un projet de prévention des inondations de la Medjerda, le principal cours d’eau du pays.
La société indienne Dodsal vient de décrocher un contrat de 500 millions d’euros dans le secteur des hydrocarbures en Algérie. Sonatrach lui a confié la réalisation d’installations gazières à Hassi Messaoud.
Le Fonds arabe pour le développement économique et social a accordé un prêt de 75 millions d’euros à la Tunisie pour la construction d’un barrage à Oued Mellègue dans le nord-ouest du pays.
Algerian Qatar Steel vient de signer un contrat avec le cabinet d’études espagnol Idom. Ce dernier devra épauler cette société mixte dans la sélection des entreprises chargées de l’ingénierie du complexe sidérurgique de Bellara.
Du 14 au 15 juin 2014 s’est tenu à Dakar le sommet du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad). L’occasion pour les responsables politiques de la région de réfléchir ensemble aux moyens de financer des projets d’infrastructures, trop peu nombreux à ce jour et en manque de financements.
L’Algérie menace de résilier un contrat de cinq milliards de dollars attribué en 2006 au groupement japonais Cojaal pour la réalisation d’un tronçon de l’autoroute Est-Ouest. Un projet encore inachevé.
Harouna Ouibiga, directeur général de l’Office national de l’eau et l’assainissement du Burkina Faso, décortique pour « Jeune Afrique » les enjeux du forum « Africa water » organisé à ougadougou du 12 au 14 juin.
Bolloré Africa Logistics et Blue Solutions, deux filiales du groupe Bolloré, ont annoncé le 12 juin l’inauguration de la première « blue zone » de Guinée. Utilisant des panneaux solaires et des batteries, cette zone de 4 hectares se veut un lieu de vie au coeur de Conakry.
Le consortium formé par la société espagnole Abengoa Water et le fonds d’investissements InfraMaroc S.A (groupe CDG) a remporté le marché de l’usine de dessalement d’eau de mer d’Agadir. Ce contrat nécessitera dans sa première phase des investissements de plus d’un milliard de dirhams (environ 90 millions d’euros). La livraison de la première unité est prévue pour 2017.
Le français Necotrans a obtenu la concession du port fluvial de Brazzaville via une convention passée de gré à gré. Cherchant à éviter toute contestation, le gouvernement congolais a même fait passer un décret, le 19 février, conférant le statut de « site stratégique » au port. Explications.
Maillage routier entre capitales sous-régionales, boucle ferroviaire ouest-africaine, aéroport international… En matière de transports, le Bénin passe la démultipliée.
En trente ans, le self-made-man a bâti un groupe ultra-diversifié présent jusqu’au Congo et au Gabon. Il s’attaque maintenant au minerai qui sera extrait de la frontière camerouno-congolaise.
Un guichet unique plébiscité par les usagers, des opérateurs privés qui y jettent l’ancre… Le Port autonome de Cotonou est en forme : les flux commerciaux devraient croître de 7,2 % en 2014.
Le groupe hôtelier malien Azalaï, dirigé par Mossadeck Bally, mise sur l’Afrique de l’Est, après s’être développé dans la partie occidentale du continent. Première escale : le Rwanda.
Mises en question parce qu’elles soutiennent des projets haut de gamme, les institutions de financement du secteur privé défendent leur stratégie. Ou la revoient…
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a octroyé un financement de 14,56 milliards de F CFA (22.19 millions d’euros) pour la réhabilitation d’un tronçon routier et la construction d’une station de déferrisation des eaux au Sénégal.
Le tribunal de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) de l’Ohada a condamné la Guinée le 22 mai dernier dans le litige l’opposant à Getma, la filiale guinéenne de NCT Necotrans, au sujet de la concession du port de Conakry.
Sur la côte ouest-africaine, la concurrence est rude. Les principaux ports ne lésinent pas sur les moyens pour devenir des plateformes de référence sur le continent.
Le projet de boucle ferroviaire qui reliera cinq pays, du Togo à la Côte d’Ivoire en passant par le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, est sur la bonne voie.