Afin de faire face au doublement de la population de la capitale rwandaise d’ici à 2020 et de la rendre plus attractive pour les investisseurs, l’État et la municipalité ont adopté un plan directeur ambitieux. Et ne reculent devant rien pour le mettre en œuvre.
Humaniser, sécuriser, développer une agglomération de plus de 4 millions d’habitants à l’urbanisme anarchique… Pour atteindre ces objectifs, les autorités multiplient les chantiers. Et transforment la cité de fond en comble.
Habitat, transports, grands travaux : Mohamed Sajid, président du Conseil de la commune urbaine de Casablanca, fait le point sur les défis que la métropole devra relever dans les années à venir.
Ingénieurs ou autodidactes, ils dirigent les poids lourds du secteur de la construction. Une industrie dopée par les investissements massifs dans les infrastructures.
Construire, mais pas n’importe comment : une équation complexe que les autorités tentent de résoudre en confiant le suivi à des spécialistes étrangers attirés par l’explosion des chantiers.
Pour accueillir les participants au 17e sommet de l’Union africaine, fin juin, une petite ville est sortie de terre. Réunions, assemblées et détente, tout a été prévu.
Face à l’explosion démographique du pays, la première économie ouest-africaine tente d’organiser le développement de ses agglomérations. Le chantier est vaste.
Plusieurs projets de train rapide sont à l’étude, et les entreprises se pressent au ministère des Transports pour décrocher des contrats. Au préalable, Pretoria s’est attelé à réorganiser la gestion du secteur.
Après l’éclatement de la bulle immobilière, les professionnels de la Ville ocre se positionnent sur le segment « économique ». Le logement social prendra-t-il le relais des résidences de luxe ?
L’arrivée du nigérian Dangote pourrait perturber un secteur jusque-là tenu par la Sococim et les Ciments du Sahel. Seules solutions : exporter ou s’installer directement dans des pays de la sous-région.
La présence massive d’expatriés à Kinshasa tire les loyers vers le haut. Une aubaine pour les propriétaires, constructeurs, promoteurs et agences immobilières. Un cauchemar pour les locataires…
Le marché de la résidence secondaire s’est effondré avec la crise de 2008. Qu’à cela ne tienne : les professionnels marocains misent désormais sur la construction d’habitations subventionnées par l’État.
Après l’affaire Djezzy, l’empire de la famille Sawiris est dans le collimateur des autorités. Malgré tout, sa branche BTP, Orascom Construction Industries, s’accroche au marché local.
En annonçant le démarrage des travaux titanesques de la deuxième tranche du mégacomplexe portuaire – la première est en service depuis 2007 -, les autorités misent sur la reprise économique du secteur maritime.
Clé de voûte de la modernisation des villes et de la société, l’habitat se caractérise, dans la plupart des pays du continent, par son insuffisance. En qualité comme en quantité.
Alors que le secteur immobilier marocain est frappé par la crise, Addoha, le premier promoteur marocain, a créé la surprise en annonçant le 1er septembre des résultats semestriels… en forte hausse.
Plus fort que jamais, l’engouement des Tunisiens pour l’accession à la propriété a suscité la construction de nouveaux logements et de résidences de vacances dont la commercialisation s’ouvre à l’international.
Pionnier de la stratégie du Maroc en Afrique subsaharienne, le patron de Somagec a créé l’une des plus importantes entreprises de Guinée équatoriale. Il vise désormais des chantiers maritimes au Bénin, au Togo et en Mauritanie.