Au Nigeria, la marque IVM détonne dans le paysage automobile: son patron, Innocent Chukwuma, a en effet décidé de miser sur le « Made in Nigeria ». Tous ses véhicules sont réalisés sur place, à 400 km à l’est de Lagos… Reportage.
La Bourse de Tunis a donné son accord de principe pour la cotation de UADH (Universal automobile distributors holding), la branche automobile du groupe tunisien Loukil. L’opération, prévue pour la seconde moitié du mois de mai, devrait porter sur 80 millions de dinars (38 millions d’euros).
Spécialiste de l’automobile et de la pharmacie, le géant de la distribution est en pleine mutation. Dans quelques mois, il ouvrira son premier hypermarché Carrefour en Côte d’Ivoire. Récit et rencontre avec son patron, revenu aux commandes après un break.
Le leader algérien des boissons non alcoolisées NCA-Rouiba va évaluer la rentabilité de six unités de transformation de fruits construites par l’État. Dans le but d’en extraire le meilleur.
La distribution d’appareils électroménagers Samsung en Algérie sera désormais assurée par Witel Home Appliances. Pour Issad Rebrab, patron du groupe Cevital, dont une filiale détenait jusqu’à présent cette concession, cette perte sera sans effet sur l’activité du conglomérat algérien.
CimFaso a inauguré sa première usine de broyage de clinker (un constituant du ciment) au Burkina Faso. D’une capacité annuelle de 1 million de tonnes, le complexe industriel de la filiale de Cim Métal Group a mobilisé un investissement de 30 milliards de F CFA.
Fréquentation en baisse, ventes modestes, le Salon de l’automobile d’Alger qui vient de s’achever a été à l’image du marché : en recul progressif depuis les années fastes de 2011-2012.
Afin de disposer des fonds nécessaires à la poursuite de son développement hors de Tunisie, le groupe Loukil s’apprête à coter l’ensemble de ses activités de distribution automobile à la Bourse de Tunis.
La construction du complexe sidérurgique de Bellara, en Algérie, a démarré. Le projet, au coût estimé à 2 milliards de dollars, vise à réduire les importations algériennes d’acier.
Pour le gouvernement sud-africain, le désengagement des multinationales ouvre une voie royale à un futur géant local. Mais les groupes du pays ont-ils les épaules assez larges ?
CimBurkina, propriété du groupe allemand Heidelberg, démarre sa production de ciment au Burkina Faso avec une unité d’une capacité annuelle de 700 000 tonnes et se positionne en concurrent direct de l’indien Diamond Cement, leader du marché.Le cimentier allemand Heidelberg, l’un des 5 leaders mondiaux du secteur, se lance dans la production de ciment au Burkina Faso avec CimBurkina, une usine d’une capacité de production journalière est de 2 000 tonnes, soit 700 000 tonnes par an. Cette production est destinée prioritairement au Burkinaba Faso, qui compte déjà trois acteurs : l’indien Diamond Cement, leader avec 60 % de parts de marché, Cimfaso et le marocain Cimaf.La société mise sur son expertise et entend se positionnner comme un acteur de la production de ciment de haute qualité avec un prix compétitif de 114 000 F CFA (174 euros) la tonne. »Notre objectif est de conquérir 25 % du marché et de créer un climat concurrentiel sain permettant d’équilibrer l’offre et la demande », confie l’administrateur directeur général de CimBurkina, Éric Goulignac. Heidelberg, présent également au Ghana, au Bénin, au Liberia, au Togo, en Tanzanie, en Sierra Leone et en RD Congo, entend miser sur la qualité de sa production avec un prix compétitif de 114 000 FCFA par tonne. L’usine va déjà générer une centaine d’emplois permanents et 300 autres indirects.InvestissementsSitué au nord de Ouagadougou dans la zone industrielle de Kossodo, le complexe industriel a nécessité un investissement de 25 milliards de F CFA (35 millions d’euros). C’est le premier investissement allemand d’une telle envergure au Burkina Faso. « L’usine que nous inaugurons est une preuve tangible qui montre qu’on peut faire des affaires au Burkina Faso. Nous voulons donc que votre groupe soit notre ambassadeur et incite les investisseurs allemands à venir nombreux », a déclaré Hyppolite Dah, le ministre burkinabè du Commerce.Selon les estimations de ce ministère, la demande de ciment au Burkina Faso, en croissance régulière, se situerait aujourd’hui entre 1,5 et 2 millions de tonnes par an.Par Nadoun Coulibaly, à Ouagadougou
Aciéries de Côte d’Ivoire, la première unité de transformation de ferraille du pays et de toute la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) est sur le marché, a appris « Jeune Afrique », pour la bagatelle de 260 millions de dollars.
Yaoundé veut lever des fonds sur les marchés financiers internationaux – une première – et échafaude déjà les grands projets qui créeront un « choc de croissance ». Reste à convaincre les investisseurs internationaux…
Selon les résultats préliminaires d’un essai clinique dévoilé lundi, l’antiviral japonais Avigan, déjà utilisé contre la grippe, a donné des résultats encourageants chez certains malades infectés par le virus Ebola. Il semble réduire le taux de mortalité.
Malgré un net repli de ses ventes automobiles, le groupe panafricain de distribution spécialisée CFAO n’a vu ses revenus reculer que de 1,9 % en 2014. Grâce à la bonne tenue des pôles santé et biens de consommation.
Le distributeur panafricain CFAO a annoncé la création avec Porsche Holding d’une co-entreprise pour la distribution de véhicules Volkswagen en Afrique de l’Est.
Alors que le plan de redressement de Maghreb Steel semblait bien amorcé, son directeur général, Amar Drissi, a subitement démissionné. La relance de l’aciériste marocain est-elle une mission impossible ?
Nestlé, le géant mondial de l’agroalimentaire, s’allie à Olam Cameroun pour s’approvisionner localement et envisage d’intégrer de plus en plus d’ingrédients du terroir dans ses préparations.
Dolidol, filiale du marocain Palmeraie Industries & Services, s’installe en Côte d’Ivoire. L’usine d’Abidjan du spécialiste de la literie sera opérationnelle en décembre 2015 et va nécessiter 11 millions d’euros d’investissements.
A moins de 30 ans, Lorna Rutto a créé et dirige EcoPost, une jeune PME kényane qui transforme les déchets plastiques en matériaux. Un filon sans limite que vous font décrouvrir les caméras de Réussite.
En 2014, les exportations de l’industrie automobile marocaine ont atteint 39,8 milliards de dirhams (3,65 milliards d’euros), soit un bond de 26 % sur un an, devenant le premier secteur d’exportation du royaume devant l’agro-industrie et les phosphates.
Pour Carlos Ghosn, le décollage du marché automobile nigérian n’est qu’une question de temps. Et l’alliance Renault-Nissan dont il est le patron se positionne déjà pour être prête le moment venu.
Les équipes marocaines de Renault à Tanger sont pressenties pour produire les futurs véhicules « ultra low-cost » du groupe automobile pour les marchés européens et africains. La décision finale doit être prise en janvier 2015 par Carlos Ghosn, PDG de Renault.
Le groupe Fadoul a cédé au français GBH sa filiale Socida, distributeur des marques automobiles Renault et Suzuki en Côte d’Ivoire. L’opération, dont le montant n’a pas été dévoilé, constitue la première acquisition de GBH dans l’industrie automobile en Afrique de l’Ouest francophone.
Les caméras de Réussite vous font découvrir l’usine de la Société industrielle moderne des plastiques africains (Simpa), dans la banlieue de Dakar. L’obsession de son patron, Ibrahim Hawili ? La production et la compétitivité.
CFAO, déjà distributeur des motos Yamaha dans de nombreux pays africains, pousse un peu plus loin son alliance avec le géant japonais : via une coentreprise, les deux partenaires produiront à Lagos 70 000 deux-roues dès 2018.
Peugeot compte faire de l’Afrique son troisième marché après la Chine et l’Europe. Le constructeur a trouvé un chemin tout sauf droit pour y arriver. Explications.