En pleine expansion avant la révolution, le distributeur auto paie cher sa proximité avec l’ancien pouvoir. Les analystes sont désormais partagés sur l’intérêt du titre, coté à Tunis et à Casablanca.
Autrefois bannie en Afrique, l’élaboration de politiques tournées vers le secondaire revient au goût du jour chez les économistes. Il était temps, car la production manufacturière du continent fait grise mine.
Quelque 10.000 tonnes de médicaments périmés s’entassent dans les pharmacies d’Algérie faute de moyens pour les détruire, ce qui représente une menace pour l’environnement, a déclaré jeudi le président du Syndicat national des pharmaciens d’officines (SNAPO) Messaoud Belambri.
Adoptée par les entreprises maghrébines, la location avec option d’achat se généralise peu à peu à tout le continent. Le groupe panafricain Alios Finance avance ses pions.
Soumis à des quotas d’importation sous l’ancien régime, les concessionnaires demandent la libéralisation du secteur. Les autorités sont d’accord, mais la transition peine à se mettre en place.
En Afrique du Sud, en Égypte et au Maroc, les constructeurs affûtent leurs plans pour augmenter leur capacité industrielle. Mais ailleurs, les petites unités d’assemblage sont jugées trop coûteuses, et l’importation domine.
Le Brésilien préside depuis 2009 les filiales africaines du géant américain. Afin de doper ses ventes sur le continent – 160 000 véhicules en 2010 -, une nouvelle approche par sous-ensemble géographique a été adoptée en janvier. Explications.
Malgré un début d’année agité, entre grèves et couvre-feu, les entreprises tunisiennes ont limité les dégâts. Certaines affichent même d’excellentes performances.
Surnommé « Monsieur Énergies renouvelables », Saïd Mouline est le président de la commission développement durable de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Affecté par l’envolée du yen et du dollar et par les incertitudes politiques au Maghreb et en Côte d’Ivoire, le cours du distributeur spécialisé fait le yoyo. Le groupe panafricain s’affiche néanmoins comme un titre fiable.
Les entreprises hexagonales s’inquiètent des conséquences du printemps arabe sur leurs affaires. Pour les rassurer, une délégation de ministres et de patrons chérifiens s’est rendue dans la capitale française.
La Kényane, déjà directrice export pour l’Afrique subsaharienne, a été nommée directrice générale de la région Afrique de l’Est pour le constructeur automobile américain, dont les ventes africaines ont progressé de 15 % en 2010.
Avancée majeure pour les uns, droit à polluer garanti aux industries des pays les plus riches pour les autres… Le crédit carbone (équivalent à 1 tonne de CO2 non émise), outil issu du protocole de Kyoto pour lutter contre l’effet de serre, suscite encore le débat.
Après de nouvelles secousses sismiques et une autre explosion dans une centrale nucléaire, c’est l’inquiétude qui domine au Japon. Les marchés se sont fait l’écho de cette incertitude et l’économie niponne porte les stigmates de la catastrophe.
Le ministre tunisien de l’Industrie, Mohamed Afif Chelbi, a annoncé sa démission du gouvernement lundi. Comme l’ex-Premier ministre Mohamed Ghannouchi, qui a jeté l’éponge dimanche après les violences du week-end, il était déjà en poste sous Zine el-Abidine Ben Ali.
En cinq ans, le groupe agroalimentaire spécialisé dans les bouillons et les pâtes à tartiner s’est imposé sur le marché local. Aujourd’hui, il investit pour se diversifier et s’attaquer à toute l’Afrique de l’Ouest.
L’homme d’affaires se fait le héraut du secteur privé. Patron des patrons depuis 2002, actionnaire de la nouvelle compagnie Sénégal Airlines, il souhaite que l’État implique davantage les entrepreneurs dans la politique industrielle du pays.
Malgré des résultats africains en baisse, le groupe européen EADS, premier avionneur mondial grâce à sa filiale Airbus, maintient ses ambitions sur le continent. Pour cela, il multiplie les partenariats avec des acteurs locaux et se diversifie dans la défense et les satellites.
Les deux groupes se sont donné six mois pour concrétiser l’union de leurs filiales de distribution automobile et donner naissance au numéro deux du secteur sur le continent… En ligne de mire : le leader CFAO.
Le ministre algérien de l’Industrie Mohamed Benmeradi a jugé « acceptables » de nouvelles propositions du constructeur automobile français Renault sur un projet d’usine en Algérie, qu’il affirme avoir reçues.
Pour la première fois, le rapport mondial sur les salaires du Bureau international du travail ouvre ses pages à l’Afrique. Hausse des rémunérations, écarts entre hommes et femmes, situation par pays… Des réponses, enfin, à de nombreuses questions.
Les filières identifiées en 2005 par le plan de développement industriel pour attirer les IDE se sont épanouies, avec plus ou moins de succès. État des lieux et nouvelles orientations.