Le procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, l’ancien leader des Jeunes Patriotes, devant la CPI offrira-t-il enfin à la Côte d’Ivoire ce moment de catharsis collective dont elle a tant besoin ?
La campagne pour l’élection présidentielle nigérienne a débuté le 30 janvier, mais n’a rien changé aux conditions de détention du candidat Hama Amadou. Et surtout au régime des visites auquel il est astreint.
Le verdict au procès de l’ex-président tchadien Hissène Habré, jugé à Dakar pour « crimes contre l’humanité » et dont la défense a réclamé l’acquittement, sera connu le 30 mai, a annoncé jeudi le tribunal spécial africain devant lequel il comparaît depuis juillet 2015.
Trois avocats commis d’office plaident ce jeudi l’acquittement de Hissène Habré, contre la volonté de leur client. Au grand dam de ses avocats officiels.
Mardi, la Cour constitutionnelle nigérienne a estimé qu’il n’y avait pas de rupture d’égalité entre Hama Amadou, incarcéré à Filingué, et les autres candidats à la présidentielle.
La sévérité du réquisitoire était prévisible. Au terme d’une longue intervention entamée ce mercredi matin à 9 heures locales, le procureur général près la Chambre africaine extraordinaire d’assises, Mbacké Fall, suppléé par ses trois adjoints, a requis contre Hissène Habré l’emprisonnement à perpétuité, la peine maximum prévue par le statut des Chambres africaines extraordinaires (CAE).
La défense de Jacob Zuma lâche du lest. Sous la pression de l’opposition, les avocats du président sud-africain ont concédé mardi que le chef de l’État avait eu tort de ne pas rembourser une partie de l’argent public dépensé pour sa résidence privée.
La justice militaire burkinabè a déclaré lundi, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, que ses juges n’avaient aucune intention de lever le mandat d’arrêt international émis contre Guillaume Soro dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’État, mi-septembre.
La Cour constitutionnelle sud-africaine examine à partir de mardi 9 février une plainte déposée par l’opposition contre le président Jacob Zuma pour utilisation frauduleuse d’argent public afin de rénover sa résidence privée.
Condamné le 15 janvier par le tribunal de grande instance d’Orléans à verser 250 000 euros à William Perkins, son ancien communiquant, Désiré Kolingba, qui s’estime victime d’une « escroquerie », a fait appel.
Nouveau venu sur le volet congolais de l’affaire dite des « biens mal acquis », l’avocat pénaliste parisien (et romancier à ses heures) Jean-Marie Viala a, le 14 décembre 2015, déposé plainte contre X au nom du président Denis Sassou Nguesso auprès du procureur de la République de Paris pour « tentative d’escroquerie au jugement ».
Les premières plaidoiries des parties civiles ont commencé lundi. Suivront jeudi et vendredi celles de la défense avec, entre-temps, le réquisitoire très attendu du procureur général des chambres africaines extraordinaires, mercredi.
Suite à la mort par balle de leur confrère El Hadj Mohamed Diallo lors de violences au siège de l’UFDG, des dizaines de journalistes guinéens ont marché à Conakry, lundi, pour réclamer justice. Ils prévoient également d’organiser une journée presse morte, mardi, pour interpeller les autorités.
Le président du tribunal de la Cour pénale internationale qui juge l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo à La Haye a présenté lundi ses excuses pour la divulgation par erreur de l’identité de plusieurs témoins dont les noms devaient rester secrets.
Libéré samedi après un an et demi de détention continue, Pascal Bodjona, l’ancien ministre d’État, porte–parole du gouvernement et directeur de cabinet du président togolais, a accordé en exclusivité sa toute première interview à Jeune Afrique.
Le procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré, jugé à Dakar par un tribunal spécial africain pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre », entre lundi dans sa deuxième phase. Au menu : plaidoiries des parties civiles et de la défense, ainsi que le réquisitoire du Parquet.
Le début, ce lundi 8 février dans la capitale sénégalaise, des plaidoiries dans le procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré, jugé pour crimes contre l’humanité, torture et crimes de guerre commis lorsqu’il était au pouvoir entre 1982 et 1990, marque une étape cruciale vers une justice tant attendue par les dizaines de milliers de victimes de violations des droits humains et de crimes de droit international.
Le procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale s’est ouvert à la fin janvier. Le regard de la dessinatrice KAM sur ce procès historique.
À l’issue d’une rencontre jeudi avec son homologue français, François Hollande, à Paris, le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, a déclaré qu’il n’enverrait plus d’Ivoiriens à la Cour pénale internationale (CPI).
La Cour constitutionnelle belge a autorisé mercredi la poursuite de l’action en justice entamée par l’artiste plasticienne Delphine Boël pour faire établir que l’ex-roi des Belges Albert II est son père.
Un tribunal de Pennsylvanie a validé mercredi les poursuites pénales engagées contre l’acteur américain Bill Cosby pour agression sexuelle, lesquelles étaient contestées par les avocats de l’acteur américain.
Visé depuis 2009 par l’enquête de deux juges parisiens sur les conditions d’acquisition d’un très important patrimoine immobilier et mobilier en France, le président congolais a décidé de contre-attaquer.
De sources judiciaires, un tribunal saoudien a commué mardi en 8 ans de prison et 800 coups de fouet la condamnation à mort d’Ashraf Fayad, un poète palestinien qui était accusé d’apostasie.
Le ministère public a annoncé mercredi avoir fait appel du verdict rendu le 15 janvier dernier par la Cour suprême qui avait condamné quatre généraux à la prison à vie pour leur implication dans la tentative de coup d’État de mai dernier.
Anselme Séka Yapo alias « Séka-Séka », principal accusé de l’assassinat en 2002 du général Robert Guéï et de plusieurs de ses proches, a nié mardi avoir appuyé sur la détente et même être présent sur les lieux du crime.
La Cour pénale internationale a fixé mardi au 21 mars la date de l’audience publique au cours de laquelle sera rendu public le verdict dans l’affaire Jean-Pierre Bemba, ancien-vice président de la RDC poursuivi, en qualité de chef militaire, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre en Centrafrique.