Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ancien parti de Blaise Compaoré, a été arrêté vendredi au Burkina. Il devrait être auditionné, dans le cadre de l’enquête sur le coup d’État du 16 septembre 2015, avant d’être présenté à un juge.
Après l’ouverture du procès, le 21 janvier, des assassins de l’ex-général putschiste Robert Gueï, le tribunal militaire d’Abidjan, présidé par le colonel Ange Kessy, va exhumer le dossier des soixante gendarmes tués le 6 octobre 2002 à Bouaké, fief du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) dirigé à l’époque par Guillaume Soro.
Journaliste indépendante basée à La Haye depuis 2002, Stéphanie Maupas a publié à la mi-janvier « Le Joker des puissants, le grand roman de la Cour pénale internationale », aux éditions Don Quichotte. À quelques jours de l’ouverture du procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, elle répond aux questions de Jeune Afrique.
Décidément, l’État français n’en a pas fini avec ses anciens otages en Afrique. Après Pierre Legrand et Thierry Dol, c’était au tour de Marc Féret de porter plainte contre X mercredi, accusant des hauts fonctionnaires français d’avoir retardé sa libération.
De lourdes peines ont été requises le 20 janvier à Alger dans un vaste procès pour corruption dans lequel sont impliqués le groupe pétrolier public Sonatrach et des sociétés italienne et allemande.
Au moment où s’ouvre à La Haye l’audience de confirmation des charges à l’encontre de l’Ougandais Dominic Ongwen, l’un des commandants de la LRA, et à quelques jours de l’ouverture du procès de Laurent Gbagbo, ancien président ivoirien, coup de projecteur sur tous les Africains qui sont ou ont été dans le collimateur de la Cour pénale internationale (CPI).
Recherché par Interpol, le Sénégalais Papa Massata Diack, soupçonné de corruption dans le scandale touchant la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), ne sera pas extradé, vers la France. Le Premier ministre sénégalais a assuré que son pays « ne livr[ait] pas ses enfants ».
Le président ivoirien Alassane Ouattara a rencontré jeudi Pascal Affi N’Guessan, le chef du Front populaire ivoirien (FPI), dans le cadre d’un dialogue politique devant aboutir à la libération des derniers détenus de la crise post-électorale de 2010-2011.
Des revendications sociales ont enflamment la ville de Kasserine depuis la mi janvier et la grogne est désormais en train de gagner d’autres régions du pays. Un climat qui rappelle celui de 2010, juste avant le soulèvement contre Ben Ali.
Selon des sources concordantes, la cour d’appel de Versailles a relaxé mercredi Basile Boli, l’ex-footballeur d’origine ivoirienne, qui était poursuivi pour abus de confiance dans la gestion d’une association de coopération avec l’Afrique (ERA).
Une demande de contre-expertise des analyses ADN pratiquées sur le corps présumé de Thomas Sankara a été transmise au juge d’instruction François Yaméogo, chargé de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien chef de l’État, le 15 octobre 1987.
Le numéro deux du PDS, principal parti d’opposition sénégalais, a comparu mardi devant le juge d’instruction. À l’issue de trois heures d’interrogatoires, ses avocats ont demandé sa mise en liberté provisoire et requis devant la chambre d’accusation l’annulation de procédure.
Après avoir été suspendu en décembre, et ajourné ce jeudi, le procès des 22 suspects de l’assassinat de Robert Gueï, d’une partie de sa famille et de sa grade rapprochée, se rouvre lundi prochain à Abidjan. Décryptage en cinq points pour bien comprendre les enjeux de cette affaire d’État.
« Hasna Aït Boulahcen est une victime du terrorisme, elle n’est pas une kamikaze », affirme à Jeune Afrique Me Fabien Ndoumou, avocat de trois membres de la famille de la jeune femme, tuée lors de l’assaut des forces de l’ordre à Saint-Denis (banlieue parisienne) le 18 novembre, cinq jours après les attentats qui ont tué 130 personnes à Paris.
La république du Bénin a décidé de se porter partie civile dans le cadre d’une procédure pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs ouverte en juin 2014 par la justice française contre Patrice Talon, a appris Jeune Afrique de source judiciaire.
Après plus de dix ans d’instruction, la cour d’appel de Nîmes a ordonné un non-lieu à l’encontre des frères Mohamed, deux anciens miliciens résidant en France, accusés de crimes de torture et de disparition forcées commis au cours « des années de plomb », dans l’affaire dite « de Relizane ».
Jalal Attar, un Belgo-Marocain proche des membres du commando terroriste ayant perpétré les attentats de Paris, a été arrêté au Maroc. Selon le parquet belge, il y résidait depuis 2013 et faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis juillet 2015.
Le procès du gourou angolais Julino Kalupeteka, chef de la secte évangélique illégale « Lumière du monde », accusé avec dix fidèles de l’homicide de neuf policiers en 2015, a débuté lundi.
Mos Def a été arrêté le 14 janvier alors qu’il tentait de quitter le territoire sud-africain muni d’un « passeport mondial », document non reconnu par les autorités de Pretoria. Le rappeur américain, connu aussi sous le nom de Yasiin Bey, explique sur Instagram sa vision de cet incident.
La RDC veut poursuivre l’ancien chef de guerre congolais Germain Katanga, condamné par la Cour pénale internationale (CPI), et qui devait être libéré lundi à l’issue de sa peine.
Le fonds de pension sud-africain Public Investment Corporation, actionnaire d’Ecobank, remet en cause la gestion du groupe bancaire panafricain sous la houlette de Thierry Tanoh.
La Cour suprême du Burundi a condamné vendredi quatre généraux à la prison à vie pour avoir organisé la tentative de coup d’État manqué des 13 et 14 mai 2015, neuf officiers à 30 ans de prison pour y avoir pris part et huit hommes de troupe à 5 ans. Sept personnes ont en revanche été acquittées, selon une source présente à l’audience.
Plusieurs organisations professionnelles des médias burkinabè ont diffusé un communiqué commun pour attirer l’attention sur le sort de deux journalistes arrêtés dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’État, à la mi-septembre.
Il y a tout juste dix mois, le 15 mars 2015, les militants congolais Fred Bauma et Yves Makwambala étaient arrêtés à Kinshasa. Depuis, ils sont incarcérés à la prison de Makala.
Leur histoire a tout de la saga hollywoodienne. Pendant des années, les descendants du milliardaire se sont déchirés pour un héritage colossal dont ils ne connaissent même pas le montant. Aujourd’hui, ils se disent prêts à tourner la page.
Le parquet militaire a requis jeudi deux ans de prison ferme contre le général Nouhou Thiam, ancien chef d’état-major général des armées sous la transition (décembre 2008 – décembre 2010) et cinq autres prévenus, lors de leur procès à Conakry.
À la demande de la France, Papa Massata Diack, un des fils de l’ancien patron de l’athlétisme mondial, Lamine Diack, a été placé par Interpol sur sa liste des personnes les plus recherchées, a annoncé jeudi dans un tweet l’organisation internationale de coopération policière basée à Lyon.
Quatre personnes arrêtées après le coup d’État déjoué de décembre sont passées aux aveux, a affirmé mercredi 13 janvier à la presse le ministre de la Défense Mahamadou Karidio.