Des proches de l’ancien président sont incriminés dans une enquête sur l’affaire de corruption qui secoue le géant de l’aéronautique européen Airbus. Des révélations qui tombent mal pour John Dramani Mahama, qui briguera un nouveau mandat en fin d’année.
L’homme d’affaires, ancien gendre de Ben Ali, est visé par une plainte pour harcèlement sexuel. À l’origine du scandale : une célèbre animatrice de télévision.
Vital Kamerhe, en détention préventive depuis le 8 avril, est soupçonné d’avoir détourné plus de 50 millions de dollars de fonds destinés au Programme des cent jours. Il doit comparaître le 11 mai prochain. Que reproche-t-on exactement au directeur de cabinet du président congolais ? Le point sur un dossier complexe et sensible.
La défense de Charles Blé Goudé est vent debout contre Fatou Bensouda et Emmanuel Altit, l’avocat de Laurent Gbagbo. Alors que la suite du procès en appel des deux hommes devait avoir lieu devant la CPI le 11 mai, cette audience devrait en principe être reportée sine die.
Au lendemain de la condamnation de Guillaume Soro, la Côte d’Ivoire a annoncé mercredi 29 avril qu’elle se retirait de « la déclaration de compétence prévue au protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ».
Condamné à 20 ans de prison et à la privation de ses droits civiques pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux », Guillaume Soro voit s’amenuiser ses chances de se porter candidat à la présidentielle. « Une tentative d’exécution politique », selon ses avocats.
L’ancien Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne a été reconnu coupable de recel de deniers publics detournés et de blanchiment de capitaux. Il a été condamné à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards de F CFA d’amende, et à la privation de ses droits civiques pendant cinq ans.
Le procès contre Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, pour « recel de deniers publics et blanchiment de capitaux » s’ouvrira ce mardi 28 avril devant le tribunal correctionnel d’Abidjan, en l’absence du concerné et de ses avocats. Ces derniers dénoncent « une tentative d’exécution politique ».
Combat contre les fake news, contrôle des médias et des partis… Eclipsées par la lutte contre le coronavirus, les nouvelles dispositions pénales ont été présentées devant un Parlement presque vide, et adoptées sans débat politique.
Libéré le 6 avril dans le cadre des mesures liées à la pandémie de coronavirus, Hissène Habré purge actuellement sa peine à son domicile – ou plutôt à ses domiciles. Jeune Afrique fait le point sur la détention aménagée de l’ancien président tchadien.
Dix-sept jours après l’incarcération du directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, les magistrats en charge de l’instruction ont renvoyé le dossier devant le tribunal de grande instance de Kinshasa. La veille, Vital Kamerhe avait pourtant failli bénéficier d’une remise en liberté provisoire.
Après la découverte de plusieurs cas de Covid-19 dans les prisons marocaines, la crainte d’une large contamination des détenus gagne l’Afrique du Nord. D’autant que, de l’Algérie à l’Égypte, la surpopulation carcérale multiplie les risques.
Le gouvernement béninois a confirmé jeudi avoir retiré sa déclaration au protocole instituant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). La société civile et l’opposition condamnent vivement cette décision.
Un document de la justice américaine met en cause l’ex-ministre algérien de l’Énergie, exilé aux États-Unis, dans une affaire de corruption internationale. Et pourrait permettre à la justice algérienne de finalement obtenir son extradition.
La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) « ordonne » à l’État ivoirien de « surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt » émis contre Guillaume Soro, dans une ordonnance provisoire rendue publique mercredi.
La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako a annulé mardi les poursuites à l’encontre de Mahamadou Camara. L’ancien ministre et ancien directeur de cabinet d’Ibrahim Boubacar Keïta était poursuivi pour « complicité de favoritisme » dans l’affaire de la surfacturation de matériel militaire.
Après s’être proclamé « président élu » du Togo, Agbeyomè Kodjo a été arrêté ce mardi pour n’avoir pas répondu à sa troisième convocation successive devant le Service central de recherches et d’investigations criminelles de la gendarmerie.
Alors que la justice a rejeté ce samedi 11 avril sa demande de remise en liberté provisoire, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, incarcéré depuis le 8 avril dans le cadre de l’enquête sur le programme des 100 jours, continue de recevoir de nombreuses visites et de consulter ses alliés à la prison centrale de Makala.
Transféré à la prison de Makala après cinq heures d’audition, Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Tshisekedi, se trouve depuis plusieurs semaines au coeur d’une polémique sur le programme des 100 jours.
L’ex-président tchadien, qui purge à Dakar une peine de réclusion à perpétuité pour crimes contre l’humanité, a bénéficié d’une autorisation de sortie de 60 jours dans le contexte de l’épidémie de coronavirus.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme du Bénin (Criet) a condamné samedi à 20 ans de réclusion criminelle et à 500 millions FCFA d’amende l’ex-directeur général du Fond national de microfinance (FNM) et ancien ministre des finances, Komi Koutché.
Le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, est convoqué ce lundi devant le parquet général près la cour d’appel de Matete dans le cadre des enquêtes sur l’utilisation des fonds alloués au programme présidentiel des 100 jours. D’après nos sources, il sera représenté par ses avocats.
L’affaire de l’acquisition de l’avion présidentiel et celle portant sur l’achat de matériel militaire viennent d’être relancées au Mali. Classés sans suite en 2018, ces deux dossiers font l’objet d’une nouvelle information judiciaire. La Haute cour de justice est saisie, et un ancien directeur de cabinet d’Ibrahim Boubacar Keïta est derrière les barreaux.
Quinze ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars : le verdict est tombé ce mercredi contre le général Abdelghani Hamel, poursuivi pour « blanchiment d’argent, incitation de fonctionnaires pour l’obtention d’indus avantages, non-déclaration de patrimoine et enrichissement illicite ». Son épouse et ses enfants écopent aussi de lourdes peines.
Agbéyomè Kodjo est convoqué ce mercredi par le service central des recherches et d’investigations criminelles de la gendarmerie togolaise. L’opposant est accusé par le procureur d’atteinte à la sûreté de l’État.
Hama Amadou a été libéré ce lundi 30 mars. L’opposant nigérien a bénéficié d’une remise de peine décidée par le président Mahamadou Issoufou afin de désengorger les prisons en cette période de pandémie de coronavirus.
Extraite de la prison de Fleury-Mérogis pour des raisons de santé, l’artiste malienne pourra rester dans un appartement parisien le temps que se déroule sa procédure judiciaire dans le pays.
Tribunaux à l’arrêt, prisons sécurisées, visites suspendues… Alors que de nombreux procès anti-corruption sont programmés dans les jours à venir, la pandémie de Covid-19 contraint les autorités à revoir le fonctionnement de la justice algérienne.
L’ancien ministre de la Santé, Oly Ilunga Kalenga, a été condamné à cinq ans de travaux forcés pour avoir détourné des fonds destinés à la lutte contre le virus Ebola dans l’est du pays.
Le directeur général belge de Rawbank, première banque privée de RDC, a été remis en liberté vendredi 20 mars, une semaine après son placement en détention provisoire, dans le cadre d’une vaste enquête anti-corruption, a indiqué la banque.