Proche de Saïd Bouteflika, le puissant patron d’Ennahar a été placé en détention provisoire dans la nuit de jeudi à vendredi. Sa chaîne de télévision avait mené une campagne anti-Tebboune lors de l’élection présidentielle de décembre 2019.
Le chanteur rwandais Kizito Mihigo a été arrêté jeudi alors qu’il tentait de se rendre au Burundi. Il est actuellement détenu par le Rwanda Investigation Bureau et pourrait retourner en prison pour avoir violé les conditions de sa libération anticipée.
Denis Christel Sassou Nguesso, fils du président congolais Denis Sassou Nguesso, n’a pas été mis en examen dans l’affaire des biens mal acquis, contrairement à ce qu’avait annoncé l’Agence France Presse le 7 février. C’est ce qu’affirme son avocat, qui dénonce une « volonté de nuire ».
Le tribunal de l’Union européenne a rejeté, le 12 février, les recours déposés par quinze proches de Joseph Kabila, placés sous sanctions. Ces derniers contestaient la légalité de ces mesures restrictives.
Hama Amadou a obtenu le 20 février l’autorisation d’être évacué vers la France pour y subir un contrôle de santé. Il doit prendre la direction de Paris dans les prochains jours, sitôt les formalités de départ remplies.
Le président Félix Tshisekedi a procédé à la nomination des chefs d’offices et des juridictions au sommet du pouvoir judiciaire. Ces six nouveaux magistrats parviendront-ils à améliorer l’efficacité de la justice dans un pays où les scandales de corruption éclatent à répétition ?
Un responsable du Conseil national souverain soudanais a annoncé mardi « s’être mis d’accord » avec des groupes rebelles pour livrer Omar el-Béchir à Cour pénale internationale, qui le recherche depuis 2009. Une déclaration face à laquelle il convient cependant de rester prudent.
La fille adoptive de Félix Houphouët-Boigny a perdu son bras de fer judiciaire avec l’État ivoirien. Elle n’a pas obtenu la restitution d’un hôtel particulier situé dans le 7e arrondissement de Paris.
La décision a été prise à la demande de la justice angolaise dans le cadre d’une enquête pour mauvaise gestion et détournement de fonds durant le mandat d’Isabel dos Santos à la tête de la société pétrolière publique Sonangol.
En juin 2019, la justice française s’est prononcée en faveur de l’extradition de François Compaoré vers le Burkina. Depuis, le frère cadet de Blaise Compaoré attend la signature du décret d’application de cette décision.
Vingt ans de prison ont été requis par le parquet contre le frère du président déchu Saïd Bouteflika, les deux ex-patrons du renseignement – les généraux « Toufik » et Athmane Tartag -, et Louisa Hanoune, rejugés en appel par le tribunal militaire de Blida depuis le 9 février.
Cinq mois après leur condamnation à 15 ans de prison, le frère du président déchu Saïd Bouteflika, les deux ex-patrons du renseignement, les généraux Toufik et Athmane Tartag, ainsi que Louisa Hanoune seront rejugés en appel le 9 février par le tribunal militaire de Blida. Dans un nouveau contexte politique, ils espèrent être acquittés.
Les avocats de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont croisé le fer avec ceux de l’État de la Côte d’Ivoire, jeudi, lors de l’audience du procès en appel devant la CPI portant sur le réexamen des conditions de la liberté conditionnelle des deux hommes, acquittés il y a plus d’un an. L’accusation a pour sa part annoncé son intention de « demander un nouveau procès ».
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), devant laquelle a notamment été condamné l’opposant Sébastien Ajavon, vient de connaître une réforme de taille : il est désormais possible de faire appel de ses jugements. Séverin Quenum, le ministre béninois de la Justice, détaille les raisons de cette évolution, et défend le bilan de la lutte anti-corruption.
Plus de cinq ans après sa première comparution devant le procureur, Anas Houir Alami a écopé d’une peine de prison ferme pour les irrégularités du projet immobilier « Madinat Badès », à Al Hoceima. Tout comme Mohamed Ali Ghannam, ancien patron de la Compagnie générale immobilière (CGI).
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a signé ce mardi un décret graciant 3 471 personnes condamnées, une mesure de clémence qui ne concerne cependant pas les détenus liés au Hirak le mouvement de contestation populaire anti-régime, dont la majorité sont en attente de jugement.
Engagé par la famille d’Ike Ngouoni, l’ex-porte-parole de la présidence gabonaise, l’avocat français Éric Dupond-Moretti a dépêché sur place son associé, Me Antoine Vey.
En détention provisoire depuis plus de six ans, l’ancien putschiste malien Amadou Haya Sanogo a été remis en liberté. Sans que la lumière ait été faite sur la mort de 21 « bérets rouges », en 2012.
Personnage-clé dans l’affaire du financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007, Alexandre Djouhri a été remis aux autorités françaises depuis Londres, où il avait été arrêté en janvier 2018.
Le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a jugé, dans un avis de novembre 2019 rendu public le 28 janvier, que le Gabonais Magloire Ngambia était incarcéré arbitrairement à Libreville. L’ancien ministre, en détention provisoire depuis janvier 2017, devrait être libéré « immédiatement », estiment les experts.
La justice malienne a ordonné mardi 28 janvier la remise en liberté provisoire d’Amadou Haya Sanogo et de ses coaccusés, en attente depuis près de sept ans d’un jugement dans l’affaire « des bérets rouges », du nom des 21 hommes retrouvés morts dans une fosse commune près de Bamako.
Selon les avocats de Guillaume Soro, l’auteur de l’enregistrement sonore qui vaut à l’ancien président de l’Assemblée nationale d’être accusé d’atteinte à la sûreté de l’État ne serait pas le président du groupe Pefaco, Francis Perez, mais Akim Laacher, lobbyiste franco-algérien de 27 ans.
Des centaines de Gambiens victimes du régime de l’ex-président Yahya Jammeh ont marché samedi dans les rues de Banjul pour « réclamer justice », alors que se multiplient les manifestations des opposants et des partisans de l’ancien homme fort du pays.
L’ancien président de l’Assemblée nationale a déposé plainte en France contre le procureur de la République, Richard Adou, et contre trois personnes concernées par l’enregistrement sonore qui lui vaut d’être accusé d’atteinte à la sûreté de l’État.
Les « Luanda Leaks » signent probablement la fin de la saga dos Santos. L’ancien président angolais n’est pas à l’abri de poursuites internationales, d’autant qu’il n’est pas protégé par l’immunité en dehors de l’Angola.
Brice Laccruche Alihanga et son frère Grégory, tous deux incarcérés dans le cadre de l’opération anti-corruption Scorpion, ont déposé plainte contre X le 21 janvier en France pour « atteinte à la liberté individuelle, violences volontaires et menace de mort commises en bande organisée ».
Une enquête du Consortium international des journalistes d’investigation intitulée « Luanda Leaks » expose les zones d’ombre de l’empire financier d’Isabel dos Santos, la fille de l’ancien président angolais, et de son mari, le collectionneur d’art Sindika Dokolo. Ces derniers dénoncent un règlement de comptes politique orchestré par le pouvoir angolais sur fond d’emballement médiatique.
La milliardaire est accusée par une enquête journalistique de s’être accaparé des richesses publiques. Fille de l’ancien président angolais, elle évoquait il y a peu l’hypothèse d’une candidature à la présidence de son pays.