Un ancien militaire ayant joué un rôle clé dans le coup d’État qui a porté Yahya Jammeh au pouvoir en Gambie en 1994, et qui l’a fidèlement servi pendant 13 ans, a reconnu lundi 21 octobre des « responsabilités » pour l’arrestation, la torture et l’exécution d’opposants supposés.
Pour Jamal Ibrahim, dont les soeurs ont été violées par des miliciens au Darfour, rien ne pourra ramener la paix dans cette région de l’ouest du Soudan tant que l’ancien président Omar el-Béchir n’aura pas été remis à la Cour pénale internationale (CPI).
Plus de deux cents personnes en détention irrégulière ont été relâchées samedi à Kinshasa par les autorités de la République démocratique du Congo, a annoncé Emmanuel Cole, un défenseur des droits des prisonniers.
Le procès de Jean Boustani, un homme d’affaires libanais présenté comme le « cerveau » d’une opération à deux milliards de dollars, avec des pots-de-vin en cascade et qui a mis le Mozambique au bord du précipice financier, s’est ouvert mercredi à New York.
Le roi du Maroc a gracié Hajar Raissouni, qui avait été condamnée à un an de prison ferme pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage ». Les poursuites engagées contre la jeune femme, et sa condamnation, ont provoqué un vif débat au sein de la société marocaine.
Au troisième jour consécutif du quadrillage de Conakry par les forces de l’ordre, le procès des principaux initiateurs des manifestations a été reporté à vendredi.
L’entreprise française Alcor Équipements, qui avait obtenu le marché public de réhabilitation des stades d’entraînement dans la capitale pour la CAN 2019, reproche à l’État camerounais de ne pas être intervenu lorsqu’elle s’est fait déposséder du contrat par la société Alcors (avec un « s »).
Le procès de l’ancien président sud-africain va s’ouvrir mardi, après le refus d’un tribunal d’abandonner les poursuites qui le visent dans une affaire d’armement impliquant le groupe français Thales.
Le Conseil souverain chargé de piloter la transition au Soudan, a nommé l’ancienne juge de la Cour suprême, Neemat Abdullah Kheir, à la tête du système judiciaire. Elle est la première femme à ce poste dans le pays.
Le procès sur l’assassinat du premier président hutu démocratiquement élu, Melchior Ndadaye, tué le 21 octobre 1993, s’est ouvert à Gitega mardi. Plusieurs cadres de l’ancienne armée sont dans le box des accusés pour cette affaire à fort enjeu symbolique, à quelques mois de la présidentielle.
Avortement, relations hors mariage, homosexualité, peine de mort… Les sujets de controverse touchant aux libertés publiques n’en finissent pas d’agiter l’intelligentsia. Tandis que la réforme pénale a de nouveau été reportée.
L’avocat principal de Laurent Gbagbo, Me Emmanuel Altit, a déposé lundi devant la Cour pénale internationale (CPI) une demande de remise en liberté « sans condition » de l’ancien président ivoirien, dans l’attente de la fin de la procédure d’appel le concernant.
Jugés coupables de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, en 2001, 28 détenus de la prison de Makala espèrent toujours obtenir une grâce présidentielle. Considérés comme des prisonniers politiques par plusieurs ONG, ils seraient seraient aujourd’hui « à bout » physiquement, mais aussi financièrement.
Bakary Togola est en détention préventive depuis le 13 septembre dans le cadre d’une enquête portant sur le détournement de près de 10 milliards de francs CFA. Cet homme d’origine paysanne, devenu incontournable dans le secteur du coton malien, est accusé d’être au centre d’un système de corruption dont les ramifications pourraient s’étendre au monde politique.
Jacques Mangoua, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, d’Henri Konan Bédié) et président du Conseil régional du Gbêkê, a été condamné jeudi à cinq ans d’emprisonnement par le tribunal de Bouaké, au terme d’un procès sous tension. Des affrontements ont éclaté entre ses partisans et les forces de l’ordre.
L’audition du Premier ministre israélien, accusé de fraude, corruption et abus de confiance, a débuté mercredi à Jérusalem. Ses avocats se disent « confiants » pour lui éviter l’inculpation.
Une vingtaine d’avocats ont défendu les sept accusés – dont Saïd Bouteflika, Louisa Hanoune et les généraux Toufik et Tartag – lors du procès pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État », qui s’est tenu les 23 et 24 septembre au tribunal militaire de Blida, à 50 kilomètres au sud-ouest d’Alger.
Interdit de couverture médiatique, le jugement par un tribunal militaire de plusieurs anciens hauts responsables, dont Saïd Bouteflika et « Toufik », aura été pour le moins expéditif…
Président du conseil régional du Gbêkê (centre) et vice-président du PDCI, Jacques Mangoua a été placé sous mandat de dépot lundi soir. Des munitions et une quarantaine de machettes avaient été retrouvées à son domicile. Il sera jugé jeudi. Retour sur le parcours de ce proche d’Henri Konan Bédié qui fit une partie de sa carrière dans l’industrie cacaoyère.
La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé lundi des charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à l’encontre d’Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, un jihadiste malien accusé d’avoir participé à la démolition du patrimoine à Tombouctou, et a annoncé l’ouverture de son procès.
La journaliste marocaine Hajar Raissouni, jugée pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », a été condamnée ce lundi 30 septembre à un an de prison ferme par le tribunal de Rabat.
Macky Sall a gracié dimanche Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, qui avait été condamné à 5 ans de prison en mars 2017. Mbaye Touré et Yaya Bodian, deux de ses coaccusés, bénéficient également du décret présidentiel.
Dix ans après l’attaque perpétrée par l’armée dans une stade de Conakry, la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme a appelé les autorités à « accélérer » l’organisation du procès des responsables.
La justice anglaise a autorisé le gouvernement nigérian à faire appel d’une décision autorisant la saisie de 9,6 milliards de dollars de ses actifs au Royaume-Uni par la société P&ID, après l’échec d’un projet gazier au Nigeria.
Au lendemain des peines de 15 à 20 ans de prison prononcées par le tribunal militaire de Blida contre Saïd Bouteflika et six autres prévenus, l’avocat de l’un de ces derniers, en l’occurrence le général « Toufik », ancien chef tout-puissant des renseignements, décrypte pour Jeune Afrique ce procès historique qui s’est tenu à huis clos.
Plusieurs ONG ont déposé une plainte ce jeudi contre la banque française pour « complicité de crimes contre l’humanité, de génocide et d’actes de tortures » commis au Soudan par le régime du président déchu Omar el-Béchir entre 2002 et 2008.
Après l’incarcération de la journaliste Hajar Raïssouni, accusée « d’avortement illégal », la réforme du Code pénal est de nouveau à l’agenda. En plus d’abolir certaines lois jugées coercitives et étouffantes, ce projet, bloqué depuis 2016, permettrait de mieux coller au nouveau design institutionnel ainsi qu’aux réalités criminelle et carcérale.
Un tribunal militaire algérien a condamné à 15 ans de prison Saïd Bouteflika, le général Mohamed Mediene – dit « Toufik » -, son successeur à la tête du renseignement Athmane Tartag et Louisa Hanoune, pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ».