Ibrahima Ly, Franco-Sénégalais de 34 ans, a été condamné ce lundi à 15 ans de travaux forcés pour des faits de terrorisme. Le procès de 30 autres suspects de faits relatifs au terrorisme, dont l’imam de Kaolack Alioune Ndao, a démarré dans la foulée.
A l’inverse des autres personnes interpelées le 22 mars lors de la marche d’Ensemble pour la démocratie, le président du comité d’organisation n’a pas été remis en liberté. Il lui serait reproché d’avoir financé des actions de « déstabilisation » en 2013.
La « présence » de mercenaires autour de l’opposant Moïse Katumbi remonterait « à partir de novembre 2015 », selon un rapport confidentiel de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Le Parquet, lui, situe les faits une année plus tôt.
Le juge Jean-Louis Esambo a confirmé ce lundi à Jeune Afrique avoir démissionné, avec un autre collègue magistrat, de la Cour constitutionnelle de la RDC. Une double décision qui intervient au moment où cette juridiction s’apprête à procéder à un tirage au sort pour renouveler sa composition.
L’ancien directeur des mines d’Areva a été mis en examen à Paris pour « corruption » dans l’enquête sur le rachat désastreux pour le spécialiste du nucléaire de la compagnie minière canadienne Uramin en 2007, selon des sources proches du dossier.
Vingt ans après son ouverture, l’information judiciaire sur l’attentat qui a servi de détonateur au génocide des Tutsis n’a toujours pas atteint son épilogue, ravivant à intervalles réguliers les tensions entre Paris et Kigali…
Une enquête devrait être ouverte, en Corée du Sud, à l’encontre du secrétaire général de l’Association mondiale des organes de gestion des élections (A-WEB). En décembre, le gouvernement sud-coréen avait demandé à cette organisation de cesser toute collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) congolaise.
Le procès de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma, accusé de corruption dans une affaire de vente d’armes vieille de près de vingt ans, a été renvoyé au 8 juin, a annoncé le juge du tribunal de Durban en charge du dossier.
Al Hassan, un ex-membre présumé d’Ansar Eddine, a comparu ce mercredi devant la CPI. Transféré quelques jours plus tôt de Bamako à La Haye, il est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Tombouctou entre 2012 et 2013.
Restant néanmoins en alerte, les autorités américaines ont suspendu le 26 mars leur enquête sur les activités ouest-africaines de la compagnie minière canadienne Kinross, soupçonnée de corruption.
Un nouveau rapport d’expertise sur l’assassinat des moines de Tibhirine a été remis à la justice française en février. Il n’apporte pas la vérité tant attendue, mais donne au moins des pistes de compréhension. Décryptage.
Après la condamnation, ce vendredi, du maire de Dakar à cinq ans de prison, ses avocats et supporteurs dénoncent l’instrumentalisation de la justice sénégalaise à des fins politiques. Ce que récusent les avocats de l’État ainsi que le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye. Tour d’horizon des réactions à ce jugement hautement sensible.
La 17e chambre correctionnelle a relaxé ce jeudi 29 mars les médias français Mediapart, L’Obs, Le Point et deux ONG, poursuivis pour diffamation par les sociétés Socfin et Socapalm, dont le groupe Bolloré est actionnaire minoritaire, après avoir relayé des accusations d’« accaparement des terres », portées par des communautés africaines.
Au terme d’un procès qui aura duré près de deux mois et demi, Khalifa Ababacar Sall, député et maire de Dakar, a été condamné vendredi matin à 5 ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de la capitale sénégalaise. Ses avocats entendent faire appel de la décision.
Sommé de prononcer la profession de foi musulmane alors qu’il est athée, l’écrivain algérien avait déposé plainte contre Anis Rahmani, directeur de la chaîne de télévision privée Ennahar TV. Ce dernier sera auditionné par un juge d’instruction ce jeudi.
La question est posée depuis la condamnation d’un homme à douze mois de prison ferme pour dérive sur les réseaux sociaux et la rencontre, mardi, entre six administrateurs de pages Facebook et le procureur de la République de Côte d’Ivoire.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris dira le 13 juin si elle accède ou non à la demande d’extradition de François Compaoré formulée par les autorités du Burkina Faso, qui souhaitent l’entendre dans l’affaire de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo, en 1998.
Cinq jours après les révélations de Jeune Afrique sur la détention de la nationalité italienne par Moïse Katumbi entre 2000 et 2017, le Parquet a ouvert mardi une information judiciaire contre l’opposant congolais. Dans le camp de ce dernier, on dénonce une « réaction excessive ».
Depuis 2013, un litige oppose Aly Amine, patron d’Elco Construction, à Roger Roc, fondateur de Maisons sans frontières Congo. Au cœur de l’affaire : l’arrêt de la construction de 150 villas à Pointe-Noire.
Jean-Jacques Demri, Français d’origine tunisienne, a été arrêté la semaine dernière dans le cadre d’une enquête sur des présomptions de blanchiment d’argent. Au centre du dossier : une opération immobilière sur un hôtel qui appartenait au syndicat UGTT.
Le tribunal militaire du Burkina Faso s’est déclaré lundi incompétent pour statuer sur la demande de récusation des magistrats portée par les avocats de la défense.
Dans une correspondance qui a fuité vendredi sur les réseaux sociaux, le procureur général de la République sollicite de la Cour suprême de justice la fixation d’audience dans l’affaire dite des mercenaires qui l’oppose depuis 2016 à Moïse Katumbi. Ce document le désigne comme un citoyen « congolais ».
Depuis quelques jours, plusieurs responsables de l’administration camerounaise ont été incarcérés dans le cadre de l’opération Épervier de lutte contre la corruption.
La présidente mauricienne a officiellement quitté ses fonctions ce vendredi midi, poussée vers la sortie par le Premier ministre alors qu’elle était au centre d’un scandale financier. Un départ qui n’est que le dernier épisode d’une série d’affaires dont l’épicentre est le sulfureux homme d’affaires angolais Alvaro Sobrinho.
L’ex-ministre malgache des Finances Jean Razafindravonona a été placé en détention provisoire pour son implication présumée dans des « dépenses liées à des contrats publics fictifs ».
L’activité est intense, ces derniers jours, autour du Tribunal criminel spécial et de la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé. L’ancien ministre Basile Atangana Kouna a finalement été arrêté au Nigeria ce 22 mars, et il n’est pas le seul. Au Cameroun, l’opération anti-corruption Épervier déploie à nouveau ses serres…
Convoqué par les juges d’instruction pour un interrogatoire, ce lundi, puis à nouveau ce mardi, le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 20 mars 2016, actuellement détenu pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État », s’est retranché dans le mutisme.
Après les pharmaciens, le président béninois s’attaque à deux entreprises nationales : la Sonapra (agriculture) et la Soneb (eau). Les deux entreprises sont dans le collimateur de la justice.
La cour militaire de Bukavu a condamné à mort mercredi Abbas Kayonga, ex-chef anti-corruption de la riche province minière du Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo. Il a été transféré immédiatement à Kinshasa.