Le procès des auteurs du putsch manqué de septembre 2015 doit reprendre ce 21 mars. Sur le banc des accusés : 83 Burkinabè, mais aussi un Malien membre du Mouvement arabe de l’Azawad, un groupe armé actif dans la région de Tombouctou.
« Plus de 200 individus » ne remplissant pas les conditions d’accès à la magistrature congolaise ont été identifiés par une commission d’enquête mise en place fin 2017. Les faussaires seront poursuivis, a annoncé ce mardi Alexis Thambwe Mwamba, le ministre de la Justice.
L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été placé ce mardi en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre. Il est entendu sur les soupçons de financement libyen de sa campagne lors de l’élection présidentielle de 2007.
Deux anciens ministres, des hauts fonctionnaires influents, l’ombre d’un ex-conseiller tout-puissant, un homme d’affaires italien… Le premier procès de l’opération Mamba, qui reprend ce mardi, pourrait marquer un tournant politique autant que juridique.
Le journaliste d’investigation est poursuivi par l’ancien procureur général de la République pour avoir dévoilé l’achat frauduleux d’un terrain qui devait accueillir un complexe immobilier.
Suite aux propos du professeur de philosophie Songue Diouf, qui affirmait le 9 mars à la télévision sénégalaise qu’une femme pousserait un homme à la violer, la juriste Fatima Zahra Sall a déposé une plainte pour « apologie du viol » et dénonce le silence quasi total des pouvoirs publics.
L’ouverture du premier procès issu de l’opération anti-corruption Mamba a été reportée au 20 mars. Un événement historique, au vu du pedigree des accusés, dont la plupart sont d’anciens ministres ou hauts fonctionnaires. Qui sont les inculpés de Mamba ? Revue d’effectif.
Neuf policiers sud-africains ont été présentés ce jeudi devant un juge pour le meurtre de trois mineurs, qui avait précédé en 2012 le massacre par les forces de l’ordre de salariés de la mine de Marikana.
Faut-il s’attendre à une nouvelle série d’arrestations en lien avec l’opération anti-corruption « Épervier » ? Après le remaniement ministériel, les rumeurs vont bon train, ce qui a poussé Jean-Marie Atangana Mebara, détenu depuis 2012, à s’exprimer depuis sa cellule.
Poursuivis pour « actes de terrorisme et financement du terroriste », les 30 jihadistes présumés devront encore patienter avant d’être jugés. Leur procès, qui doit se tenir devant un tribunal de Dakar, a de nouveau été renvoyé au 9 avril, à la demande du parquet.
L’État du Sénégal ne pourra pas saisir les biens de Karim Wade et Bibo Bourgi se trouvant sur le sol français. La Cour d’appel de Paris a confirmé mercredi le jugement rendu en première instance en septembre 2016, qui rejetait la demande formulée par le parquet national financier français.
Sept responsables de sociétés qui se répartissent la distribution des médicaments entre les pharmacies au Bénin ont été condamnés ce mardi à quatre ans de prison ferme et à des dommages et intérêts, par le tribunal de première instance de Cotonou, à l’issue d’un procès qui aura duré moins d’un mois.
Un an après l’assassinat des experts de l’ONU pour la RDC Michael Sharp et Zaida Catalán, leur ex-collègue revient sur la difficile quête de la vérité dans cette affaire nébuleuse. Il rend aussi hommage à leur professionnalisme, leur humanité et leur amour pour ce pays.
Au tribunal de Lomé, une nouvelle chambre spéciale a été créée pour traiter le recouvrement des « petites créances », de moins d’un million de francs CFA. Objectif : accélérer les procédures et diminuer les frais pour les justiciables concernés.
Arrêté le vendredi 23 février, le directeur de publication du quotidien d’Akhbar al-Youm, poursuivi sur des accusations de « violences sexuelles », a vu son procès s’ouvrir jeudi à Casablanca dans une ambiance houleuse, avant d’être ajourné au 15 mars après de longs débats entre avocats.
La chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) n’a pas donné droit à l’appel de Jean-Pierre Bemba contre sa condamnation, fin mars 2017, à 12 mois de prison pour subordination de témoins. En 2016, l’ancien vice-président congolais avait été condamné à 18 ans de prison pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
Un an après son placement en détention, et alors que son sort judiciaire sera connu le 30 mars, Jeune Afrique revient sur le parcours politique et judiciaire de Khalifa Sall, le député et maire de Dakar, tombé de Charybde en Scylla.
Le procès de Taoufik Bouachrine, le directeur de la publication du quotidien marocain Akhbar al-Youm et du site Alyaoum 24, accusé d’agressions sexuelles et viols, doit débuter ce jeudi.
Faut-il s’attendre à un nouveau procès ouvert devant le Tribunal criminel spécial ? Depuis lundi, huit principaux dirigeants et anciens dirigeants de Camtel ont en tout cas été interdits de sortie du territoire sur instruction de Paul Biya. On leur reprocherait une gestion frauduleuse de l’entreprise de télécommunications.
La commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a rendu un arrêt de non-lieu dans l’affaire Aïda Ndiongue. Cette ancienne sénatrice du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) était accusée de détournement et corruption pour un montant de 47 milliards de FCFA (73 millions d’euros). Me Seydou Diagne, son avocat, réagit à la décision pour Jeune Afrique.
Le juge d’instruction chargé de l’enquête sur le meurtre de nos deux confrères, le 2 novembre 2013 à Kidal, s’est rendu à Bamako en février. Me Christophe Deltombe, ex-avocat de Ghislaine Dupont, et membre de l’association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, fait le point sur l’enquête pour Jeune Afrique. Interview.
Le parquet de Luanda a indiqué avoir ouvert une enquête après la découverte d’un transfert suspect de 38 millions de dollars, alors que la fille de l’ancien président dirigeait la compagnie.
Le 11 avril 1994, plus de 2 000 Rwandais menacés qui avaient cru pouvoir trouver refuge dans l’enceinte de l’École technique officielle (ETO), à Kigali, étaient massacrés par des miliciens hutus. A partir du 2 mars, la cour d’appel de Bruxelles doit statuer sur la responsabilité de l’État belge, accusé de « non assistance à personnes en danger », dans cet épisode tragique du génocide.
Le procès des putschistes qui s’est s’ouvert mardi à Ouagadougou a été aussitôt suspendu. Les avocats de la défense ont quitté la salle, arguant d’irrégularités, et le tribunal n’a pas pu se constituer. La reprise des audiences n’est pas prévue avant plusieurs jours. Les parties civiles dénoncent une « manœuvre dilatoire ».
Le Mossad aurait joué un rôle-clé dans l’assassinat de Mehdi Ben Barka, selon un livre d’enquête du journaliste israélien Ronen Bergman, récemment publié aux États-Unis. Le fils de l’opposant marocain disparu en 1965 réagit à ces révélations.
Plusieurs responsables politiques et militaires ivoiriens de premier plan sont accusés d’avoir aidé – ou voulu aider – le général Gilbert Diendéré et ses hommes lors de leur tentative de coup d’État à Ouagadougou en 2015.
Taoufik Bouachrine, arrêté vendredi 23 février, directeur de publication du quotidien d’Akhbar al-Youm comparaîtra le 8 mars devant la Cour criminelle de Casablanca. Il est notamment accusé de viol et tentative de viol, abus de pouvoir, traite d’êtres humains.