La condamnation d’Hubert Oulaye, mardi 26 décembre, a fait resurgir les polémiques autour de la neutralité de la justice ivoirienne, accusée par certains d’être à la solde du pouvoir politique. Ces dernières années, plusieurs procès d’assises ont vu comparaître des personnalités politiques de premier plan. Souvent très attendus, ils ont régulièrement alimenté la polémique.
Alors que l’ancienne première dame, incarcérée à Abidjan, n’a pu recevoir de visiteur pour Noël, plusieurs passes d’armes ont eu lieu entre ses avocats et le procureur de la République.
Le procès de l’ex-ministre de la Fonction publique de Laurent Gbagbo, jugé pour « complicité d’assassinat » depuis le 18 décembre, s’est achevé ce mardi par une condamnation à vingt ans de prison ferme. Ses avocats ont annoncé avoir formé un pourvoi en cassation.
Le Sénégal est le troisième pays du continent à accueillir des Rwandais condamnés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Parmi les détenus transférés début décembre, Edouard Karemera et Mathieu Ngirumpatse, les deux principaux responsables de l’ancien parti présidentiel, qui purgent une peine de prison à vie pour leur rôle dans le génocide des Tutsis.
Cinq opposants mauritaniens ont été condamnés jeudi à trois mois de prison avec sursis après avoir participé la semaine dernière à une marche pendant laquelle avait été brandi l’ancien drapeau national.
La défense de l’ex-ministre ivoirien Hubert Oulaye, qui comparait pour complicité d’assassinat de soldats de l’ONU, a estimé que toute l’accusation n’était qu’une « pure fabrication » des services secrets au troisième jour du procès à Abidjan.
Poursuivi pour violence et blessures contre les forces de l’ordre, Mohamed El Ayoubi, a écopé de 20 ans de prison. Vingt trois autres Sahraouis avaient été jugés en juillet dernier.
Le tribunal militaire de Yaoundé a réduit ce jeudi en appel la peine d’Ahmed Abba à 24 mois de prison ferme. Accusé d’avoir collaboré avec les jihadistes de Boko Haram, le journaliste de RFI avait été condamné en première instance à 10 ans de prison.
L’enquête ouverte en France par les juges antiterroristes sur les circonstances de l’attentat du 6 avril 1994, au Rwanda, a été clôturée. L’instruction ouverte en mars 1998, au centre d’un bras de fer politico-judiciaire entre Paris et Kigali, est désormais entre les mains du Parquet de Paris qui devra requérir un procès ou un non-lieu pour les sept Rwandais mis en examen.
Accusé de corruption par le ministre de la Justice, les magistrats gabonais ont lancé jeudi 14 décembre une grève illimitée. Si un accord a été trouvé jeudi pour assurer les services basiques dans les tribunaux, les magistrats ont également réaffirmé leur volonté de poursuivre leur mouvement.
Une enquête de RFI et de Reuters révèle le rôle trouble joué par quatre agents de l’État congolais dans la mort de deux experts de l’ONU dans le Kasaï, le 12 mars dernier.
Depuis quelques jours, l’Algérie est secouée par un fait divers : un homme s’est attaqué à la statue de la belle dame de Sétif, à l’aide d’un marteau et d’un burin. Une vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux, où l’on y aperçoit un homme barbu qui porte un qamis blanc. Précisions sur le profil de l’auteur, placé sous mandat de dépôt depuis ce mercredi.
Au deuxième jour de son procès, mardi, à la cour d’assises du tribunal du Plateau (Abidjan), pour « complicité d’assassinat » de sept Casques bleus nigériens, le 8 juin 2012, Hubert Oulaye, 64 ans, ex-ministre de Laurent Gbagbo, a rejeté toute implication dans l’affaire.
La juge d’instruction française Sabine Kheris voudrait interroger les dix anciens comzones accusés d’avoir enlevé, séquestré et traité de manière dégradante Michel Gbagbo.
L’écrivain et activiste camerounais, arrêté à l’aéroport de Douala le 6 décembre dernier alors qu’il s’apprêtait à se rendre au Zimbabwe, doit passer devant les juges camerounais en janvier prochain pour répondre « d’outrage à corps constitué ». En cause, une série de termes –très offensifs – en « camfranglais », un mélange de langues nationales, d’argot populaire, de néologismes et de licence poétique.
Le procès pour « complicité d’assassinat » d’Hubert Oulaye, ancien ministre de Laurent Gbagbo, qui s’est ouvert hier se poursuit ce mardi. Au cœur du dossier : une embuscade meurtrière menée en 2012 par des miliciens et des mercenaires libériens qui a coûté la vie à sept Casque bleus, un soldat ivoirien et au moins huit civils.
Le procès aux Assises du magistrat Placide Kouassi Kouassi, accusé d’avoir tué un jeune homme dans la nuit de Noël 2014, à Abidjan, s’est achevé jeudi par un verdict inattendu : trente-six mois de prison, pour « coup mortel et détention illégale d’armes et de munitions de catégorie 5 ».
La Cour pénale internationale (CPI) a estimé ce jour que 425 victimes directes ou indirectes de l’ancien chef de guerre Thomas Lubanga ont droit à des indemnisations.
Comment évalue-t-on une jeunesse perdue ? La Cour pénale internationale (CPI) doit répondre à la question vendredi, dans sa décision sur le montant des indemnisations destinées aux anciens enfants-soldats forcés à combattre dans une milice congolaise.
L’écrivain et activiste camerounais, arrêté à l’aéroport de Douala le 6 décembre, a été placé en détention dans l’attente de son procès, prévu ce vendredi 15 décembre sous le régime de la comparution immédiate. Il est accusé d’« outrage » et d’« incitation à la violence ».
Je viens d’apprendre la nouvelle de l’arrestation de Patrice Nganang et je tiens à lui apporter mon soutien et formule le vœu qu’il retrouve très vite les siens et ses activités tant pédagogiques que littéraires.
Alors que le procès de Khalifa Sall, qui devait s’ouvrir ce jeudi, a été reporté au 3 janvier prochain, le dossier est au cœur d’un bras-de-fer entre le Conseil de Paris et l’Alliance pour la République (APR), le parti de Macky Sall. En cause : la création d’un « Observatoire international des maires en danger » qui doit aboutir à la création d’un statut de protection pour les élus « injustement » poursuivis devant la justice.
La compagnie aérienne marocaine attaque Abdelkader Messahel à Paris pour diffamation suite à ses propos sous-entendant qu’elle s’adonnait au trafic de drogue. Les banques marocaines pourraient riposter aussi.
Entendu par la justice française le 13 décembre, le frère de l’ancien président burkinabè a refusé d’être remis aux autorités judiciaires de Ouagadougou. Le dossier a été renvoyé au 7 mars 2018.
Une cargaison de minerais frauduleux a été saisie mardi à bord d’un véhicule appartenant au Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), mais mis à la disposition de la Commission nationale pour les réfugiés.
Regrettable affaire de détournement de deniers publics ou procès politique destiné à éliminer un challenger gênant en vue de la prochaine présidentielle ? À quelques heures de l’ouverture du procès du député et maire de Dakar, Jeune Afrique fait le point sur les faits reprochés à Khalifa Sall.
La Cour militaire du Sud-Kivu, dans l’est de la RDC, a reconnu ce mercredi la responsabilité de la milice dirigée par le député provincial Frédéric Batumike pour les crimes de viols commis sur 37 petites filles entre 2013 et 2016 à Kavumu. L’élu local écope d’une peine de prison à perpétuité.
Près de quatre ans après la promulgation de la loi d’amnistie, qui a permis la libération d’un de ses co-accusés, Me Firmin Yangambi, ex-candidat déclaré à la présidentielle en RDC, croupit toujours en prison à Makala. Le défenseur des droits de l’homme a saisi lundi la Cour constitutionnelle.