Les avocats guinéens sont en grève depuis mardi pour une période de dix jours. Ils affirment être victimes de brimades et violences dans certains postes de police et dénoncent un système de corruption. Le bâtonnier de l’Ordre national des avocats, Me Mohamed Traoré, explique les raisons de ce mouvement à Jeune Afrique.
Le verdict du procès dit des « biens mal acquis », dans lequel est accusé le vice-président équato-guinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue – dit Teodorín -, doit être rendu ce vendredi 27 octobre. Le tribunal devrait trancher entre une défense qui dénonce une « farce politique » et des parties civiles qui espèrent « un moment de justice historique ».
Mis en cause dans une vaste affaire de corruption dans le milieu de l’athlétisme, Papa Massata Diack, fils de l’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack, bénéficie-t-il de la complaisance des autorités sénégalaise? Les juges français qui désirent l’interroger à Dakar ont en tout cas, jusque-là, fait chou blanc…
L’audience de mise en accusation des 107 inculpés dans le procès du putsch manqué conduit par le général Gilbert Diendéré en septembre 2015 s’est ouverte ce mercredi 25 octobre 2017 à Ouagadougou. On saura à l’issue des débats, qui pourraient durer plusieurs jours, si les charges sont confirmées ou non.
Le procès des deux assassins présumés du journaliste Mohammed Koula Diallo, tué par balle lors d’affrontements entre militants de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), en février 2016, a rouvert ce lundi 23 octobre. Amadou Oury Bah, vice-président – exclu – de l’UFDG, est partie civile. Mais entre incidents d’audience et débats politiques, ce procès de l’« affaire Mohamed Koula Diallo » n’en vient à faire qu’exceptionnellement référence au journaliste tué.
Un projet de loi tendant à modifier la composition et le fonctionnement de la Cour constitutionnelle suscite de l’inquiétude en RDC. Beaucoup, au sein de l’hémicycle, y voient un stratagème du régime du président Joseph Kabila pour affaiblir une juridiction indocile.
Une enquête a été ouverte suite au dépôt d’une plainte, notamment pour viol, contre Tariq Ramadan. Des accusations que l’islamologue et théologien suisse conteste.
Le chef du patronat béninois et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, Sébastien Ajavon, se trouve à nouveau dans le viseur de la justice du Bénin. Il a été inculpé vendredi 20 octobre par le tribunal de première instance de Cotonou pour faux, usage de faux et escroquerie.
La justice soudanaise a condamné lundi le rédacteur en chef d’un journal indépendant soudanais à six mois de prison. En cause : la publication d’un article accusant la famille du président Omar el-Béchir de corruption.
La justice française soupçonne un Marocain lié au jihadiste Abdelhamid Abaaoud, donneur d’ordre présumé de l’attaque d’un train Thalys en août 2015, d’avoir participé à « la préparation de l’attentat ».
Des victimes de Yahya Jammeh, soutenues par des ONG gambiennes et internationales, se sont réunies du 19 au 21 octobre à Banjul pour réfléchir au meilleur moyen de traduire l’ex-président gambien en justice pour les crimes commis par son régime.
Le Gabon ne donnera suite « à aucune demande d’enquête internationale » sur les violences post-électorales d’août et septembre 2016 autre que l’enquête en cours de la Cour pénale internationale, a fait savoir le gouvernement lundi en réponse à une demande émise par l’Union européenne le 18 octobre.
Le FBI a ouvert une enquête sur d’éventuels liens de la famille Gupta aux États-Unis, rapporte le Financial Times. De son côté, le régulateur bancaire britannique s’intéresse également aux liens de certaines banques du pays avec les Guptas.
Une plainte a été déposée vendredi à l’encontre de l’islamologue et théologien suisse Tariq Ramadan, notamment pour viol et agressions sexuelles, a-t-on appris auprès d’un des avocats de son accusatrice, Henda Ayari, ancienne salafiste devenue militante féministe et laïque.
Il y a un an, le train Yaoundé-Douala déraillait à hauteur d’Eseka, faisant officiellement 79 morts et plus de 600 blessés. Douze mois plus tard, les procédures judiciaires n’ont apporté que peu de réponses aux familles des victimes, dont certaines cherchent toujours des proches disparus.
Remis en liberté provisoire pour raisons médicales, Djibrill Bassolé a été assigné à résidence à Ouagadougou. Ses avocats, qui estiment que son sort ne lui permet pas de se soigner correctement, ont déposé un nouveau recours devant le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies.
Apres les multiples allégations de violations des droits de l’homme par l’armée malienne et les groupes armées du nord du pays, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a fait une visite de deux jours au Mali.
L’épouse du président zimbabwéen a lancé des poursuites contre un homme d’affaires libanais qui ne lui a pas remis une bague en diamants qu’elle avait commandée. Nouvel épisode dans le feuilleton de la médiatisation incessante de Grace Mugabe…
Mehdi Bouaouaja, l’un des avocats tunisiens de Baghdadi Mahmoudi, l’ex-secrétaire général du Congrès général du peuple (CGP) libyen (fonction équivalente à celle de Premier ministre), a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Alors que le verdict du procès des « biens mal acquis », qui vise Teodoro Nguema Obiang Mangue – dit Teodorín -, le vice-président de la Guinée équatoriale, devrait être rendu le 27 octobre à Paris, la diplomatie équato-guinéenne s’active en coulisses.
Quatre mois de prison ferme pour lui, deux mois pour elle. Le 18 octobre, le tribunal de Tunis a légèrement réduit en appel les peines de l’homme et de la femme impliqués dans l’affaire dite « du baiser », sans les faire bénéficier d’un sursis.
Près de la moitié des militants du mouvement de contestation du Hirak, né dans le nord du Maroc, qui étaient en grève de la faim pour protester contre leur détention, ont suspendu cette action, a-t-on appris mercredi.
Alors que les relations diplomatiques entre Paris et Kigali sont redevenues explosives, Jeune Afrique revient en détail sur la dernière pomme de discorde en date : un témoin, apparu in extremis devant la justice française, qui accuse le FPR d’être à l’origine de l’attentat du 6 avril 1994.
Le géant minier anglo-australien Rio Tinto et deux de ses ex-dirigeants ont été inculpés par les autorités américaines pour avoir dissimulé l’étendue du fiasco d’un investissement en 2011 dans des mines au Mozambique.
Apparu en mars 2017 après la réouverture inopinée, six mois plus tôt, d’une instruction interminable et controversée, un opposant rwandais qui affirme détenir des informations sur l’attentat qui a servi de prétexte au génocide des Tutsis en 1994 pourrait bien être à l’origine d’un nouveau clash diplomatique entre Paris et Kigali.
Le chef du Mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra (IPOB) devait comparaître pour trahison et atteinte à la sécurité de l’État devant le tribunal d’Abuja, ce mardi 17 octobre. La famille de Nnamdi Kanu accuse l’armée de détenir secrètement l’indépendantiste.
« Il est exclu que le ministre de la Défense réponde à cette convocation de la justice française. » À Kigali, l’entourage présidentiel est unanime : pas question que James Kabarebe, ministre depuis 2010 et ancien aide de camp de Paul Kagame au temps de la rébellion, se rende à Paris afin d’y être confronté à un témoin de la dernière heure qui accuse le FPR (aujourd’hui au pouvoir) d’avoir abattu, le 6 avril 1994, l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana.