Où est passé Nnamdi Kanu, le leader indépendantiste pro-Biafra ? Il n’est pas réapparu en public depuis l’assaut donné par l’armée sur sa maison il y a un mois, alors que son procès pour trahison envers l’État du Nigeria doit s’ouvrir le 17 octobre.
La police marocaine a annoncé vendredi soir l’arrestation d’un ressortissant américain recherché par Interpol pour son implication présumée dans « une affaire d’exploitation sexuelle de mineurs ».
Le site du Conseil de l’entente, où fut commis le crime, est longtemps resté fermé au public. Il est aujourd’hui en voie de réhabilitation et devrait devenir un mémorial en hommage au président défunt.
J’ai enfin compris pourquoi Sankara ne me touchait qu’à moitié. L’homme est admirable. Il a transformé un pays, redonné de l’espoir à un peuple, rebaptisé sa patrie, combattu l’ennemi, dénoncé l’impérialisme, tenté de voler l’avion d’un pays ami, travaillé à la souveraineté de ses frères.
Une passion pour la musique, ses relations avec Kadhafi, un caractère bien trempé… Ses amis, ses compagnons d’armes, sa famille racontent un président du Faso aux nombreuses facettes.
Ancien conseiller Afrique de l’Élysée, Jean-Christophe Mitterrand était l’un des hauts fonctionnaires français les plus proches du capitaine au béret rouge. Trente ans après, le fils de l’ancien président français a accepté de se confier sur les rapports franco-burkinabè de l’époque.
Que peut bien espérer le Front international de la société civile panafricaine, quand il dépose une plainte contre un ancien président français ? Peut-être plus qu’une inculpation…
La justice sud-africaine a confirmé ce 13 octobre que le président Jacob Zuma pouvait être poursuivi pour corruption dans un dossier relatif à des ventes d’armes ouvert contre lui il y a une dizaine d’années.
Juriste français, spécialiste de la justice internationale et notamment connu pour être l’avocat de Julian Assange, Juan Branco analyse les récentes révélations sur la CPI. Pour lui, elles ne sont pas si étonnantes : elles sont en cohérence avec les fondements de l’institution.
Poursuivi par la justice militaire burkinabè pour « trahison » et « collusion avec une puissance étrangères » dans l’enquête sur le putsch raté de 2015, le général Djbrill Bassolé a bénéficié mardi d’une liberté provisoire, avant de se voir assigné en résidence surveillée sur requête du procureur militaire. Une décision qui, d’un côté, soulage ses partisans et sa famille, mais qui fait fulminer la société civile.
La justice nigériane a ordonné la saisie de quatre propriétés d’une valeur de 7 millions de dollars appartenant à l’ex-ministre du Pétrole, Diezani Alison-Madueke. Les juges les soupçonnent de provenir de détournements massifs de fonds publics.
Après moult tractations dans la nuit de mercredi 11 au jeudi 12 octobre au tribunal militaire, Djibrill Bassolé a été placé en résidence surveillée. Ses proches dénoncent « l’enlèvement » de celui qui est poursuivi pour « trahison et collusion avec une puissance étrangère » dans l’enquête sur le coup d’État manqué de septembre 2015.
La pop-star nigériane Davido a été entendue à deux reprises par la police de l’État de Lagos après la mort suspecte de trois de ses proches en l’espace d’une semaine. Un fait divers qui déclenche des réactions passionnées au Nigeria.
Claude Muhayimana, arrêté en 2014, est soupçonné d’avoir servi de chauffeur aux Interahamwe pendant le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Le parquet de Paris vient de requérir son renvoi devant les assises pour « complicité » de génocide.
Accusé de « complot contre l’autorité de l’État » et placé sous mandat de dépôt lundi, Souleymane Kamagaté Koné – alias « Soul to Soul » -, le chef du protocole de Guillaume Soro, s’en prend dans une lettre ouverte au chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, qu’il accuse de viser le président de l’Assemblée nationale à travers lui. De son côté, le gouvernement réfute toute dissension entre les deux hommes.
Le général Djibrill Bassolé, incarcéré à la maison d’arrêt et des corrections des armées (Maca) depuis plus de deux ans pour son implication présumée dans le putsch raté de septembre 2015, a été mis en liberté provisoire mardi 10 octobre, selon ses avocats.
Mieux vaut ne pas avoir à faire aux forces de l’ordre en Tunisie, un pays où les gardes à vue sont courantes et les interpellations brutales. Pour faire face à cette violence, voici un petit guide illustré de survie en milieu policier.
Après plus de trois ans de détention, le notaire camerounais Abdoulaye Harissou voit le bout du tunnel. Alors qu’il était accusé « d’hostilité contre la patrie, d’assassinat et de détention et port illégal d’armes et de munitions de guerre », les faits ont été requalifiés le lundi 9 octobre en « non dénonciation » et ses avocats espèrent maintenant sa libération.
Amadou Bah Oury, vice-président – exclu – de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), est la seule partie civile représentée au procès des deux assassins présumés du journaliste Mohammed Koula Diallo, tué par balle lors des affrontements entre militants de l’UFDG, le 5 février 2016. Lors de son passage à la barre, lundi 9 octobre, il a accusé les partisans de Cellou Dalein Diallo d’avoir voulu lui « tendre un guet-apens ».
Plusieurs personnalités politiques ont été entendues ce lundi à Bangui au sujet des violences de mai 2017 à Bangassou et Bria. D’autres ont rencontré un représentant de la CPI en déplacement à Bangui.
Le président du Malawi Peter Mutharika a promis le 10 octobre de régler le problème des groupes d’autodéfense qui ont récemment tué sept personnes soupçonnées d’avoir bu ou tenté de boire du sang humain lors de cérémonies de magie noire.
C’est parfois au péril de leur vie que certains magistrats africains ont choisi de dire le droit. Portrait de ces juges courage qui, comme leurs homologues kényans, ont refusé de se plier aux injonctions du pouvoir.
Le procureur de la République a ordonné lundi soir l’interpellation et le placement sous mandat de dépôt de Souleymane Kamagaté, alias « Soul to Soul », après la découverte en mai à Bouaké d’une cache d’armes dans la maison de ce proche du président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro.
Le juge français chargé de l’instruction sur l’attentat du 6 avril 1994 visant l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana a ordonné la confrontation d’un nouveau témoin avec deux personnes mises en examen dans ce dossier. Ce témoin accrédite la thèse selon laquelle l’attentat aurait été commis sur ordre de Paul Kagame.
Suite à la publication du livre de Rachid Boudjedra, « Les Contrebandiers de l’Histoire », paru aux éditions Frantz Fanon (Alger, octobre 2017), où Kamel Daoud est désigné comme ayant été « membre du GIA », celui-ci publie une mise au point.
Kamel Daoud, l’écrivain et journaliste auteur notamment de Meursault, contre-enquête, a déposé la semaine dernière une plainte pour diffamation auprès du tribunal d’Oran (sa ville d’origine, dans l’Ouest algérien), contre l’écrivain Rachid Boudjedra et son éditeur.
Plus de 2 300 membres présumés du groupe jihadiste Boko Haram détenus dans des camps militaires du Nigeria doivent comparaître devant la justice de leur pays à partir du 9 octobre lors de procès inédits qui se tiendront dans le plus grand secret.
De nouveaux documents publiés par Mediapart semblent révéler que le transfert à La Haye de l’ancien président ivoirien est le fruit de collusions politiques entre le procureur de la CPI et des diplomates français et onusiens. Joseph Bemba, spécialiste du droit international, nous livre son analyse de ce rebondissement.
Les 19 et 20 octobre, des ONG gambiennes et internationales de défense des droits humains se réuniront à Banjul pour se pencher sur les crimes commis sous le régime de Yahya Jammeh entre 1994 et 2017.