La jeune femme qui prétend avoir été agressée par Grace Mugabe le 13 août dernier à Johannesburg a saisi la justice sud-africaine pour obtenir l’annulation de l’immunité diplomatique accordée à la Première dame du Zimbabwe.
Accusés d’avoir battu un étudiant lors d’une manifestation réprimée mi-avril sur le campus universitaire de Niamey, les trois policiers ont été condamnés mardi à un an de prison ferme.
Selon l’avocat de Gabriella Engels, la jeune femme victime présumée de Grace Mugabe, cette dernière a proposé de l’argent pour « classer l’affaire ». L’épouse du chef de l’Etat zimbabwéen est accusée de coups et blessures.
Le 12 juillet, le juge d’instruction chargé du dossier de l’assassinat de Thomas Sankara et de ses douze compagnons a fait part aux familles et à leurs avocats de l’état d’avancement de l’enquête (seize personnes inculpées, une centaine de témoins auditionnés).
Le jihadiste touareg malien Ahmad al-Mahdi, dont le procès historique s’est ouvert en août 2016 devant la Cour pénale internationale (CPI) pour la destruction en 2012 de mausolées classés au Patrimoine mondial de l’humanité à Tombouctou, a été tenu ce jeudi pour responsable de réparations pour 2,7 millions d’euros.
Le Zimbabwe a requis mercredi l’immunité diplomatique pour la Première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe. Visée par une plainte pour agression en Afrique du Sud, où elle est soupçonnée d’avoir frappé deux femmes dans un hôtel de Johannesburg, elle n’a pas quitté le sol sud-africain comme l’ont prétendu certaines sources.
Le dimanche 13 août au soir, la Première dame du Zimbabwe aurait agressé une bande d’amis dans une chambre d’hôtel en Afrique du Sud. Résultat : une plainte pour agression a été déposée par l’une des présumées victimes. Retour sur les faits.
Deux jours après l’ouverture de son procès pour trahison, la justice zambienne a décidé mercredi 16 août d’abandonner les charges pesant sur le chef de l’opposition Hakainde Hichilema. Il a depuis été libéré de prison.
La CPI, la Cour pénale internationale, a délivré mardi un mandat d’arrêt d’arrêt international à l’encontre d’un officier des forces du maréchal Haftar pour crimes de guerre, pour des meurtres présumés commis à Benghazi et ses environs. Mahmoud Al-Werfalli est soupçonné d’avoir été impliqué ces deux dernières années dans la mort de 33 personnes à Benghazi, la deuxième ville du pays.
La responsabilité de la Tunisie dans l’expropriation illégale du groupe ABCI, qui était actionnaire majoritaire de la Banque franco-tunisienne (BFT), ayant été confirmée le 17 juillet par un tribunal international, les avocats représentant le gouvernement cherchent désormais à éviter le versement d’une amende qui plomberait le budget de l’État.
La famille de Terrill Thomas, un Noir américain mort de déshydratation en prison, exige justice dans une plainte déposée lundi qui vise notamment le shérif David Clarke, proche du président Donald Trump.
Depuis le mois de mai, le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a lancé une vaste opérations « mains propres », dont les résultats sont controversés. Quelques figures emblématiques ont tout de même été arrêtées. Liste non exhaustive des plus significatifs.
La découverte à Bouaké, dans la nuit du 14 au 15 mai, d’une cache d’armes au domicile de Souleymane Kamaraté Koné, alias Soul to Soul, directeur du protocole de Guillaume Soro, ne résulte pas d’une dénonciation, comme cela avait été dit, mais d’un appel de Soul to Soul lui-même, que les autorités ont intercepté, durant la mutinerie, grâce à une écoute téléphonique.
Lynchages publics, immolations par le feu, mutilations… les Guinéens se rendent de plus en plus justice eux-mêmes. En cause, le manque de crédit qu’ils accordent à leur justice. Le procureur général près de la Cour d’appel de Kankan (Est), Me William Fernandez, insiste sur la nécessité d’une sensibilisation massive sur la question.
Le montant des sommes réclamées à l’ancienne ministre du Pétrole au Nigeria, Diezani Alison-Madueke, soupçonnée de malversations, a été réévalué à la hausse par la commission des crimes financiers et économiques (EFCC).
Un certain flou entoure le mandat d’arrêt international émis par la justice burkinabè contre François Compaoré dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat, le 13 décembre 1998, du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
Au Burkina Faso, le juge d’instruction en charge de l’enquête sur le coup d’État raté du général Gilbert Diendéré a finalement inculpé l’ancien ministre des Affaires étrangères de « trahison ». Une décision qui soulage ses avocats pour qui Bassolé « n’a rien à craindre dans ce dossier ».
Inculpée pour « offense au chef de l’État » et « diffusion de fausses nouvelles », la chanteuse Amy Collé Dieng a été placée mardi 8 août sous mandat de dépôt, après avoir été présentée à un juge d’instruction.
La chanteuse sénégalaise Amy Collé Dieng a été interpellée jeudi soir dans le quartier du Plateau, à Dakar, suite à la diffusion d’un enregistrement audio – dont l’origine demeure inconnue – où elle critique le président Macky Sall.
Dans une « autobiographie imaginée », l’écrivain martiniquais rend hommage à son compatriote, médaillé de la seconde guerre mondiale, compagnon de route des indépendantistes algériens et intellectuel exigeant décédé en 1961. Interview.
Victor Mlotshwa, un ouvrier de ferme noir qui accuse deux Blancs de l’avoir forcé à entrer vivant dans un cercueil, a raconté mercredi 2 août devant la justice sud-africaine sa peur panique au moment où il a cru mourir, au mois d’août 2016. Ses agresseurs sont poursuivis pour tentative de meurtre. Ils avaient été arrêtés au mois de novembre 2016, après la diffusion d’une vidéo de leur méfait sur Internet.
Les deux journalistes ivoiriens arrêtés lundi 31 juillet pour « divulgation de fausses nouvelles » sur Guillaume Soro et ses comptes bancaires ont été relâchés mardi 1er août par le tribunal d’Abidjan après avoir passé 48 heures en garde-à-vue. Ils sont convoqués devant le tribunal de première instance d’Abidjan le 20 octobre 2017.
Dans son ordonnance de règlement rendue le 24 juillet dans l’enquête sur le coup d’État raté du général Gilbert Diendéré de mi-septembre 2015, le juge d’instruction a estimé que l’actuel président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), Eddie Komboïgo, qui avait été inculpé puis écroué pour son implication présumée, était « exempt de tout reproche », a appris Jeune Afrique. Une décision sans surprise, a fait savoir l’ancien parti présidentiel qui nie toute responsabilité dans le coup de force.
Le fabricant de tabac British American Tobacco a annoncé ce mardi faire l’objet d’une enquête concernant ses pratiques en Afrique de la part de l’organisme chargé de lutter contre la délinquance financière au Royaume-Uni, le Serious Fraud Office (SFO).
Deux journalistes ivoiriens ont été interpellés et détenus lundi 31 juillet à Abidjan pour « divulgation de fausses informations » après avoir écrit que les comptes du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, étaient gelés, a annoncé leur syndicat.
Début mai, la justice burkinabè a émis un mandat d’arrêt international contre François Compaoré, le frère cadet de Blaise Compaoré, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Norbert Zongo.
Un groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire s’est penché sur le cas de l’homme d’affaires camerounais Yves Michel Fotso. Dans son avis, rendu le 28 juillet 2017, il estime que l’incarcération depuis 2010 de l’ancien patron de la Camair, l’ex-compagnie aérienne publique du pays, ne relève pas d’un cas de détention arbitraire.
Le roi du Maroc Mohammed VI a gracié samedi soir une partie des détenus du mouvement de contestation qui agite la région du Rif (nord), a indiqué le ministère de la Justice.
Des organisations de défense des droits de l’homme et des victimes ont exigé vendredi la clôture de l’instruction de la justice guinéenne sur le massacre du stade de Conakry en 2009 avant le huitième anniversaire, le 28 septembre.