Les révélations d’Imed Trabelsi, membre du clan Ben Ali, sur le système de corruption en Tunisie lors de la dixième audience publique de l’Instance vérité et dignité (IVD) le 19 mai, n’en finissent pas de faire réagir, dans le pays comme à l’étranger. Une enquête judiciaire a été ouverte à la suite de son témoignage, ont annoncé lundi les autorités.
Le procès de Boris Boillon, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy devenu ambassadeur de France en Tunisie de 2011 à 2012, s’est ouvert ce lundi 22 mai à Paris. L’ancien diplomate avait été interpellé en juillet 2013 en possession d’une très importante somme d’argent liquide.
L’Instance vérité et dignité (IVD) tient le 19 mai une nouvelle audience publique sur la corruption, alors que la polémique ne cesse d’enfler autour du projet de loi dit de « réconciliation économique ».
L’opposant Amadou Djibo doit être jugé mardi 23 mai pour incitation au complot visant à renverser le régime, selon son avocat. Le leader du Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR) avait été arrêté le 15 mai.
Les autorités congolaise ont renvoyé vers Oslo ce mercredi un ex-soldat de nationalité norvégienne et britannique, incarcéré depuis 2009 en RDC pour des faits d’espionnage et d’homicide, d’après une annonce d’Oslo.
Les autorités ivoiriennes, qui ont toujours refusé d’exécuter le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) en février 2012 à l’encontre de Simone Gbagbo, comptent bien convaincre la CPI d’abandonner totalement sa procédure contre l’ancienne première dame.
Accusée de discrimination par des centaines de salariés d’origine marocaine, la SNCF leur a présenté, mardi 16 mai devant la cour d’appel, son plus profond respect, mais a nié les avoir traités différemment de ses autres employés.
Le rappeur tunisien Weld El 15 a été condamné ce lundi 15 mai à 13 mois et demi de prison ferme pour violences conjugales, menaces de mort, consommation de produits stupéfiants et outrages à agent public par le tribunal correctionnel de Saint-Malo, en France.
Après une saisine du Conseil constitutionnel par la défense, lundi 15 mai, la Haute cour de Justice du Burkina Faso, qui juge 34 ministres du dernier gouvernement de Luc Adolphe Tiao, a suspendu le procès. Tous comparaissent pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé, dans un rapport publié lundi, des abus sexuels commis selon elle entre 2009 et 2017 sur plusieurs femmes par des militaires ougandais déployés dans l’est de la Centrafrique.
Pour Moïse Katumbi, les ennuis politico-judiciaires se suivent et se ressemblent. Selon une réquisition à expert datant du 25 avril et dont Jeune Afrique a pu consulter jeudi une copie, le dernier gouverneur du Katanga, dans le sud de la RDC, se trouve à nouveau dans le collimateur de l’Agence nationale de renseignement (ANR).
Quatre personnes ont été condamnées par la justice militaire congolaise à des peines allant de cinq ans de prison à la peine de mort pour leur implication dans les massacres de civils perpétrés dans l’est du pays depuis 2014.
Les Forces démocratiques unifiées (FDU), le parti de l’opposante emprisonnée Victoire Ingabire, non reconnu légalement par les autorités, ont dénoncé ce 11 mai l’ « assassinat » d’un de leurs membres.
Mercredi 3 mai, Souleymane Porgo, un Burkinabè de 53 ans installé depuis 20 ans aux États-Unis, a été violemment agressé en plein jour dans une rue du Bronx. Sans défense face à ses quatre assaillants, il se trouve aujourd’hui dans le coma. Son histoire a suscité l’émotion de la communauté burkinabè de New-York, mais pas seulement.
Stella Nyanzi, universitaire et militante des droits de l’Homme arrêtée le 7 avril pour outrage au chef de l’État ougandais sur Internet, a été remise en liberté le 10 mai par un tribunal de Kampala dans l’attente de son procès le 25 mai.
Confrontés à de nombreuses attaques de jihadistes et à des trafics de toutes sortes, le Niger, le Mali et le Tchad ont signé le 9 mai à Niamey un accord de coopération judiciaire.
Depuis la transition, la fin des privilèges et la lutte contre la corruption sont au cœur des préoccupations de l’exécutif comme des citoyens. Maître mot : vigilance.
Deux Tunisiens ont été condamnés mardi à deux mois de prison ferme pour « outrage public » en raison d’une citation hostile à la police imprimée sur un t-shirt.
Pas moins de 89 documents issus des archives des renseignements français et datés en partie de l’année de disparition de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, en 1965, pourraient être fournis à la justice française sous peu.
Le jeune homme ivre au volant de sa Ferrari qui avait provoqué, en avril dernier, un accident à Rabat a été condamné à deux ans de prison ferme lundi. Il avait lui-même publié sur les réseaux sociaux une vidéo de sa folle soirée, suscitant alors l’indignation sur la toile.
La quinzaine d’avocats défendant les 34 ministres du dernier gouvernement du président burkinabè Blaise Compaoré lors de leur procès devant la Haute Cour de Justice pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014, ont quitté le tribunal lundi, a constaté un journaliste de l’AFP.
Libérée à titre provisoire ce jeudi 4 mai par la justice ivoirienne, Antoinette Rouissa Meho avait été arrêtée en août 2016 et inculpée pour atteinte à la sûreté de l’État.
Laurent et Simone Gbagbo ont convoité le pouvoir, l’ont conquis, avant de le perdre brutalement. Que reste-t-il de ce tandem qui présida, avec ses hauts et ses bas, aux destinées de la Côte d’Ivoire pendant une décennie ? Du fond de leurs geôles, nourrissent-ils encore des desseins politiques ?
Le procès de Blaise Compaoré et de 31 membres de son dernier gouvernement, accusés pour leur rôle dans la répression du soulèvement d’octobre 2014, a été reporté pour la seconde fois, au lundi 8 mai.
Après un quart de siècle d’une lutte judiciaire acharnée, le verdict définitif est enfin tombé : l’ex-président tchadien, Hissène Habré finira ses jours en prison.
L’ex-ministre guinéen des mines Mahmoud Thiam a été reconnu coupable par la justice américaine d’avoir blanchi 8,5 millions de dollars de pots-de-vin qu’il avait perçus lors de son passage au gouvernement entre 2009 et 2010.
Au lendemain de l’ouverture à Londres du procès entre la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain créé par Mouammar Kadhafi, et la Société générale, les deux parties annoncent avoir trouvé un accord transactionnel de 963 millions d’euros mettant un terme au contentieux.
Le procès de Blaise Compaoré et de 31 membres de son dernier gouvernement s’est ouvert à Ouagadougou ce jeudi. Nebon Augustin Bamouni, porte-parole de l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire (UFMIP) d’octobre 2014, explique ce qu’il attend de la justice.