2 Tunisiens ont été condamnés à mort et 16 autres à des peines allant de 4 à 36 ans de prison pour deux affaires de terrorisme remontant à 2014, a annoncé le Parquet mercredi.
Jeune Afrique a pu consulter mercredi le rapport de la commission ad hoc sur la décrispation politique en RDC adressé fin mars au président Kabila. Un document confidentiel qui recommande entre autres le retour en « homme libre » de l’opposant Moïse Katumbi au pays. En voici les raisons.
Le Tunisien Anouar Bayoudh a été condamné mercredi à quatre ans de prison pour avoir un temps rejoint le groupe État islamique, a annoncé le Parquet de Tunis. Son père, qui cherchait à le faire rapatrier de Turquie où il était détenu, avait trouvé la mort dans un triple attentat à Istanbul en juin 2016. Une tragédie familiale qui avait alors provoqué une grande émotion en Tunisie.
Soupçonné d’avoir versé des pots-de-vin à des dirigeants pour l’obtention de concessions minières en faveur du fonds du capital-investissement américain Och-Ziff, le Gabonais Samuel Mebiame risque une peine de cinq ans de prison, selon les réquisitions du procureur. Le jugement en première instance doit être rendu vendredi.
Les leaders anglophones Félix Nkongho Agbor, Fontem Neba et Mancho Bibixy sont toujours incarcérés à Yaoundé. Écroués il y a plus de trois mois, ils sont poursuivis entre autres pour « terrorisme, rébellion, crime et délits d’opinion ». Leur avocat, Me Claude Assira, répond aux questions de J.A.
L’ex-président burkinabè et 31 anciens ministres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao sont jugés à partir du jeudi 4 mai pour la répression meurtrière de l’insurrection populaire d’octobre 2014. Au cœur de la procédure, sept citoyens, abattus par les hommes du RSP dans les rues de Ouagadougou.
La chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar a refusé mardi la demande de mise en liberté provisoire déposée par Khalifa Sall et ses co-accusés. Tous restent donc en prison.
Six mois après son procès contre Goldman Sachs, la Libyan Investment Authority, le fonds souverain créé par l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, va revenir, mercredi, devant les tribunaux londoniens pour étayer ses accusations de corruption contre la Société générale.
L’un des dirigeants musulmans les plus importants du Nigeria, l’émir de Kano (nord), fait l’objet d’une enquête pour détournement de fonds, qui, selon ses partisans, viserait à lui faire perdre son poste après une série de déclarations sur la nécessité de réformes sociales.
Nnamdi Kanu, le principal leader indépendantiste biafrais, incarcéré depuis octobre 2015, a été remis en liberté sous caution, après plusieurs décisions de justice en sa faveur rejetées par le gouvernement, a annoncé son avocat samedi.
Sur les trois activistes tchadiens arrêtés au début du mois d’avril, un a été relaxé jeudi et deux autres sont toujours détenus à la maison d’arrêt de AmSinene à N’Djamena.
Dans leur patrie d’adoption, Blaise Compaoré et son épouse, Chantal, ont élu domicile dans une villa cossue de Cocody-Ambassades, un quartier chic d’Abidjan.
La commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur l’affaire de l’Uraniumgate au Niger a rendu son rapport au président de l’Assemblée nationale. Elle estime que Niamey a bien participé à une transaction avec Areva en 2011, sans toutefois dépenser le moindre sou.
Reporté d’une semaine, le procès de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, soupçonné d’être impliqué dans la répression de l’insurrection populaire de 2014, doit s’ouvrir jeudi 4 mai à Ouagadougou. Avant lui, près de 20 autres ex-chefs d’État africains ont eu maille à partir avec la justice nationale ou internationale.
L’ex-président tchadien a été condamné à la prison à perpétuité au terme de son procès en appel qui s’était ouvert le 9 janvier devant un tribunal spécial africain à Dakar.
La Haute Cour de justice juge ce jeudi 27 avril les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, poursuivis pour la répression des « jours de colère » d’octobre 2014, qui avait fait 24 morts et 625 blessés, selon le bilan officiel. A l’aube de ce procès très attendu, où l’ancien président brillera par son absence, le Burkina retient son souffle.
À partir du 27 avril, la Haute Cour de justice jugera Blaise Compaoré et trente et un de ses anciens ministres pour les crimes qui auraient émaillé la chute de son régime. Mais l’ex-chef de l’État ne sera pas dans le box.
Le Parlement tunisien a assoupli ce mardi la sévère et controversée loi sur les stupéfiants, dite loi 52. Il donne ainsi suite à une revendication insistante de la société civile, qui dénonçait depuis des années son coût social « exorbitant », à savoir le grand nombre de jeunes jetés en prison « pour un joint ».
La Cour pénale internationale (CPI) a rendu public lundi un mandat d’arrêt lancé contre l’ex-chef de la sécurité du défunt leader libyen Mouammar Kadhafi, l’accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité lors du soulèvement contre le régime en 2011.
Le correspondant de RFI en langue haoussa au Cameroun, Ahmed Abba, a été condamné à 10 ans de prison ferme pour « non-dénonciation d’actes de terrorisme et blanchiment d’actes de terrorisme » par le tribunal militaire de Yaoundé.
Alors que la justice française a accordé la dernière manche à Africard, Niamey ne cède pas et espère toujours remporter la partie et éviter de payer les millions d’euros réclamés par la société de production de documents biométriques.
Le procès d’Henri va Brenda s’est ouvert ce lundi 24 avril devant le tribunal du Cap, dans le sud-ouest de l’Afrique du Sud. Le jeune homme de 22 ans est soupçonné d’avoir tué sa famille à la hache début 2015. Il plaide non coupable.
Le procureur général ayant renoncé à son pourvoi en cassation, Bamba Fall, le maire socialiste de la Médina, une commune de Dakar, a été libéré mardi soir. Il était incarcéré à la prison de Rebeuss depuis janvier.
Les Archives nationales seront-elles contraintes de rendre accessibles les documents « classifiés » de la présidence de la République relatifs au rôle controversé que la France a joué au Rwanda entre 1990 et 1995 ? C’est ce qu’espère François Graner, physicien au CNRS et auteur de l’ouvrage « Le Sabre et la Machette ».
Treize suspects ont été inculpés de « terrorisme » pour le meurtre du porte-parole de la police ougandaise, Andrew Kaweesi, abattu le 17 mars devant son domicile avec son garde du corps et son chauffeur par des hommes lourdement armés, a annoncé samedi la police.
Le procès relatif à l’attentat de juin 2015 à Sousse en Tunisie, dans lequel 38 touristes étrangers avaient été tués, s’ouvrira le 26 mai devant un tribunal de Tunis, a-t-on appris auprès du parquet.
Le ministère des Affaires intérieures sud-africain a indiqué mardi qu’il avait fait appel de la décision de justice donnant un avis favorable à la demande d’asile du pasteur Joseph Mukungubila en Afrique du Sud. Celui-ci est considéré comme l’instigateur présumé des attaques du 30 décembre 2013, qui avaient fait plusieurs mort à Kinshasa, et dans deux autres villes du pays.
Bernard Munyagishari, un ancien chef de milice dans la province de Gisenyi, dans le nord-ouest du Rwanda, a été condamné ce jeudi à la prison à vie par un tribunal de Kigali pour son implication dans le génocide des Tutsis en 1994.