Au Cameroun, le procès du correspondant de RFI Ahmed Abba touche à sa fin. C’est finalement lundi qu’il sera fixé sur son sort. À qui profite ce triste feuilleton judiciaire ?
La vidéo d’un jeune passablement ivre causant un accident à Rabat au volant d’une Ferrari a enflammé la toile marocaine. Si elle a provoqué le rire, elle a aussi suscité l’indignation et pointé le sentiment d’impunité éprouvé par le jeune homme, visiblement issu d’une famille aisée.
Dans une déclaration écrite adressée à un média américain, le mari de la juge Sheila Abdus-Salaam, retrouvée morte le mercredi 12 avril, flottant sur le fleuve Hudson, à New York, a rejeté la thèse du suicide, privilégiée par la police dans les heures qui ont suivi la découverte du corps.
Le procès à venir de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, exilé en Côte d’Ivoire, et de ses derniers ministres pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui a entraîné la chute du régime, est un « règlement de comptes politiques », a dénoncé mercredi son parti.
L’assistant de l’opposant gabonais Jean Ping, qui conteste toujours la réélection d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle, a été placé mardi en détention préventive, cinq jours après son arrestation par les renseignements gabonais.
Le Parquet a requis mardi deux ans de prison, dont 18 mois de sursis avec mise à l’épreuve, contre un militaire français jugé pour agressions sexuelles sur deux fillettes en 2015 au Burkina Faso, où il était en mission.
C’est au titre d’ex-ministre de la Défense que l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré sera jugé à partir du 27 avril à Ouagadougou aux côtés de 31 anciens ministres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao. Sans surprise, l’ex-chef d’État ne se présentera pas devant les juges.
Le pasteur Joseph Mukungubila, instigateur présumé des attaques qui avaient fait plusieurs dizaines de morts à Kinshasa, Lubumbashi et Kolwezi le 30 décembre 2013, a obtenu l’asile politique en Afrique du Sud, a-t-on appris lundi auprès de son entourage.
Le président du Club sfaxien (CSS) Moncef Khemakhem, qui s’était vanté d’avoir « pincé à deux reprises les fesses » d’un arbitre-assistant lors d’un match du championnat tunisien, a été « suspendu à vie de toute activité dans le football », a fait savoir vendredi la Fédération tunisienne de football (FTF).
Le Tribunal de première instance de Mafanco, en banlieue nord de Conakry, a rendu ce vendredi un jugement condamnant à 18 et 15 mois de prison le prédicateur islamique Oustaz Taïbou Bah et sa femme, Hafsatou Baldé, pour escroquerie. Leurs avocats ont déjà annoncé qu’ils feraient appel de cette décision.
La justice militaire congolaise a annoncé ce vendredi qu’elle interrogeait un suspect dans le cadre de l’enquête menée sur l’assassinat de deux experts de l’ONU dont les corps ont été retrouvés dans le Kasaï central fin mars. Un autre, en fuite, est recherché.
Une « journée de colère », accompagnée d’un appel à une grève générale, ont été décrétés ce vendredi par le syndicat estudiantin Uget. Objectif : dénoncer les violences policières survenues selon lui mardi 11 avril lors d’une manifestation étudiante à Tunis.
Alain Djally, aide de camp de Jean Ping, a passé la nuit en détention. Arrêté jeudi à son domicile, il est accusé de défaut de permis de port d’arme et de détention illégale d’armes à feu. L’entourage de l’ancien président de la commission de l’Union africaine dénonce une « manœuvre politique ».
La partie civile, qui représente l’État de Côte d’Ivoire, a également contesté devant la Cour suprême l’acquittement de Simone Gbagbo prononcé le 28 mars, a appris Jeune Afrique.
Les principaux accusés du rapt et du meurtre de quatre expatriés à Abidjan lors de la crise post-électorale ivoirienne en 2011 ont été condamnés par la Cour d’Assises jeudi soir à des peines de prison ferme. Un pourvoi en cassation a été annoncé par la défense.
Quatre militaires tchadiens, dont un colonel de la Garde présidentielle, suspectés d’être impliqués dans le meurtre d’une dizaine de soldats prisonniers dans la nuit de mardi à mercredi, ont été présentés jeudi à la justice, selon des sources militaires et judiciaires.
La pop star marocaine poursuivie pour viol en France sera libérée ce soir, selon son avocat, Me Éric Dupond-Moretti. Elle sera munie d’un bracelet électronique.
L’ancien bâtonnier du barreau de Lubumbashi et opposant à Joseph Kabila, Jean-Claude Muyambo, a été condamné à 5 ans de prison en appel dans une affaire d’escroquerie par un tribunal de Kinshasa, a annoncé ce jeudi son avocat.
205 agents électoraux font l’objet de poursuites devant la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) qui a enquêté sur des allégations de fraudes lors des élections générales de 2015, a-t-on appris ce mardi soir.
La parole était ce mercredi à la défense, après le réquisitoire du procureur général, qui a préconisé cinq peines de « prison à vie » à l’encontre des principaux accusés, jugés pour le rapt et les meurtres de quatre expatriés au Novotel d’Abidjan en 2011. Le verdict pourrait être rendu jeudi.
En novembre 2016, l’ancien candidat à la présidentielle et homme d’affaires était dans le box des accusés car 18 kg de cocaïne avaient été retrouvés dans un conteneur appartenant à sa société. Aujourd’hui, c’est lui qui attaque l’État béninois pour avoir attenté à ses droits et à sa réputation. Un préjudice qu’il évalue à 250 milliards de francs CFA, soit 380 millions d’euros.
Candidat malheureux à la présidentielle d’août 2016, le chef de l’opposition zambienne, Hakainde Hichilema, a été arrêté mardi et inculpé de trahison pour avoir tenté dimanche de bloquer le convoi du chef de l’État Edgar Lungu, selon son avocat. Cinq autres personnes ont été interpellées, a annoncé à la presse le chef de la police zambienne Kakoma Kanganja.
Depuis 2010, le président soudanais va-et-vient librement alors que les juges de la Cour pénale internationale (CPI) le lui ont interdit, du moins en théorie. Pour la première fois, la semaine dernière, la Cour a jugé un État pour avoir reçu Omar el-Béchir.
Des peines de prison à vie ont été requises ce mardi à l’encontre de cinq des dix accusés − dont l’ancien commandant de l’ex-garde républicaine Brunot Dogbo Blé −, jugés à Abidjan pour les arrestations suivies des meurtres de quatre expatriés au Novotel d’Abidjan lors de la crise post-électorale ivoirienne.
Le procureur de la République du tribunal de première instance de Mafanco, en banlieue de Conakry, a requis vendredi 7 avril 18 mois de prison avec sursis et 500 000 francs guinéens d’amende contre le célèbre prédicateur Mamadou Taibou Bah. Il est poursuivi pour escroquerie.
Amnesty International a publié mardi matin son rapport annuel sur la peine de mort dans le monde. Les conclusions de l’ONG sur le continent africain présentent des évolutions contrastées en matière de recours à la sentence capitale, notamment en Afrique subsaharienne.
La Haute Cour de justice du Burkina Faso a annoncé le 10 avril que l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, qui vit en exil en Côte d’Ivoire, et les ministres de son dernier gouvernement seront jugés le 27 avril pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui avait conduit à la chute du régime.
Un rapport publié ce lundi par une ONG et un réseau de journalistes d’investigation affirme que les deux compagnies Shell et Eni ont versé de l’argent pour acquérir un bloc de pétrole off-shore nigérian, tout en sachant que l’argent n’irait pas au gouvernement nigérian mais à des individus.
Le 16 avril, cela fera cinq ans que Marafa Hamidou Yaya est incarcéré. À cette époque, en 2012, il passait de pilier du système à bête noire du régime. Depuis sa cellule, il a répondu aux questions de Jeune Afrique.