Quand on saccage ses plantations, Robert Mugabe ne reste pas de bois. Deux jeunes Zimbawéens viennent d’être condamnés pour avoir coupé un arbre dans la propriété présidentielle de Buckland.
Aucun des policiers initialement poursuivis n’aura donc été condamné dans cette affaire qui avait déclenché il y a plus d’un an de violentes émeutes dans Baltimore (Maryland) et pris une dimension nationale aux États-Unis.
Le leader du groupe Quartier latin, actuellement incarcéré à la prison centrale de Makala après avoir frappé l’une de ses danseuses au Kenya, n’en est pas à ses premiers déboires avec la justice. Ces dernières années, deux affaires ont particulièrement attiré l’attention sur le comportement potentiellement violent de l’artiste.
Dans une lettre adressée au ministre congolais de la Justice, la présidente du Tribunal de paix de Lubumbashi, Chantale Ramazani Wazuri, assure avoir été contrainte de signer la condamnation de l’opposant Moïse Katumbi dans une affaire immobilière. Mis en cause, le chef des services de renseignement, Kalev Mutond, dément tout contact avec l’intéressée.
Plusieurs témoins se sont succédé à la barre lundi et mardi devant la Cour d’assises d’Abidjan, accusant l’ex-première dame d’avoir ordonné le bombardement du marché de Siaka Koné d’Abobo le 17 mars 2011. La défense rejette en bloc ces accusations.
Inculpé pour « coups et blessures volontaires », le leader du groupe Quartier Latin a été transféré mardi à la prison centrale de Makala quelques heures après son interpellation à Kinshasa, selon des sources judiciaires.
« Non à la réconciliation ! » ont scandé lundi des centaines de manifestants tunisiens sur l’avenue Habib Bourguiba, en marge des célébrations de la fête de la République tunisienne. Des mouvements comparables ont eu lieu dans une dizaine d’autres villes.
Le célèbre chanteur congolais a été interpellé à Kinshasa mardi matin, a-t-on appris de source policière et judiciaire. Les motifs de son interpellation n’ont pas été confirmés.
Le président du Malawi Peter Mutharika a ordonné mardi l’arrestation d’un homme séropositif qui gagnait sa vie en initiant sexuellement des adolescentes, dans le cadre de pratiques rituelles organisées par leurs parents.
Les bureaux du journal satirique d’investigation ivoirien, L’Éléphant déchaîné, ont été cambriolés dimanche par des individus encore non identifiés. Selon son directeur général, Assalé Tiémoko, plusieurs documents compromettants pour certaines personnalités ivoiriennes ont été emportés.
Si, lors du 27e sommet de l’Union africaine (UA), les pays africains membres de la Cour pénale internationale (CPI) ne se sont pas mis d’accord sur un retrait commun de cette juridiction – question qui figurait à l’ordre du jour à Kigali –, c’est notamment parce que le Sénégal s’y oppose farouchement.
Le 6 juillet, au terme d’un procès de plus de huit semaines, la cour d’assises de Paris a condamné deux anciens bourgmestres rwandais, Tito Barahira et Octavien Ngenzi, à la réclusion criminelle à perpétuité – la peine maximale !
Le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, Alioune Zanré, a fait le point l’état d’avancement de l’enquête sur le putsch manqué et de l’affaire Thomas Sankara, lors d’une conférence de presse vendredi.
Des prélèvements sur les restes présumés de l’ancien président burkinabé Thomas Sankara et douze de ses compagnons, tués en 1987 lors d’un coup d’Etat, ont été envoyés vendredi à Santiago en Espagne pour une deuxième expertise, a indiqué la justice militaire qui enquête sur sa mort.
Le célèbre chanteur congolais Koffi Olomidé a été arrêté vendredi soir à Nairobi, après avoir été filmé dans l’après-midi donnant un coup de pied à l’une de ses danseuses à son arrivée à l’aéroport. Avant d’être expulsé samedi vers la RD Congo.
Six militants du mouvement des jeunes indignés opposés à toute prolongation du mandat du président congolais Joseph Kabila, condamnés pour « tentative d’incitation à la révolte », ont bénéficié vendredi d’une grâce présidentielle, après avoir passé quatre mois en prison.
La vidéo de l’agression d’une danseuse de Quartier Latin par Koffi Olomidé, le patron du groupe, a été largement relayée vendredi sur les réseaux sociaux. Une « campagne pour salir [son] image », selon le chanteur congolais qui a livré à Jeune Afrique sa version des faits.
Le groupe Bolloré a assigné France 2 devant la justice après la rediffusion jeudi soir d’un numéro de Complément d’enquête sur ses activités, notamment au Cameroun.
La justice burkinabé a lancé le 14 juillet un appel à témoignages dans une enquête portant sur des moustiquaires imprégnées non-conformes distribuées à grande échelle par deux sociétés privées en 2010.
La justice française a écarté jeudi l’hypothèse de la bavure après la mort d’un jeune homme de 24 ans lors de son interpellation par les gendarmes dans la banlieue nord de Paris.
Le Tunisien Mohamed Lahouaiej Bouhlel, auteur de l’attentat de Nice le 14 juillet, a bénéficié de soutiens et de complicités, et semble avoir projeté son acte il y a plusieurs mois, a annoncé, jeudi 21 juillet, le procureur chargé de l’enquête, François Molins.
Après la condamnation du leader de l’opposition gambienne à trois ans de prison, Stephen Cockburn d’Amnesty International revient sur le procès et l’atmosphère de contestation qui règne dans le pays à l’approche des élections.
La riposte était attendue. Mercredi 20 juillet, un ancien milicien pro-Gbagbo a accusé l’ancienne première dame ivoirienne d’avoir ordonné l’assassinat et la dissimulation du corps du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, porté disparu en 2004 à Abidjan.
Saleh Kebzabo et Gali Ngothé Gatta, candidats malheureux à l’élection présidentielle tchadienne du 10 avril, ont été convoqués par le procureur de N’Djamena dans l’affaire des militaires disparus.
Après une journée de mobilisation, de violents incidents ont éclaté pour la deuxième nuit consécutive dans le Val-d’Oise suite à l’annonce de la mort d’Adama Traoré, mardi après-midi, lors de son interpellation par les gendarmes. Les résultats de l’autopsie devraient être rendus jeudi en fin d’après-midi.
Le procès d’Ahmad Al-Mahdi, accusé de destruction de mausolées à Tombouctou pendant l’occupation jihadiste de 2012, reprend devant la CPI le 22 août. Mais en ce qui concerne les crimes les plus graves commis dans le nord du Mali – meurtres, viols, amputations, mariages forcés – l’impunité reste générale.
Le chef du principal parti d’opposition en Gambie, Ousainou Darboe, et 17 co-accusés ont été condamnés mercredi à trois ans de prison ferme pour plusieurs chefs d’inculpation, dont celui d’avoir manifesté illégalement, a annoncé le tribunal qui les a jugés.
Le journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, porté disparu en 2004 à Abidjan, a été exécuté, son corps incinéré sur ordre de l’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo, a déclaré un ancien chef de milice mercredi 20 juillet devant la justice .